Les synergies sont à la croisée de l'informatique et du marketing

Si l’évolution des imprimeries vers la digitalisation est un processus naturel, cela requiert néanmoins des compétences spécifiques afin de mener à bien cette transformation. Services d’impression classique, projets d’externalisation ou création d’applications et de sites internet, sont quelques-uns des nombreux services que propose Faber Digital Solutions. Interview croisée des managers Sébastien Bos et Jonathan Couvent, respectivement en charge du développement commercial et des technologies de l’information.
 
Comment se passe la gestion et le développement de projets chez FDS?
SB: Nous accompagnons nos clients de l’impression traditionnelle jusqu’à leur transformation digitale. Comme pour nos services d’impression, nous avons développé toute une gamme de produits digitaux pour répondre à des besoins de communication croissants. La communication n’est plus seulement multi-canal, elle est « sociale ».
Cela fait un peu plus de deux ans maintenant que nous remarquons une réelle demande dans ce sens chez nos clients historiques. Nous avons donc développé une offre adaptée où l’impression et le digital sont complémentaires.
JC: Cette évolution requiert bien évidement des compétences adéquates dont disposent nos équipes informatiques. Nous avons dès lors une équipe en charge de l’infrastructure informatique et une autre en charge du développement orienté cross-média. Toutes deux travaillent en synergie. Proposer le meilleur des nouvelles technologies et s’engager dans la réussite des projets de nos clients nécessitent des compétences appropriées.
La loi sur l’archivage électronique appuie-t-elle vos activités?
SB: Elle nous aide indirectement dans le sens où elle augmente la chaîne de valeur de nos services. Grâce à cette loi, nous pouvons prendre en charge la gestion opérationnelle des documents de nos clients, de leur traitement initial à leur diffusion, aussi bien sur support papier que digital. Cela peut concerner la gestion de factures ou de fiches de salaires par exemple.
JC: L’informatique est un outil au service de notre innovation. Nous avons recours à des logiciels ainsi qu’à des méthodologies de travail adaptés aux projets que nous gérons. Nous sommes notamment amenés à utiliser des logiciels spécialisés dans la GED, la Gestion Electronique de Documents.
De plus, un projet digital requiert de la consultance, de l’analyse des besoins, des développements et des tests informatiques avant de passer à l’étape de mise en production.
Qui sont vos clients types?
SB: Souvent de grosses structures du secteur financier mais pas uniquement. Nous travaillons aussi pour des acteurs de taille plus restreinte pour qui la mise à disposition électronique d’un document est très intéressante. D’où l’importance de notre statut de « PSF de support ». Les contraintes de sécurité et de confidentialité liées à ce statut, pensé pour le secteur financier, nous permettent d’évoluer vers d’autres secteurs de marché qui sont eux-aussi soumis à la confidentialité du traitement des données. Le secteur médical est un bon exemple.
JC: Le succès de ces services dépend aussi de nos structures internes qui doivent être adaptées à ce nouveau modèle économique et commercial. Nos équipes informatiques doivent rapidement comprendre l’organisation interne du client et trouver une solution technique adaptée.
Un mot sur le développement de vos activités…
SB: Nous avons le souci de proposer un catalogue de services qui répond aux attentes du marché. Je prends pour exemple l’impression digitale, pour laquelle la réactivité et la capacité d’adaptation sont essentielles. Nous avons réussi à raccourcir les délais de production. Cela suppose aussi de revoir les modes de livraisons. Nous pouvons également aller plus loin en prenant en charge la gestion du stock de documents de nos clients. Stock qu’ils peuvent contrôler en ligne directement via une application dédiée. Dans le cas d’un projet d’externalisation, encore appelé « Business Process Outsourcing », nos solutions de suivi en ligne permettent une visualisation en temps réel de l’état de la production des documents. Nous proposons aussi des solutions combinant l’envoi postal et l’envoi par e-mail. Ces solutions marient de façon transparente la communication papier et la communication digitale pour un résultat plus dynamique.
Peut-on dire que le digital est une évolution naturelle pour les imprimeries?
SB: C’est une évolution naturelle et l’approche proactive vers nos clients est essentielle. C’est pourquoi nous insistons sur une analyse approfondie de leurs objectifs pour mettre en place des produits qui leurs sont adaptés.
Nous comptons parmi nos clients beaucoup de PME, mais aussi des communes dont les besoins sont spécifiques. Nous avons par exemple des produits spécialement développés pour répondre aux besoins d’une commune.
C’est là l’une de nos forces, avoir un portefeuille clients composé à la fois de grosses structures qui contribuent à l’amélioration de nos performances, mais aussi de plus petites structures dont les besoins sont très spécifiques. Pour nous, il n’y a pas de frontière entre les deux, bien au contraire!

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