PrivateBanker fait le point sur le secteur bancaire
L’évènement phare du secteur de la banque privée, PrivateBanker, a eu lieu pour la troisième année consécutive à la fin du mois mars. Pour cette nouvelle édition, plus de 360 banquiers privés, directeurs de family offices, gérants de fortune et autres spécialistes du secteur étaient présents.
A travers le premier panel de la journée, modéré par Etienne Hirsch, directeur associé d’Ernst & Young, les panélistes ont pu exprimer leurs vues sur la compétitivité de la place financière luxembourgeoise en matière de gestion de fortune. Après un bref rappel historique sur le positionnement du pays, ils ont axé leur débat sur les éléments de différentiation et les enjeux de développement du secteur.
Olivier Maréchal, Partner Advisory & Consulting de Deloitte, a, par la suite, proposé aux panélistes qui l’entouraient de débattre sur les principaux leviers de développement d’activité à l’international, en soulevant notamment la question de l’origine des clients. La croissance doit-elle venir de nouveaux clients en provenance de nouveaux marchés ou peut-elle encore provenir de la clientèle existante? Ensemble, les panélistes ont également discuté de l’importance des produits et services offerts, mais également de l’aspect RH qui pouvait influer sur le développement à l’international.
Les dix dernières années ont indiscutablement été un challenge pour les banquiers privés, avec un marché hostile et extrêmement volatile, des taux d’intérêts bas et des clients frileux préférant effectuer des placements très sûrs, dans l’immobilier par exemple. Ces facteurs, combinés aux coûts de régulation, forcent les banquiers privés à réagir en adaptant leurs business models.
Alain Picquet, Head of Advisory et deputy manager de KPMG, a ouvert le troisième panel de la journée sur ce constat pour faire réagir les panélistes qui avaient pris place à ses côtés. Ils sont ensuite allés plus loin en abordant les problématiques de transparence fiscale dans le cadre du passage de la banque privée offshore à on shore.
Un point a particulièrement attiré l’attention de l’audience, celui du Devoir de Confidentialité comme nouvelle stratégie de développement spécifiquement adaptée pour le Luxembourg si le secret bancaire venait à être levé.
Une journée, quatre sessions
Le panel final de la journée, placé sous la modération de Serge Krancenblum, CEO de SGG, a traité des menaces et opportunités que présentent les nouveaux marchés dits “exotiques“ en revenant notamment sur les efforts indispensables pour maintenir un niveau de compétitivité suffisant pour ces nouveaux marchés, mais aussi sur l’importance de l’évaluation risques, indispensable pour aborder ces marchés en toute sécurité.
La journée a été entrecoupée par quatre sessions de masterclass, pour lesquelles chaque participant avait le choix entre trois interventions différentes, sur des thèmes allants du “développement d’une activité en garantissant la qualité du prospect ou client à l’international“, aux “produits structurés: comment la transparence fiscale permet-elle une performance améliorée“, en passant par “l’importance des initiatives RH pour faire face aux changements stratégiques internationaux“.
Communiqué par Farvest