Le défenseur des compétences

Marks & Clerk

Les entreprises qui songent à leurs droits immatériels lors de leur création restent rares. Déposer son nom de commerce, sa marque ou son produit est pourtant une protection efficace contre les abus et copies. En matière de propriété industrielle, Marks&Clerk Luxembourg jouit d’une belle réputation internationale et d’une expertise locale poussée que nous détaille son gérant et partenaire, Luca Polverari.

Rappelez-nous vos activités…
Nous sommes un conseil en propriété industrielle et offrons, à ce titre, tous les services qui y sont relatifs. Nos conseils spécialisés en Propriété Intellectuelle sont à votre écoute afin de vous aider à choisir la meilleure protection possible. Grâce à notre expérience et notre expertise tant au niveau local qu’international, nous proposons de vous accompagner tout au long de votre projet et de vous aider à l’optimiser.
Par exemple, nos experts en marques vous aident à déterminer si la marque envisagée est enregistrable, et, si oui, proposent la meilleure façon d’y arriver. En même temps, ils vont vous permettre de répondre aux questions que vous vous posez, par exemple, quels biens et/ou services doivent être protégés, où doit-on déposer la marque, quel est le mécanisme de protection le plus rentable, une surveillance doit-elle être mise en place, que faire en cas de suspicion de contrefaçon…
Bien entendu, nous offrons les même services en matière de brevets, et ceci dans tous les secteurs technologiques. Nos experts vous aident à déterminer la nature exacte de votre invention, ensuite ils vont rédiger le brevet et vous assister tout au long de la procédure de dépôt jusqu’à délivrance du brevet et au-delà si nécessaire.

Un mot sur vos collaborateurs…
Juristes spécialisés en marques, conseils en brevets européens, para-légaux, personnel administratif ayant effectué des formations complémentaires en droit des brevets ou marques; leurs profils sont très variés. Nous sommes pour l’heure à la recherche d’un ou deux conseils en brevet mandataires européens afin d’étendre notre offre de services.
Nos relations clients se font majoritairement en anglais, français et allemand, mais avec une quinzaine de nationalités représentées dans notre bureau, nos 40 collaborateurs jonglent aisément d’une langue à l’autre. Cela facilite nos rapports avec nos clients et avec les offices étrangers.

Qui sont vos clients ?
Nos clients sont très variés, que ce soient des petites et moyennes entreprises ou des grandes multinationales. Nous sommes au service de tout le monde, que ce soit le petit magasin du coin, le producteur de jouets, les institutions nationales ou les grandes multinationales pharmaceutiques et en télécommunication.
L’un de nos grands avantages est notre flexibilité qui nous permet d’offrir des services sur mesure avec un excellent rapport qualité-prix. Le fait de s’adresser à un seul point de contact pour tout ce qui concerne les brevets et marques en Europe ou partout dans le monde est très apprécié par nos clients.

La sortie du Royaume-Uni aura-t-elle un impact sur le secteur ?
Il est encore un peu tôt pour déterminer l’impact de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Ce que nous savons, c’est que la Convention des Brevets Européens (CBE) n’est pas liée à l’Union européenne; de ce fait, le Royaume-Uni va rester membre de la CBE et un brevet européen sera toujours valable au Royaume-Uni, même après sa sortie officielle. Il en va de même pour les mandataires européens qui garderont leur accréditation devant l’Office Européen des Brevets. Ceci n’est pas le cas pour la marque et le dessin européens, qui eux sont des droits reposant sur des règlements européens, et la sortie du Royaume-Uni pourrait entraîner la perte de ces droits. Il faudra suivre attentivement l’évolution des négociations entre le Royaume-Uni et l’UE et prendre les mesures nécessaires en temps utile. Nos collègues au Royaume-Uni sont en contact régulier avec les autorités anglaises afin de s’assurer que les propriétaires de marques et dessins européens ne soient affectés que dans une moindre mesure et sans perte de droits par le fameux «Brexit».

Quel sera l’avenir de l’entreprise et, plus largement, du secteur?
Je pense que le Luxembourg a un fort potentiel en matière de développement de la propriété industrielle et notamment s’il mène à bien sa 3e révolution industrielle. Nous possédons à la fois des infrastructures de qualité et une législation propice au développement de l’innovation. Le Luxembourg a toujours su s’adapter aux évolutions du marché, et je suis convaincu que la digitalisation et le développement d’une nouvelle économie vont aboutir à une augmentation du nombre de droits en propriété industrielle, que ce soit des brevets, marques ou dessins. La mondialisation combinée à l’ère du digital fait émerger une conscience du risque et par conséquent le souhait d’une protection améliorée.