Multilingue, internationale et axée sur la recherche
L’Université du Luxembourg, multilingue et internationale, a vu le jour en 2003. Depuis, elle compte 12 unités de recherche, 2 centres interdisciplinaires, 180 professeurs et chargés de cours et 360 doctorants, ce qui lui permet de se consolider en tant qu’université axée sur la recherche, et qui a pour vocation la création d’un savoir nouveau.
Visant un excellent niveau international dans les recherches fondamentales, l’Université a donc soigneusement sélectionné un certain nombre de domaines de recherche, défini dans son plan quadriennal (2010-2013), à qui elle accorde une priorité extrême. Dans ces disciplines, elle promeut divers programmes de master et de doctorat, ainsi que le recrutement de chercheurs hautement qualifiés.
Tous ces domaines de recherches ont été choisis en raison de leur aptitude à contribuer au développement sociétal et économique du pays. Ils ont en général un lien conceptuel avec les atouts ou les défis de la société luxembourgeoise et de son contexte international.
Commençons par les deux plus grands axes de recherche de l’Université du Luxembourg: la sécurité et fiabilité des technologies de l’information et la biomédecine systémique.
Création des deux centres interdisciplinaires
Dans ce cadre, l’Université a créé deux centres de recherche, l’Interdisciplinary Centre for Security, Reliability and Trust (SnT), ouvert aux chercheurs et aux doctorants spécialisés dans les technologies de l’information et de la communication, et le Luxembourg Centre for Systems Biomedicine (LCSB), qui est en partie financé par le Gouvernement dans le cadre du Plan des sciences de santé du pays.
Parmi les nombreux projets du SnT se trouve par exemple le projet Move, dans le cadre duquel les chercheurs visent à optimiser le flux et la sécurité du trafic par une communication directe entre voitures. D’autres projets du centre portent sur les systèmes satellites, la sécurité informatique, les caméras 3D à temps de vol, ou les systèmes de vote sécurisés. Pour cela, le SnT a lancé un vaste programme de partenariat avec, par exemple, l’Agence spatiale européenne, l’université suisse ETH de Zürich et l’Institut royal de Technologie en Suède.
Le Plan des sciences de santé a été mis en œuvre conformément aux directives du Gouvernement qui a entrepris de créer une base de connaissances afin de faire du Luxembourg, dans un avenir proche, un véritable carrefour biotechnologique. Le LCSB concentre donc ses recherches sur l’analyse des mécanismes biologiques, avec un intérêt particulier pour les maladies neurodégénératives, comme les maladies de Parkinson ou d’Alzheimer.
Une médecine personnalisée pour un meilleur traitement
Ceci en appliquant une approche appelée la médicine personnalisée. Celle-ci tient compte de l’information génétique et personnelle -histoire familiale, environnement, habitudes- de l’individu afin de pouvoir le traiter d’une façon parfaitement adaptée à ses besoins. Le LCSB coopère étroitement avec l’Institute for Systems Biology (ISB) de Seattle aux États-Unis, avec qui il échange des étudiants en doctorat pour conduire leurs recherches dans les deux universités et partager leur savoir.
Le Luxembourg se trouve au cœur de l’Europe et y offre, grâce aux institutions européennes, à la place financière, mais aussi à la diversité culturelle et linguistique, un cadre unique aux étudiants et chercheurs des disciplines de finance internationale, droit européen et droit des affaires et éducation et apprentissage en contextes multilingues et pluriculturels, trois autres activités de recherches prioritaires.
Comment pourra-t-on anticiper et même éviter des crises financières à venir? La Luxembourg School of Finance (LSF), qui est le département Finance de la Faculté de Droit, d’Économie et de Finance de l’Université du Luxembourg, cherche à répondre à cette question essentielle et ainsi à comprendre les marchés financiers et, en particulier, à identifier l’origine et le développement d’une telle crise.
Répondre aux attentes d’un monde globalisé
Les chercheurs en droit européen et en droit des affaires, eux, ont mis l’accent, par exemple, sur le cadre constitutionnel et administratif de l’Union européenne, la régulation du secteur bancaire et des marchés financiers et l’établissement d’un système européen de justice pénale. Le Luxembourg est assurément le lieu idéal où conduire des recherches avant-gardistes, puisque d’excellentes formations supérieures y sont dispensées dans ces domaines grâce à la proximité de la Cour de justice de l’UE et d’autres institutions européennes.
Ensuite, l’axe de recherche prioritaire ‘éducation et apprentissage en contextes multilingues et pluriculturels’ analyse de manière générale les sociétés modernes qui sont à la fois multilingues et multiculturelles. À cet égard, la société luxembourgeoise, composée de citoyens de multiples origines nationales, est un modèle de société moderne, qui nourrit donc de hautes ambitions en matière d’école, d’éducation et d’apprentissage. Le groupe évalue ces ambitions et leur faisabilité sur les plans analytique, empirique et historique.
Enfin, sept autres domaines de recherche importants figurent également dans le plan quadriennal: la physique de la matière condensée -une branche qui étudie les propriétés macroscopiques de solides, liquides, polymères, etc., les mathématiques, la science économique, la gouvernance européenne, ainsi que la psychologie- plus précisément le développement social et individuel, et finalement, les ressources, technologies et changements environnementaux.
Parution de la première brochure de recherche
De façon générale, quelque 650 experts financiers, juristes de la Cour européenne de justice et autres professionnels du terrain assistent les professeurs et chargés de cours dans les formations offertes par l’Université. Les chaires de fondation de TDK, d’Atoz Tax Advisers, de la Ville de Luxembourg, de l’opérateur satellite SES Astra, du groupe sidérurgique ArcelorMittal et de la Deutsche Bank assurent aussi les contacts avec le secteur économique. Des accords d’échange sont conclus avec plus de 50 établissements d’enseignement supérieur d’Europe, d’Asie, des États-Unis et du Canada.
Tous ces domaines de recherche sont présentés en détail dans la brochure de recherche de l’Université qui peut être commandée auprès du service de communication. La brochure est gratuite et écrite en langue anglaise.