Soludec garde la satisfaction du client à l’oeil
Créée en 1949, Soludec fait partie du paysage luxembourgeois de la construction depuis plus de 60 ans. Aujourd’hui, la Société Luxembourgeoise d’Entreprises et de Construction ouvre ses portes à LG Magazine pour se présenter par les voix de Jacques Brauch, nouveau directeur général, et de Mady Lellé, chargée d’affaires pour Soludec Development, la branche promotion de Soludec.
Soludec détonne un peu au milieu de ses voisins qui s’alignent dans le Parc d’activité Gadderscheier à Differdange. Coincé entre deux bâtiments presque anodins et face à un immense bloc de tôle gris et bleu, Soludec s’impose avec un bâtiment rectangulaire aux allures modernes qui combine béton et verre et qui impose des carrés de verdure sur son parking. A l’intérieur, l’ambiance reste la même: architecture soignée, design épuré, voiles en béton apparent, sols en chêne, portes vitrées et parois en bois.
A la direction depuis quelques mois maintenant, Jacques Brauch nous présente la Société Luxembourgeoise d’Entreprises et de Construction, alias Soludec, «créée en 1949».
Si Soludec est surtout connue pour ses prestations dans le secteur tertiaire, les bâtiments publics et les bureaux, sa toute première activité était à l’origine centrée sur la construction d’usines pour le secteur sidérurgique du pays. Par la suite, Soludec devient membre du groupe GMH en 1985 et diversifie de plus en plus ses activités jusqu’à œuvrer désormais dans l’ensemble du secteur de la construction. Bâtiments industriels, ouvrages d’art, banques, bureaux, écoles, CIPAS, habitations ou immeubles résidentiels, depuis 30 ans, Soludec gère tous les corps de métiers d’entreprise générale de construction en réalisant des ouvrages clé en main.
Basée initialement à Luxembourg-ville, la société a déménagé à Strassen en 1988 avant de venir finalement s’installer à Differdange en 2003.
Si son ancrage au Grand-Duché de Luxembourg représente son activité principale, Soludec a également des ambitions qui traversent les frontières. Ainsi, elle est présente au Moyen-Orient et, depuis 2008, en France via une filiale basée à Metz.
Aujourd’hui, Jacques Brauch ne dirige pas moins de 400 salariés qui travaillent sur une multitude de chantiers aussi nombreux que divers à travers le pays. Il cite d’ailleurs avec plaisir quelques exemples de travaux tels que l’Université “Maison du Savoir“ à Belval, ou encore une piscine à Hosingen, des ponts à Insenborn, un lycée technique à Grevenmacher, un bâtiment de bureau à Betzdorf, le Centre Régional pour Creos à Roost ainsi que des résidences à travers tout le pays.
Ingénieur civil de formation, Jacques Brauch a succédé au précédent directeur général de Soludec, Joseph Baustert, en mars dernier, devenant alors le quatrième directeur de Soludec. Ainsi, en 60 ans d’existence, Soludec n’a connu que quatre dirigeants différents, gage, selon Jacques Brauch, de la «stabilité et de la pérennité de la société au fil des décennies».
Faire rimer construction durable avec prix raisonnable
Mais Soludec, c’est aussi «une entreprise très avant-gardiste, qui veille toujours à innover dans tous les secteurs», rappelle Mady Lellé, chargée d’affaires pour Soludec Development, la branche promotion du groupe Soludec.
Face à une évolution marquée du secteur du développement et de la construction durable, Mady Lellé indique que le respect des règles environnementales et l’aspect développement durable sont des facteurs primordiaux à prendre en compte notamment dans le secteur de l’habitat.
Autant de valeurs qui sont mises en œuvre par Soludec pour leurs constructions d’appartements de standing et la réalisation en cours de maisons unifamiliales de haut standing répondant à la classe énergétique B.
A Belval, Soludec a acquis trois lots pour des constructions d’au moins 130 unités (maisons et appartements) de standing.
Présentés à la foire du logement qui aura lieu à la fin du mois de septembre, ces derniers bâtiments, dont la construction commencera en 2013, seront, eux, tous notés d’un A en ce qui concerne leur classe énergétique, plaçant ainsi Soludec dans un rôle de précurseur face à l’échéancier proposé par les ministères du Logement et de l’Economie.
En plus de 60 ans, Soludec a bien pris conscience de l’importance que représente la construction durable aux yeux des clients. «L’intérêt des gens est complètement différent, tout comme il n’y a plus aucune comparaison possible entre les constructions d’hier et d’aujourd’hui», témoigne Jacques Brauch, nous révélant ainsi que l’arrivée de la construction durable ne concerne pas que les matériaux ou la manière d’ériger un bâtiment mais touche également à bien d’autres aspects, que ce soit en matière de confort ou d’architecture.
«L’objectif de Soludec est de construire des bâtiments de classe A de qualité tout en restant raisonnable sur les prix», assure Mady Lellé. Et Jacques Brauch de conclure: «Nous gardons toujours à l’œil la satisfaction des clients».