Conseiller autrement
Le cabinet d’avocats Arendt & Medernach a présenté en septembre 2017, sa nouvelle offre dédiée aux conseils stratégiques, économiques, financiers et commerciaux. Les clients d’Arendt Business Advisory, que sont les organisations privées et publiques, peuvent ainsi être rassurées quant à la conformité légale de toutes les recommandations qu’elles reçoivent. Arendt Business Advisory est née de l’ambition de son CEO, Philippe Wery, qui au fil de sa carrière dans le conseil, l’industrie et les startups, a mûri son envie de faire du conseil autrement. Retour à un premier amour.
Comment est née Arendt Business Advisory?
Certainement du constat que le monde du conseil est aujourd’hui déconnecté, ou du moins trop éloigné, des préoccupations de ceux de l’entreprise et du secteur public. En effet, comment résoudre les problématiques que rencontrent les dirigeants sans avoir fait soi-même l’expérience des petits détails dont, souvent, dépendent l’échec ou la réussite d’un projet ?
Après diverses expériences professionnelles, de la direction d’une startup à celle d’un grand groupe mais aussi en œuvrant dans un cabinet de conseils, j’avais envie de faire de l’advisory différemment de ce qui se fait sur le marché.
Pourquoi avoir choisi un cabinet d’avocats?
J’aurais pu en effet m’orienter vers un Big Four mais il me semblait que leurs réflexions intellectuelles proviennent souvent de l’étranger et je souhaitais partir du local, au Luxembourg, et de sa réalité de marché, pour construire une offre de services adaptée. J’aurais pu également m’orienter vers une banque, mais j’y voyais un risque de conflit d’intérêts.
Lorsque j’étais CEO de terrain dans le monde « réel », j’ai pu faire l’expérience que les dossiers qui posent problèmes sont ceux mêlant l’économique et le juridique. Force est de constater qu’il existe peu de cabinets de conseils qui ont cette compétence juridique et cette intrication des compétences qui font la force d’Arendt Business Advisory et Arendt & Medernach. Ayant eu l’occasion de travailler avec Arendt & Medernach à plusieurs reprises, j’avais pu constater que leur réputation d’excellence intellectuelle était réelle et conforme à l’exigence qu’il est bon de se donner pour servir tout client. Nous avons mis un an et demi pour mettre en place le projet. Si nous sommes indépendants de l’étude, nous travaillons néanmoins en synergie.
Comment définir Arendt Business Advisory et en quoi vous différenciez-vous de la concurrence?
Nous pensons qu’il est temps de revenir aux fondamentaux des conseils stratégiques, et ce, dans le but d’aider nos clients à prendre la bonne décision et à la mettre en œuvre efficacement. Nous sommes un cabinet de conseil généraliste avec des ambitions d’expansion géographique dont les méthodologies et le centre décisionnel sont et resteront à Luxembourg.
En quatre mois d’activités seulement, plus de 25 clients des domaines bancaires, des fonds, de l’industrie, du public et du paraétatique nous font déjà confiance. Devant une clientèle de plus en plus regardante et critique quant aux services qui lui sont fournis, notre échec serait qu’un client ait le sentiment d’avoir payé pour rien. Porter le nom d’Arendt, c’est avoir la culture de l’excellence et de l’intérêt ultime du client!
Un mot sur vos collaborateurs, combien sont-ils et quels sont leurs profils?
Notre équipe se développe déjà et nous approchons la première dizaine de collaborateurs. Nous devrions également augmenter nos effectifs dans les mois à venir. Faut-il aussi rappeler que nous travaillons en synergie avec l’étude, ce qui monte l’effectif réel à plusieurs centaines de têtes pensantes.
Nos profils sont plutôt économiques (HEC, Science Po) avec des complémentarités d’ingénierie, de droit ou d’économie verte. Nous recherchons des professionnels qui ont une expérience de terrain et qui peuvent acquérir ou ont déjà une vue « hélicoptère », indispensable au métier de conseil tel que nous souhaitons le pratiquer.
Nous sommes actuellement en pleine campagne de recrutement et recherchons des têtes à la fois bien pleines mais qui ont aussi le souci de l’atypisme, dont certains ayant une appétence pour le secteur public.