«Nos clients ont l’âme verte»
Global Facilities, présent sur le marché luxembourgeois depuis 2001, fête cette année ses 10 ans. L’occasion de revenir sur les missions de cette entreprise de facility management avec Patrick Rassel, son directeur et président du comité de direction, et Robert Deltour, chef de service et membre du comité de direction.
Photo : Christophe Olinger
Global Facilities fête cette année ses 10 ans, pouvez-vous revenir sur une présentation de votre entreprise et de ses différentes missions?
Robert Deltour: Global Facilities couvre tous les domaines du facility management, ici, au Grand-Duché. C’est-à-dire que nous assurons la gestion des bâtiments et infrastructures que ce soit pour une maintenance de la technique, des infrastructures ou même au niveau du personnel. En fait, nous assurons tous les services qui ne concernent pas le corps business du client, c’est-à-dire tous les services annexes. Cela va de l’accueil au service courrier en passant par le déménagement interne, l’archivage ou le scanning.
Si, un client nous confie l’accueil de sa société, nous définissons avec lui ce qu’il veut, les procédures et les niveaux de qualités à atteindre, et nous assurons par la suite ces prestations sous notre seule responsabilité, ce qui garantit à nos clients une qualité de service constante.
Nous agissons également dans le domaine de l’isolation thermique des bâtiments grâce à des ingénieurs qualifiés et des outils qui nous permettent d’analyser les performances des bâtiments dans le but, par exemple, de délivrer des certificats de performances énergétiques lors d’une vente ou, tout simplement d’initier une société et ses employés à l’utilisation rationnelle de l’énergie.
Passeport énergétique et isolation thermique sont des termes qui nous sont désormais familiers. Pouvez-vous nous en dire plus quant à cette initiation à l’utilisation rationnelle de l’énergie?
Robert Deltour: Dans le cadre de toutes les activités que nous assurons, surtout au niveau technique, la gestion des énergies est le domaine qui prédomine actuellement. Nous sommes tout à fait conscient que la gestion et l’économie d’énergie commencent à devenir une véritable préoccupation pour les communes et les administrations. C’est pourquoi nous offrons les services nécessaires à ce niveau.
Dans le cadre des méthodes d’“Energy performance contracting“, nos ingénieurs agissent en plusieurs temps.
Tout d’abord, ils se rendent sur les sites afin d’analyser les consommations, mais aussi les besoins énergétiques de nos clients. Sur base de cette analyse, ils détectent les points faibles, à savoir les postes qui ont une influence directe sur la consommation du bâtiment.
Ensuite, ils procèdent à une adaptation et une amélioration des programmes d’utilisation et installations afin d’arriver à une consommation optimale des processus selon leurs besoins et ceux du bâtiment.
Enfin, par la suite, ils analysent également l’amélioration finale par rapport aux coûts que cela engendre. En effet, il n’est pas toujours dit que les effets escomptés sont au rendez-vous.
Patrick Rassel: Bien sûr, toutes ces améliorations sont vaines si l’utilisation faite par les utilisateurs n’entre pas en adéquation avec les nouveaux systèmes.
Ainsi, lorsque nos ingénieurs interviennent dans ce type de contrat, ils ne manquent pas de former et sensibiliser les utilisateurs.
Depuis quand Global Facilities propose-t-il ce service?
Patrick Rassel: Depuis toujours, mais il n’a jamais vraiment été demandé car, jusqu’à récemment, les coûts des énergies étaient plutôt bon marché et les performances énergétiques n’étaient pas vraiment à l’ordre du jour.
Cependant, depuis un an environ, nous constatons un intérêt grandissant pour l’environnement et pour les réductions des gaz à effet de serre, surtout de la part des communes et des administrations. Il est principalement dû à une volonté politique qui se propage par la suite au niveau des communes grâce aux bourgmestres, échevins et conseillers communaux qui sont souvent députés et qui ont eux-mêmes voté les lois.
Il n’est, par ailleurs, pas utile de préciser à quel point les coûts des énergies ont augmenté.
Il s’agit donc d’un objectif surtout financier?
Patrick Rassel: Non, il serait faux de dire que les clients qui engagent ce genre de démarches ne le font que par souci financier. Au contraire, nous constatons un intérêt grandissant pour l’environnement et pour les économies de CO2. Nos clients ont l’âme verte.
De plus, pour les communes qui s’engagent dans ce type de processus, il s’agit surtout d’essayer de montrer l’exemple à leurs citoyens dans le cadre de la préservation de l’environnement.
Enfin, il ne faut pas négliger les nouveaux emplois que peuvent créer ce regain d’intérêt pour l’écologie. Plusieurs mairies peuvent désormais faire appels à des spécialistes, des experts et des consultants qui conseillent et sensibilisent les habitants d’une commune.