Qualité, transparence, respect et honnêteté
Le 2 mai 2013, la Compagnie d’assurances contre les risques d’incendie fondée en Suisse célébrait ses 150 ans. Aujourd’hui, le groupe Bâloise est représenté dans huit pays; en 1938, alors que son extension géographique était à son maximum, il était présent dans 100 localités internationales. Même lorsque les besoins des clients changent, l’assureur suisse reste fidèle à son leitmotiv: la sécurité.
Interview de Romain Braas, administrateur – directeur général de Bâloise à Luxembourg.
Monsieur Braas, si vous deviez décrire la Bâloise à un profane, comment le feriez vous?
La Bâloise est une compagnie traditionnelle d’assurances. Offrant des assurances au Grand-Duché depuis 1890, elle s’est solidement ancrée dans le tissu économique et social du pays. Aujourd’hui, comme à l’époque, nous nous distinguons par de multiples atouts. Notre stratégie est la sécurité, inséparable de nos valeurs: suisse – innovant – partenaire. Qualité, transparence, respect et honnêteté sont des valeurs qui nous guident dans nos démarches. Nous voulons que nos clients se sentent en sécurité et nous les accompagnons au quotidien en combinant de la prévention intelligente à l’assurance. Entre autres, nous organisons tous les vendredis 13 des actions concrètes pour sensibiliser les passants à des sujets particuliers liés à la sécurité comme, par exemple, aux rayons de soleil ou aux profils des pneus.
Prévention et assurance sont donc deux volets indissociables pour Bâloise Assurances?
Oui, grâce à une culture d’entreprise orientée vers le client, ce sentiment de sécurité ne se limite pas à la souscription d’assurances. Tous nos collaborateurs assument une responsabilité directe et s’engagent activement. Notre philosophie d’entreprise permet à chacun de se réaliser dans son métier tout en participant à une vision commune: la sécurité de nos clients. Depuis 2008 nous avons entamé cette nouvelle étape dans notre positionnement stratégique, le ‘Monde de sécurité Bâloise’. En complément au dédommagement classique de nos clients après la survenue d’un sinistre, nous les aidons pro-activement à minimiser les risques du quotidien et nous contribuons ainsi à une amélioration de leur qualité de vie.
Markus von Escher, secrétaire général du groupe a dit: «Avec la Bâloise, ce sont 150 ans d’histoire du risque qui sont contés». Quel serait votre résumé de l’histoire?
Sans faire un historique détaillé, notons que Bâloise Assurances a joué un rôle de pionnier dans de nombreux domaines: nos confrères suisses ont créé le ‘bulletin vert’ permettant les paiements standardisés dans les années 1930, notre maison-mère était la première entreprise à publier un journal interne et elle était également la première compagnie d’assurance à introduire une centrale téléphonique en Suisse. Son histoire est certes aussi celle du risque et de grands sinistres, y compris les guerres ou le naufrage du Titanic, qui a coûté au groupe l’équivalent d’une année de primes de la branche transport. Mais avant tout, la Compagnie a toujours été le partenaire d’entrepreneurs remarquables, elle s’est distinguée par ses collaborateurs engagés et des acquisitions majeures lui ont permis de se développer davantage. La Bâloise n’a pas été épargnée par les crises, mais sa survie n’a jamais été mise en danger. Pour découvrir plus d’anecdotes, je vous invite à visiter notre site Internet www.baloise.lu.
Pourquoi avoir choisi en 2013 une campagne publicitaire inspirée de contes célèbres et faisant apparaître des personnages comme le Capitaine Crochet et Peter Pan?
A travers cette campagne moderne et créative, nous soulignons notre engagement stratégique envers nos clients avec des émotions positives. Nous voulons les rendre attentifs aux risques et en combinaison avec nos produits d’assurances, nous les sécurisons au quotidien. Nous voulons que nos clients se sentent forts, prêts à croquer la vie à pleines dents. Dans cette optique et afin d’honorer également l’année d’anniversaire du groupe, nous avons choisi des images inattendues: les contes de fée, qui nous rappellent des moments précieux de notre enfance.
Les journaux luxembourgeois sont remplis d’articles sur la crise économique et de troubles politiques qui secouent actuellement les institutions du pays… Comment voyez-vous l’impact sur les compagnies d’assurances et en particulier sur Bâloise Luxembourg?
Face aux séquelles de la crise financière, le Luxembourg et ses entreprises se trouvent d’ores et déjà exposés à des défis inédits. Des plans d’austérité mis en place, le risque d’insolvabilité pesant sur plusieurs pays d’Europe, une crise politique nationale –le Grand-Duché est loin d’être à l’abri-, mais Bâloise Luxembourg défend solidement sa position sur le marché luxembourgeois. L’avenir de la place financière sera certes marqué par les exigences de solvabilité renforcées ou encore les accords de Bâle III applicables aux banques. Bâloise Luxembourg compte aujourd’hui plus de 230 employés et nous avons connu une croissance de plus de 50% de nos effectifs en cinq ans. Nous avons réalisé un excellent résultat pour l’année 2012, ce qui nous a permis de défendre et de consolider notre place sur le marché national. Tout en tenant compte des perspectives économiques nationales, nous restons confiants pour l’avenir.