Une alliance de synergies positives

EBRC

Avec son entrée au capital de Digora, EBRC (European Business Reliance Centre) voit s’ouvrir les portes du marché hexagonal. «Le E et le R d’EBRC s’écrivent plus encore en capitales», nous confie non sans fierté Yves Reding, CEO d’EBRC.

Parlez-nous du marché du numérique…
Nous constatons une évolution exponentielle de la digitalisation de la société en règle générale, et au premier titre des entreprises. Au cœur de cette transformation, l’informatique occupe une place tellement complexe qu’elle requiert des professionnels toujours plus compétents, rares et souvent attirés par le rayonnement d’entreprises du secteur ICT. Par ailleurs, les risques de cybersécurité augmentent corrélativement et les clients veulent s’assurer des expertises de partenaires en qui placer leur confiance.

Comment les fournisseurs de services répondent-ils à cette demande?
Le marché mondial du numérique est largement dominé par les géants de la technologie dont les services globaux et standardisés s’appliquent de la même façon pour tous leurs clients, qu’ils soient asiatiques, européens ou américains. Notre positionnement se différencie distinctement de par nos offres spécifiques et adaptées aux besoins de chacun de nos clients. EBRC s’est construit sur sa base luxembourgeoise, au plus proche de ses clients. Nous en avons développé une agilité exceptionnelle.
L’Europe est un marché unique en soi, établissant un cadre législatif qui lui est propre. Ainsi, le Règlement Général sur la Protection des Données sera effectif en mai 2018 et les discussions à propos de «Cloud Initiative» vont bon train. En tant qu’acteur européen du marché numérique, EBRC souhaite capitaliser sur les points forts de l’Europe et ce, en partageant ces valeurs essentielles: Data Privacy, marché unique du numérique, eco-responsabilité du digital, etc.

Quelle place pour le Grand-Duché?
L’écosystème ICT luxembourgeois s’est construit autour de son secteur bancaire et financier et a dès lors acquis une crédibilité quasiment inégalée dans la protection des données. EBRC supporte des clients venus de presque tous les continents et tant les valeurs européennes que le savoir-faire luxembourgeois trouvent aujourd’hui écho à l’international. Pourtant, les centres de décisions sont trop éloignés du marché luxembourgeois. Cela nous invite inévitablement à nous rapprocher encore plus des centres décisionnaires de nos clients. C’est pourquoi, nous travaillons depuis plus d’un an sur un projet de croissance externe à l’international afin d’affirmer mieux encore la position centrale qu’occupe le Luxembourg.

Dites-nous en plus sur cette alliance stratégique…
L’alliance entre EBRC et Digora ne relève pas d’un projet financier mais d’une ambition industrielle. EBRC souhaite élargir ses champs d’action sur le marché français et a besoin, pour se faire, de créer des synergies avec un partenaire qui lui est complémentaire. Complémentaire dans la chaîne de services, dans l’approche aux clients et dans la culture entrepreneuriale. Digora est spécialisée dans la gestion et la valorisation des bases de données et EBRC l’est dans l’hébergement de centres de données, les conseils de transformation IT, la sécurité ou encore la gestion informatique globale. Ainsi donc, une complémentarité verticale nous permettra de devenir les experts des bases de données Oracle, MS SQL, NO SQL,… En outre, EBRC profitera d’un nouveau réseau commercial. Avec un siège social à Strasbourg ainsi qu’une présence à Lille, Rennes, Paris, Lyon, Toulouse et Bordeaux; Digora dispose également de bureaux à Rabat, au Maroc, et d’une entité au Luxembourg.

Et ce, dans une logique de synergies?
Digora est une entreprise qui a plus de 20 ans d’activité et qui souhaite s’adosser à un acteur profitant d’une exposition internationale comme la nôtre. EBRC, c’est presque 400 clients, dont la plupart sont actifs à l’international. Nous avons beaucoup analysé le marché et cet accord repose sur des bases solides. Les dirigeants sont dans le même état d’esprit, tel qu’en termes de responsabilité sociétale par exemple.
Le commerce transnational reste le modèle européen du digital et le marché français dispose d’un grand potentiel. Ce partenariat participe certes à l’élargissement de notre réseau commercial mais également à la renommée du Luxembourg. Cette addition de compétences profite aux deux entreprises, à notre pays et bien sûr à nos clients.

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