L’immobilier résidentiel au Luxembourg: Un marché qui se diversifie et accueille de nouveaux concepts !
JLL fait le point sur les tendances qui ont rythmé le marché en 2022 et pointe les nouvelles tendances qui ont le vent en poupe et marqueront très certainement l’évolution de ce marché dans les années à venir.
Une demande en hausse pour le segment des «appartements existants»
En 2021, JLL a constaté une demande croissante pour les appartements existants. Les candidats-acquéreurs, confrontés à des prix toujours plus élevés pour l’immobilier neuf, ont été attirés par les prix des appartements existants. Rappelons que la moyenne nationale publiée par l’Observatoire de l’Habitat affichait 7.014 euros par m² fin 2020, contre 8.014 euros par m² pour les appartements VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) soit une différence de 12% qui fait réfléchir les acquéreurs. Suite logique de cette hausse de la demande, les prix de ces derniers ont grimper : une augmentation de 11% sur base annuelle à fin octobre 2021, contre une augmentation de « seulement » 3% pour les prix des appartements VEFA.
Un autre facteur qui devrait encore renforcer l’intérêt pour les habitations existantes est l’augmentation importante des prix des matériaux de construction. Celle-ci s’élève à 10% en moyenne en un an selon l’indice des prix à la construction : certaines ventes VEFA conclues ont dû être postposées voire annulées par manque de budget et/ou de financement suite à cette hausse importante des prix.
Cet engouement pour l’immobilier résidentiel « existant » se retrouve déjà dans les chiffres publiés à fin octobre 2021 par l’Observatoire de l’Habitat. Ils font état de 3.589 transactions d’appartements existants contre seulement 1.634 transactions relatives aux appartements neufs. Ces derniers ne représentent plus qu’une proportion de 31% du total des transactions, contre 40% en 2020.
La diversification géographique se concrétise
Parmi les tendances déjà relevée par JLL avant la crise sanitaire, l’une d’elle se concrétise. Il s’agit de la diversification géographique de la demande. La périphérie de Luxembourg-ville joue, de plus en plus, de ses attraits et séduit tant les acquéreurs privés que les investisseurs. Cette tendance dépasse même la périphérie de la capitale et s’étend à travers tout le pays (surtout dans le Nord) créant ainsi une diversification géographique du marché résidentiel luxembourgeois.
Tout d’abord, les candidats-acquéreurs sont attirés par les prix moins chers en dehors de la Capitale. JLL constate que l’écart entre le prix de vente moyen à Luxembourg-ville et la moyenne nationale a augmenté ces dix dernières années, une évolution qui s’est accentuée en 2021. Ainsi en 2011 la différence entre le prix au m² moyen à Luxembourg-ville et la moyenne nationale était de 835 euros, alors que les chiffres disponibles à ce jour pour 2021 montrent une différence non négligeable de 3.765 euros au m². De plus, les acheteurs sont séduits par les superficies des logements généralement plus grandes en dehors des villes accompagné d’un cadre de vie plus verdoyant. Ensuite la mobilité : même si le télétravail a pris de l’ampleur, les projets situés dans les municipalités qui bénéficient d’une bonne communication avec la capitale ont la préférence des acquéreurs. De plus, pour les investisseurs le taux de rendement peut être supérieur pour un bien en périphérie, moins cher à l’acquisition qu’un bien dans le centre de la capitale, tout en offrant un bon niveau de loyer et un risque locatif très acceptable vu la demande constante, la croissance de population et la proximité des centres d’affaires.
De nouveaux types de logements
Le marché de l’immobilier résidentiel se prépare pour accueillir le lancement de plusieurs nouveaux types de logement. Les appartements traditionnels seront rejoints dans un futur proche par plusieurs concepts de cohabitation, tels qu’ils existent déjà dans d’autres pays européens, notamment en France et en Belgique, tels que Co-live, Colonies ou Cohabs. En effet, les concepts du « co-living » répondent à de nouveaux modes de vie qui séduisent tant les millénials que les expatriés. Le concept, plus large que la simple co-location, combine la location de plusieurs chambres et des espaces communs partagés avec la mise à disposition de services et d’activités divertissantes pour les occupants, qui forment ainsi une communauté dynamique. Autre concept innovant, les résidences pourvues de communs partagés, mais limités au jardin ou autre, qui s’orientent vers un public plus familial. Finalement, un type de logement innovant bien connu en Scandinavie et qui pourrait répondre à une certaine demande de logement, les « tiny houses », de petites maisons composées généralement de bois ou conteneur qui sont déplaçables au gré des envies ou des nécessités.
Tous types de logement confondus, l’attention donnée dès la conception des bâtiments à la durabilité des matériaux, la neutralité carbone et l’efficacité énergétique des immeubles est devenue nécessaire. Certains projets, tels que la résidence Callido, réunissent tous ses facteurs et offrent une architecture intégrée dans le paysage, des espaces communs extérieurs partagés dédiés à la détente et surtout une éco-construction durable.
Communiqué par JLL Residential