Domaine Thermal de Mondorf

Le Domaine Thermal de Mondorf n’est plus à présenter. Wellness, Club, Thermes, Parc Hôtel et surtout son caractère exclusif en font le symbole du bien-être au Grand-Duché. Nous avons rencontré son président et son nouveau directeur qui nous ont confié leurs petits secrets sur les nouveautés qui pourraient bien voir le jour prochainement.
Monsieur Hammelmmann, vous avez de nombreuses casquettes. Pourquoi avoir aussi endossé celle de président du Domaine Thermal de Mondorf-les-Bains?
Le Domaine Thermal de Mondorf n’est pas le premier établissement public que je préside. J’ai accepté ce poste car la forme juridique m’est extrêmement sympathique: il appartient à l’Etat mais est géré selon le droit privé, ce qui permet de travailler uniquement et efficacement sur l’objet social sans devoir “servir” les actionnaires. J’ai appris à connaître le Domaine en tant que membre du conseil d’administration, puis ai accédé à la fonction de président suite au malheureux décès de mon prédécesseur.
Je nourris une relation quasi-effective avec le Domaine Thermal parce que enfant, je me promenais dans le magnifique parc de Mondorf dans lequel il se situe, et faisais des tours en barque sur la Gander. J’y ai été invité à plusieurs reprises par Affi Scherer (ndlr: président honoraire du Conseil supérieur des sports), et y ai vécu les différentes étapes de la restauration du Domaine.
Monsieur Plumer, vous venez d’être nommé récemment directeur du Domaine Thermal de Mondorf. Pouvez-vous rapidement nous retracer votre parcours professionnel?
J’ai 42 ans, je suis marié et ai deux enfants. J’ai fait mes classes au lycée classique d’Echternach et de Diekirch, et ai étudié à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich dans le domaine de l’ingénierie et de l’électrotechnique, avec comme spécialisation les technologies biomédicales. J’ai travaillé un an à l’Ecole polytechnique puis j’ai été nommé chef de projet au CRP Henri Tudor dans le département Santec à mon retour au Grand-Duché. Le département Santec se consacre à tout ce qui touche aux technologies de la santé. J’étais en charge de projets de recherche, de recherche doctorale de même que de différents types de recherche d’innovation dans différents domaines, notamment dans l’informatique pour le secteur de la santé et des technologies biomédicales, avant de devenir directeur du département en 1996. Je suis également devenu membre du comité de direction en 1997.
J’ai été élu directeur du Domaine Thermal en 2009 avec effet au 1er janvier 2010.
Vous exercez cependant toujours au CRP Henri Tudor, est-ce exact?
Je travaille effectivement encore à mi-temps ici (ndlr: interview réalisée au CRP Henri Tudor) étant donné qu’il me reste encore beaucoup de travail à effectuer avant que je ne me consacre à plein temps au Domaine Thermal dès le mois de mai. Tout cela ne m’empêche pas de me plonger dans le fonctionnement du Domaine Thermal très grand et très complexe, de déceler les problèmes éventuels et les priorités à mettre en œuvre.
Et quelles sont les priorités à mettre en œuvre?
Paul Hammelmann et Pierre Plumer: Il s’agit de mettre en place une stratégie pluriannuelle sur le positionnement du Domaine Thermal dans le futur en tenant compte des quatre entités qui le composent. Il faut tout d’abord considérer chacune de ces entités à part, d’un point de vue comptable, et analyser les résultats de chacune d’elle pour y dégager les priorités individuelles, les investissements à réaliser et l’approche client à privilégier. Nous pensons qu’il est primordial pour un Domaine Thermal tel que le nôtre, unique au Grand-Duché et dans la région, de proposer un service au client très poussé. Nous devons évaluer un certain nombre d’opportunités, nous poser notamment la question qui consiste à savoir si nous voulons davantage cibler les familles. Le Domaine Thermal est souvent perçu comme hostile aux enfants alors que nous avons pourtant des garderies! Pouvons-nous cependant envisager d’installer un toboggan dans les piscines? Il s’agit de trouver un juste milieu pour attirer une nouvelle clientèle sans nuire à notre clientèle existante, bref bien évaluer la situation.
Ce qui est certain, par contre, c’est notre souhait de nous diriger davantage vers des concepts scientifiques et médicaux dans l’espace “cures”, comme celui de l’EBM (ndlr: Evidence-Based-Medecine ou médecine factuelle), par exemple, ou encore le “Gold Standard” (ndlr: test de référence) et ce, pour accroître encore notre image.
Qu’est-ce qui fait que le Domaine Thermal de Mondorf est unique, comme vous l’évoquiez à l’instant?
Paul Hammelmann et Pierre Plumer: Le Domaine Thermal de Mondorf est un véritable bijou qui appartient à tous les résidents du Grand-Duché. Certes, il y a des améliorations à faire, mais nos prestations sont formidables, nos collaborateurs très compétents et enthousiastes. Tout d’abord le Domaine Thermal de Mondorf est le seul établissement pourvu d’une piscine thermale au Luxembourg. Les saunas sont très compétitifs et très agréables. Inédit, le Salounge est une grotte à sel dans lequel l’air enrichi en sel, donc riche en iode et oligo-éléments. Cette nouvelle application de bien-être offre un microclimat d’air salin qui, lors d’utilisations fréquentes, constitue une méthode excellente pour purifier de manière efficace les voies respiratoires ainsi que la peau, et aide à renforcer le système immunitaire. Autre sauna hors du commun que nous venons d’inaugurer, basé sur le mélange des éléments du yoga et de la méditation, le sauna Sointi ; il n’y en a que deux en Europe. Le fitness est gigantesque et n’a lui non plus pas d’équivalent dans le pays. Bref, outre nos infrastructures très complètes – comprenant la restauration-hôtellerie, le club, les thermes et le wellness -, le splendide parc de 40 ha et notre service au client de pointe, nous nous distinguons par nos concepts novateurs.