Écologie et bien-être: un même combat

Le promoteur immobilier Codur a soufflé sa 20e bougie en 2022. Au fil des ans, l’entreprise luxembourgeoise n’a eu de cesse de perfectionner la conception des biens qu’elle promeut. Elle a pour leitmotiv la création d’espaces de vie conviviaux à l’esthétique cohérente et bâtis avec des matériaux d’une grande qualité. Le tout doit refléter les valeurs environnementales inhérentes à sa philosophie. Céline Depiesse, directrice, et Audrey Nagel, directrice adjointe, nous en disent plus.

 

La qualité comme crédo

En 2002, l’entreprise familiale Codur ouvre ses portes. Sa volonté: mettre sur pied des projets immobiliers qui placent le futur habitant au centre. «Le développement durable n’était pas présent dans la philosophie de la société dès le premier jour. Par contre, la volonté d’offrir de la qualité l’était bel et bien! Très vite, l’écologie s’est imposée à nous. En effet, nous souhaitions apporter à notre milieu une plus-value pérenne et, pour ce faire, il était indispensable de penser à notre impact sur l’environnement», relate Céline Depiesse.

Pour concevoir des infrastructures de qualité, rien ne doit être laissé au hasard. Chez Codur, chaque dimension est prise en compte: organisation des espaces, équipements, choix des matériaux, qualité acoustique, etc. «Chacun de nos projets est différent et cette diversité constitue une véritable richesse pour progresser et nous améliorer. Elle nous demande de nous renouveler continuellement pour nous adapter aux besoins des futurs occupants. Par exemple, nous développons en ce moment une résidence pour étudiants et jeunes actifs à Esch-sur-Alzette et nous avons lancé la commercialisation d’un autre projet au Kirchberg qui est, quant à lui, destiné à des travailleurs, des institutions, etc. De par la différence de public cible, nous avons adopté pour chacun de ces chantiers un point de vue très différent lors de leur conceptualisation», précise Audrey Nagel.

 

Aider pour mieux progresser

Après 20 années d’existence, Codur est toujours animée par les mêmes valeurs, mais la société dans laquelle elle s’inscrit, elle, a bien changé. Si dans les premières années elle devait convaincre en permanence de la pertinence de son combat, le milieu de l’immobilier et sa clientèle ont aujourd’hui bien compris l’importance du développement durable. Toutefois, la transition environnementale n’en est encore qu’à ses débuts et la directrice de l’entreprise steinfortoise souhaiterait qu’elle s’étende à l’entièreté du marché. «Je voudrais vraiment que l’ensemble des projets soit plus qualitatif et empreint d’écologie. En revanche, nous ne pouvons pas tous travailler de la même manière car croire qu’il n’existe qu’une solution est une erreur selon moi. Il faut plutôt constituer un ensemble réunissant les meilleures solutions. Si certains construisent encore en béton ou en matériaux issus de la pétrochimie, c’est parce qu’il n’existe pas encore d’alternatives satisfaisantes. Je plaide pour que le secteur puisse bénéficier de vraies aides ciblées afin de faire bouger les choses. S’il y a une volonté politique de promouvoir des initiatives écologiques, il faut un accompagnement plus important pour permettre de faire des choix écoresponsables», explique Céline Depiesse.

J’ai espoir que le monde de la construction et de la promotion immobilière se verdisse de manière uniforme

Parmi les coups de pouce de l’État, il existe notamment la certification LENOZ, à laquelle se conforme Codur pour chacun de ses projets. Elle a été créée par le ministère du Logement et est d’application depuis le 1er janvier 2017. Sur base de 143 critères répartis en 6 catégories (implantation, société, économie, écologie, bâtiment et installations techniques, fonctionnalité), elle aborde de manière détaillée tous les thèmes de la construction durable. Toutefois, elle a ses limites: «Elle doit être simplifiée et allégée parce que peu de gens s’y inscrivent. Les aides ne sont actuellement pas suffisantes pour faire des choix impactants. J’ai cependant espoir que les choses évoluent et que le monde de la construction et de la promotion immobilière se verdisse de manière uniforme», précise la directrice adjointe.

 

Des biens à l’image de ses valeurs

L’un des derniers projets développés par Codur est la Villa Lorenz. Une fois rénovée, celle-ci proposera des appartements pour les personnes de plus de 50 ans. Pour ce bien alliant modernité et patrimoine, l’objectif de Codur était de créer un habitat écologique et participatif. Le promoteur luxembourgeois a fait appel à Nouma pour mener à bien ce nouveau défi. Cette entreprise accompagne et facilite la mise sur pied de ce type d’habitat à destination des seniors.

Le bâtiment existant fera l’objet d’une modernisation, tout en conservant l’atmosphère de la maison de maître. S’y ajoutera une extension en bois (façade comprise). Treize appartements y prendront place. Ils ont été pensés pour répondre le plus fidèlement possible aux besoins spécifiques des résidents: circulation facilitée, pièces de vie agrandies, respect des espaces privés, luminosité, ouverture sur l’extérieur, accessibilité de la salle de bain, espaces de rangement, etc. La performance énergétique du futur bâtiment sera optimisée par une pompe à chaleur, des panneaux solaires thermiques et un triple vitrage sur châssis en bois.

Le rez-de-chaussée sera au cœur du projet participatif avec un espace de vie commun à disposition de tous les habitants. Ateliers cuisine, conférences, musique, expositions,… autant d’activités possibles que les résidents pourront organiser et partager.

Ce pari sur le vivre ensemble, Codur l’a aussi fait pour les résidences Callido dans la commune de Kehlen. Au cœur d’un quartier verdoyant prendront place 14 appartements de 64 à 137 m². Ses occupants bénéficieront d’un pavillon commun dans le jardin où ils pourront organiser les activités de leur choix. Ils auront également la possibilité de jardiner dans le potager partagé.

 

Actuellement, le promoteur commercialise également une ferme rénovée et une nouvelle résidence au Kirchberg. Pour ces biens dotés d’espaces extérieurs d’une grande rareté dans ce quartier, il a fait le choix de miser sur la mobilité douce dans le cadre d’un projet «vivre sans voiture». «En plein cœur du centre d’affaires de la capitale, il existe quantité d’alternatives à l’automobile: bus, tram, vélo, etc. Nous avons donc opté pour ce type de projet pilote sans a priori, c’est une véritable force! Les modes de vie évoluent, qui plus est en milieu urbain. Nous sommes fiers de pouvoir répondre à ces nouvelles attentes tout en maintenant des projets très qualitatifs», précise Céline Depiesse.

D’ailleurs, le promoteur développe une nouvelle facette de son métier et ouvrira prochainement une branche spécialisée en conseil et accompagnement dans la construction durable. L’année 2023 annonce de beaux challenges.

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