Une philosophie de l’engagement

Les frères de Briey se partagent la direction générale de l’entreprise Wako depuis plus de 20 ans. Cette spécialiste “Made in Luxembourg“ œuvre à la fabrication et la pose de châssis et de volets en PVC et aluminium, elle propose des systèmes performants de fenêtres, coulissants, portes-fenêtres, portes d’entrées, volets roulants, portes de garage, marquises, stores, volets et vérandas. Le label «Entreprise Socialement Responsable» que l’INDR lui a remis le 24 novembre dernier vient récompenser un engagement social qui fait partie de l’ADN de l’entreprise. Explication de Patrick et Raynald de Briey.
 
Une conscience sociale de la première heure
Patrick de Briey a été marqué par les rudesses du monde en travaillant pour Médecins Sans Frontières dans des pays comme le Tchad, l’Ethiopie, la Guinée, la Corée du Nord, le Burundi, la Somalie ou le Kenya. Lorsqu’avec son frère, ils décident de reprendre Wako en 1995 (entreprise luxembourgeoise et familiale qui a plus de 80 ans), c’est bien sûr avec des ambitions de développement économique, mais aussi écologique et social. «La seule création de valeur n’est pas une motivation suffisante», affirment les dirigeants qui, deux décennies plus tard, sont plus convaincus que jamais que le capital humain et l’environnement sont des leviers de croissance et de compétitivité pour l’avenir.
Des 30 employés d’alors aux presque 200 d’aujourd’hui, «force est de constater que la PME a de plus en plus de difficulté à préserver sa dimension familiale», avoue Raynald de Briey. C’est pourquoi, il y a cinq ans, elle a pris les devants en établissant une charte des bonnes pratiques.
 
Une charte éthique
Wako a élaboré une charte dans laquelle elle consigne ses engagements à l’égard de ses collaborateurs, sa clientèle mais également pour une société plus solidaire et qui prend en compte les défis environnementaux.
«L’excellence, le respect, l’esprit de partenariat et l’éco-responsabilité, sont les valeurs qui nous animent au quotidien».
 
La responsabilité écologique
Labélisée “SuperDreckskëscht“, Wako trie ses déchets, et ce n’est pas une mince affaire pour une entreprise qui doit faire face au défi de la gestion des emballages et de certains produits dangereux. L’entreprise s’engage à réduire au maximum leur utilisation et d’en assurer, le cas échéant, leur traitement et recyclage. Ainsi, pas un seul morceau de PVC ou d’aluminium n’est jeté à la poubelle, tout est 100% recyclé, les colles et les produits d’étanchéités sont aussi choisis en fonction de critères écologiques.
L’entreprise s’est dotée il y a quelques années déjà de panneaux photovoltaïques, récupère l’eau de pluie et va bientôt être équipée de bornes de recharge électrique. Enovos a été mandatée pour établir le bilan carbone global de Wako depuis sa reprise en 1995, sur base duquel elle pourra mieux agir sur son empreinte écologique. Sa flotte de véhicules va aussi progressivement être renouvelée afin de répondre à des normes plus drastiques en termes d’émissions CO2 (moins de 106g. par véhicule).
 
Un acteur local
Fabriquer localement en privilégiant le développement de l’économie circulaire est intrinsèquement lié à l’engagement RSE de Wako. Contrairement à la concurrence qui délocalise sa production à l’étranger, celle de Wako est “Made in Luxembourg“. Ainsi, ce sont quelques 150 collaborateurs qui sont répartis sur le site de production de Redange et dans le centre logistique et administratif à Differdange, auxquels il faut rajouter les 35 employés de la filiale de Gembloux en Belgique et les travailleurs intérimaires.
C’est là un argument de poids pour les clients qui sont attachés aux productions locales et les promoteurs immobiliers qui savent qu’il en va de la qualité des matériaux, des réalisations mais aussi du suivi après-vente.
L’entreprise sait que derrière chaque employé, il y a des individus qui souvent, font vivre des familles. Leur plaisir de venir travailler tous les matins, leur fierté du travail accompli et leur sentiment d’appartenance à une équipe, sont intrinsèquement liés à la productivité de l’entreprise.
Ses équipes sont – à l’image du pays – multiculturelles et Wako souhaite préserver les liens et la bonne entente qui les unissent. Afin que le dialogue vertical fonctionne dans les deux sens et dans le but d’améliorer ses performances, les collaborateurs sont régulièrement invités à s’exprimer au-delà de leurs activités. Leur savoir-faire est assuré par des formations et les bons outils et les équipements appropriés sont alloués à leurs tâches.
Avec une croissance à deux chiffres, Patrick et Raynald De Briey savent que la politique ESR de Wako s’inscrit dans un modèle commercial d’avenir.
 
 
 

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