Prise de position de Romain Schneider aux critiques de Greenpeace Luxembourg
Dans une conférence de presse et un communiqué publié par Greenpeace Luxembourg en date du 23 septembre 2019, intitulé «Fonds de pension FDC: le ministre refuse la transparence sur des investissements préjudiciables pour le climat – Greenpeace introduit un recours auprès du tribunal administratif», l’association accuse le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, d’un manque de transparence en ce qui concerne la politique d’investissement du Fonds de compensation commun au régime général de pension (FDC).
Romain Schneider réfute ces accusations à son encontre et désapprouve une telle approche communicative.
Tout d’abord, le ministre a toujours promu un dialogue constructif avec tous les acteurs et associations, dont Votum Klima, le Mouvement écologique ou encore Greenpeace Luxembourg, notamment à travers de diverses réunions et échanges réalisés ces dernières années.
De plus, le site Internet du FDC (fdc.lu) permet de consulter toutes les explications et informations portant sur sa politique d’investissement, notamment en ce qui concerne les investissements socialement responsables et durables.
En ce qui concerne le recours introduit par Greenpeace Luxembourg devant le Tribunal administratif le 23 septembre 2019 , le ministre de la Sécurité sociale ne commente pas les affaires relevant des juridictions.
Des investissements socialement responsables: une priorité pour Romain Schneider et le FDC
Ces dernières années, le ministre de la Sécurité sociale et le conseil d’administration du FDC – composé de représentants du gouvernement et des partenaires sociaux – ont entrepris de nombreux efforts pour mettre en œuvre une politique d’investissement plus durable et socialement responsable. La stratégie du FDC a été modifiée en 2017 pour intégrer diverses mesures pour mettre en œuvre cette volonté de réaliser des investissements socialement plus responsables et écologiquement plus durables. Ces mesures visent entre autres à tenir compte des engagements du Luxembourg au niveau de l’accord de Paris et des dix-sept objectifs de développement durable de l’Agenda 2030 des Nations unies.
Citons à titre d’exemple la création de deux nouveaux compartiments spécifiquement dédiés à générer un impact positif au niveau environnemental – le premier est exclusivement composé d’action vertes (green bonds) et le second investira purement dans des sociétés cotées qui ont l’intention de générer un impact social ou environnemental en plus d’un rendement financier – ou l’obligation pour chaque société soumissionnaire répondant aux appels d’offre de mettre en œuvre une stratégie d’investissement basée sur les critères dits «ESG».
Ces efforts se sont même traduits par l’obtention en octobre 2018 du label «ESG» de LuxFLAG pour cinq compartiments de la gestion active. Les détails peuvent être consultés sur la page Internet: fdc.lu/investissement-socialement-responsable/.
Les efforts portent aussi sur les investissements du FDC réalisés dans l’immobilier. En effet, le FDC n’est pas seulement actionnaire dans la Société nationale des habitations à bon marché (SNHBM), mais a également entrepris la démarche de développer des synergies avec d’autres acteurs publics actifs dans le domaine de la location à coût modéré.
Une politique de communication transparente
Outre un dialogue ouvert, le ministre et le FDC poursuivent une approche de communication qui se veut transparente. Ainsi, toutes les informations relatives au FDC, notamment celles portant sur les investissements réalisés par le FDC, sont accessibles sur le site Internet du FDC (fdc.lu).
C’est pourquoi le ministre est étonné que Greenpeace Luxembourg reproche à son encontre un manque de communication. En effet, chaque citoyen, chaque association et chaque institution peut consulter les informations portant sur la politique d’investissement du FDC par le moyen d’Internet.
Finalement, Romain Schneider souligne «qu’un dialogue réalisé dans un climat ouvert et constructif avec toutes les parties prenantes m’est très cher. En tant que ministre, je souhaite inclure, dans la mesure du possible, tous les acteurs par une approche participative, pour mettre en œuvre des politiques qui soient proches des citoyens, qui répondent à leurs besoins et à leurs attentes».
Communiqué par: ministère de la Sécurité sociale