Une étude pour le marché du travail

L’entreprise de recrutement en ligne, jobs.lu a lancé en février dernier avec l’aide de Great Place to Work Luxembourg, une étude appelée «Bien-être des collaborateurs: Qu’en pensent les candidats?». C’est dans cette optique que nous avons rencontré Rik Hülser, General Manager de jobs.lu pour en connaître les détails.

Une aide au recrutement pour les entreprises
L’étude «Bien-être des collaborateurs: Qu’en pensent les candidats?» a été créée sous l’initiative de jobs.lu en collaboration avec l’institut Great Place to Work Luxembourg. C’est la première fois qu’une étude de ce genre est réalisée sur le territoire. Pour ces deux acteurs importants du Grand-Duché, c’était l’occasion de mettre leurs compétences en commun: jobs.lu pour le recrutement et Great Place to Work pour ce qui touche au bien-être des employés. «Nous avons regardé comment utiliser nos différentes compétences afin de réaliser cette étude, pour ensuite en communiquer les résultats et contribuer au marché du travail luxembourgeois», explique Rik Hülser.
Le but de cette étude est de mieux connaître les attentes des candidats par rapport à leur futur employeur. «L’idée était de savoir quels sont les facteurs qui motivent les candidats à postuler à une annonce et à accepter un nouvel emploi au Luxembourg, et quels sont les critères décisifs pour rester dans une entreprise ou au contraire la quitter», déclare-t-il. Avec cette étude, jobs.lu veut mettre en lumière les attentes des candidats et ainsi accompagner les entreprises dans leur processus de recrutement. Ensuite, de savoir quels sont les critères sur lesquels les sociétés doivent se concentrer pour fidéliser leurs employés.
L’étude en détails…
En février dernier, l’enquête a été transmise aux candidats inscrits sur jobs.lu sous la forme d’un questionnaire multilingue (français, allemand, anglais). «4.685 répondants ont rempli le questionnaire sur une période de deux semaines», explique Rik Hülser. Il était composé de quinze questions qui abordaient trois thèmes spécifiques. Une première partie concernait le profil des candidats: «Qui sont-ils? Quelles sont leurs expériences professionnelles? Quelles sont leurs perspectives d’évolution de carrière?» Ensuite, la seconde abordait le thème du recrutement. À savoir, les canaux utilisés par les répondants pour postuler, les critères pour envoyer une candidature et accepter une offre d’emploi. La troisième partie ciblait le bien-être au travail et la fidélisation des employés.
 
Le jobboard, premier canal utilisé
Au niveau du profil des répondants, à peu près un tiers des répondants (34%) réside au Grand-Duché. Presque la moitié des candidats (47%) ont plus de cinq ans d’ancienneté. Par ailleurs, un répondant sur trois souhaiterait avoir un avenir professionnel dans une de ces trois catégories de métier: la gestion et l’administration, la finance et la comptabilité et l’informatique et les multimédias.
Les résultats ne sont pas encore publiés. «Nous avons juste un aperçu pour le moment, l’étude complète sera présentée lors de la MasterClass jobs.lu au HR Factory du 9 juin prochain», annonce-t-il. En matière de recrutement, ce sont les jobboards qui ont la cote. «89% des participants déclarent utiliser les jobboards comme source de candidature, dont plus de 60% comme premier choix», déclare-t-il. Toujours en premier canal utilisé mais loin derrière on retrouve les portails carrières des entreprises (16%), le networking (11%) et les réseaux sociaux (8%). «Ce qui est frappant, c’est que seulement 4% des répondants utilisent les rubriques emploi des journaux papiers comme premier outil pour leur recherche d’emploi», dit-il. Selon lui, «il y a clairement une confirmation de ce que tout le monde soupçonne depuis un certain nombre d’années: il y a une nette évolution vers le digital ». Pour Rik Hülser, ce n’est pas étonnant que les plateformes en ligne soient les plus utilisées, du fait de leur accessibilité, de leur gratuité et de leur facilité d’utilisation.
Dans la partie bien-être au travail et fidélisation de l’employé, l’étude a mis en avant que le plus important pour un candidat pour l’acceptation d’un poste ce sont les missions confiées et perspectives d’évolution, et la perception suite à l’entretien. Ces deux critères représentent chacun près d’un tiers des premiers choix des répondants. Ensuite, ce qui pousse quelqu’un à rester dans une entreprise, c’est l’ambiance et l’esprit d’équipe que l’on peut trouver en son sein. L’étude a également révélé ce qui motive un candidat à postuler à une offre d’emploi. «Pour 62% des répondants, le contenu de l’annonce prime. Il est donc important pour les entreprises d’être précises sur les fonctions du job à pourvoir, ce qu’ils attentent d’un candidat au niveau de ses compétences et expériences», explique-t-il.
 
Les enjeux du recrutement aujourd’hui
Il y a désormais une évolution du marché luxembourgeois et de nouveaux secteurs se développent, comme celui de l’IT. «Nous sommes dans un marché concurrentiel où l’offre de candidats peut être assez limitée pour certains secteurs et types de postes. Il est donc important pour les entreprises, à la fois, d’attirer les candidats en travaillant leur présentation, leur image de marque, mais également en mettant en avant les avantages et les moyens mis à leur disposition pour travailler», déclare Rik Hülser.
En plus de cette expertise, les entreprises ont la possibilité de demander à jobs.lu une analyse plus personnalisée de l’étude par rapport à leur domaine d’activité. «Cela leur donnera des arguments clés pour attirer, recruter et fidéliser leurs talents», conclut-il. Nous attendons dès lors avec impatience la présentation approfondie des résultats. Rendez-vous le 9 juin au HR Factory.