ARGEST, le partenaire de votre sécurité

Quand il s’agit d’élaborer un environnement sain et sécurisé pour tout un chacun sur un chantier ou dans des bureaux, d’aucuns se retrouvent bien souvent face à une tâche laborieuse. ARGEST s’est donné pour mission de faciliter cette dernière. Grâce à une offre à 360°, elle se constitue partenaire des entreprises et institutions publiques souhaitant se conformer à la loi et augmenter leur résilience en cas de crise. Guy Siebenaler, directeur, nous détaille toutes les possibilités de l’accompagnement signé ARGEST.

 

Pouvez-vous présenter ARGEST : son organisation, ses services, ses missions,… ?

Depuis bientôt 30 ans, nous accompagnons nos clients tout au long de la vie de leur bâtiment. Pour ce faire, notre bureau, qui regroupe une trentaine d’ingénieurs et d’architectes, a pour cœur de métier la gestion de projet. Au fil des années, notre expérience sur divers chantiers nous a permis d’adapter nos activités afin de répondre toujours mieux aux besoins du secteur. Parmi les aspects qui nous ont demandé beaucoup d’attention se trouve l’accompagnement de nos clients dans les domaines de la sécurité et de la santé. Nous en avons fait l’une de nos spécialités et nous sommes désormais capables de guider le salarié désigné ou le délégué à la sécurité dans son travail qui peut parfois être compliqué à appréhender en raison de la complexité juridique de certains sujets – notamment la mise en place de l’organisation, les changements du cadre légal ou des normes – et du temps limité dont il dispose. Un bon exemple est la nouvelle loi sur l’accessibilité des bâtiments publics qui constitue une tâche énorme pour les communes.

Préparons-nous aujourd’hui à ce qui pourrait arriver demain

Notre clientèle est très large : font autant appel à nous de moyennes et grandes entreprises que des institutions publiques. Par exemple, nous nous occupons du pilotage du futur Centre Hospitalier de Luxembourg et avons géré la sécurité sur les chantiers de la Bibliothèque nationale du Luxembourg mais aussi des éoliennes qui poussent à travers tout le pays. En outre, de nombreuses administrations communales bénéficient de nos services. Si pour ces demandeurs les missions peuvent être variées, l’origine de la sollicitation est très souvent la même : la loi exige que les acteurs des secteurs public et privé assurent eux-mêmes la sécurité et la santé de leurs équipes, mais cela est bien souvent plus facile à dire qu’à faire. La plupart des bourgmestres désignent un délégué à la sécurité auquel incombe la tâche de la gestion du service de sécurité, mais celui-ci n’a souvent que peu d’expérience dans ce domaine. Notre rôle est donc d’accompagner ces mandatés dans l’exécution de leur mission aux multiples facettes en tant qu’experts externes.

Nous sommes en mesure d’assurer un tel service grâce, entre autres, à notre connaissance pointue du cadre législatif de tous les aspects sécuritaires. En tant que membre de l’OAI, nous bénéficions d’une veille réglementaire permanente. De plus, nos équipes sont constituées d’experts dans des domaines très diversifiés et nous accueillons régulièrement de nouveaux spécialistes pour encore peaufiner notre savoir-faire. Nous accordons également une part importante de notre budget à la formation professionnelle continue de notre personnel. Par exemple, un collaborateur s’est récemment spécialisé dans l’appréciation des risques psychosociaux.

 

Comment s’effectue la prise en charge de la sécurité générale par ARGEST ?

Avant toute chose, nous échangeons avec le demandeur afin de déterminer son degré d’implication dans la gestion de la sécurité et de la santé autant sur le terrain qu’en interne. Si certains savent exactement ce dont ils ont besoin, une grande partie est perdue face à ce sujet complexe. Nous opérons alors un premier audit que l’on pourrait qualifier d’organisationnel: son objectif est de comprendre le fonctionnement de l’entreprise ou de l’institution. À partir de ses résultats, nous identifions les éventuelles irrégularités légales qui auraient pu passer inaperçues. À ce stade, nous voulons véritablement offrir un point de vue plus clair au responsable afin qu’il comprenne l’état des lieux que nous dressons, sa concordance avec les lois et normes en vigueur et les ajustements nécessaires le cas échéant.

Nous réalisons ensuite un second audit plus poussé en entreprise qui permet cette fois d’analyser des éléments d’infrastructure comme les installations de sécurité, l’organisation des espaces, l’affichage des sorties de secours, etc. Il est important de préciser que nous ne sommes pas un bureau de contrôle. Notre rôle n’est ni de taper sur les doigts de nos clients, ni de pointer ce qui ne va pas en leur fournissant un délai dans lequel tout doit être corrigé. Nous nous considérons plutôt comme un partenaire qui se fixe pour objectif d’apporter des solutions concrètes et de coordonner leur mise en place.

 

Dans un contexte de crise, que cette dernière soit sanitaire, immobilière ou multiple, en quoi les services d’ARGEST peuvent-ils se révéler particulièrement utiles ?

Nous sommes capables d’analyser la résilience de toutes sortes d’organisations et d’infrastructures. C’est ce qu’on appelle le « Business Continuity Management » (BCM). La pandémie de Covid-19 a mis en lumière ce domaine d’activité. Le gouvernement notamment l’a beaucoup développé avec des initiatives telles que « Communes résilientes » qui ont pour but la réduction des différents risques et la construction d’une société plus résiliente. Cette initiative a permis de sensibiliser bon nombre d’administrations communales à la gestion de crise en général, pas uniquement du Covid-19. Le Luxembourg, entre autres, a durement constaté les conséquences du changement climatique sur les précipitations plus importantes et plus fréquentes qu’il y a quelques années. Frapper à notre porte permet aux dirigeants de nos villes d’obtenir une meilleure connaissance de leur résistance en cas d’inondation – ou d’autres situations critiques telles qu’une cyberattaque – et de disposer d’un accompagnement complet pour l’élaboration et l’exécution de plans de continuité des activités.

Nous nous considérons comme un partenaire qui se fixe pour objectif d’apporter des solutions concrètes et de coordonner leur mise en place

Il est essentiel selon nous de faire comprendre à nos clients qu’il vaut mieux prévenir que guérir. Par exemple, quelques communes ont déjà fait appel à nous pour analyser leurs dispositifs de protection en cas d’attaque dans une école. Si cela peut paraître dramatique, il ne faut pas croire que ça ne peut se produire qu’aux États-Unis ou chez nos voisins français. Y penser maintenant, c’est protéger nos enfants d’un danger peut- être minime mais pour autant bien réel. N’attendons pas toujours un drame pour réagir. Et cette philosophie peut s’appliquer à bien des crises, qu’elles soient globales, comme les pandémies mais aussi le blackout ou le terrorisme, locales, telles que les incendies, ou personnelles dans le cas du harcèlement en milieu professionnel ou d’un accident impactant la mobilité d’un collaborateur.

Le BCM constitue donc un élément central de notre offre qu’il ne faut pas négliger. Il représente une étape complémentaire et indispensable aux deux premiers audits. Préparons-nous aujourd’hui à ce qui pourrait arriver demain.

 

Après avoir effectué ces analyses et évalué les éléments à améliorer, quelles sont les étapes suivantes ?

Il est alors temps de préparer un plan d’action. En ce sens, nous devons prioriser les points qui présentent le niveau de risque le plus élevé. À partir de là, nous envisageons des mesures de gestion de la menace qui peuvent être de différents types et qui sont créées sur mesure. C’est ce qu’on appelle le TOP, qui regroupe les mesures techniques (l’infrastructure en elle-même), organisationnelles (les procédures et plans de continuité des activités) et personnelles (formations, santé physique et mentale des employés).

Une fois toutes ces solutions développées, nous les budgétisons et il revient au salarié désigné ou au délégué à la sécurité, ensemble avec son responsable, de décider ce qui sera retenu pour être mis en place. Nous l’assistons ensuite dans l’application des mesures retenues.

À ce stade, nous avons procédé à toutes les étapes importantes de notre offre, mais celle-ci ne s’arrête pas là pour autant. Elle est en réalité cyclique : lorsque toutes les réponses aux diverses problématiques du client ont été formulées et appliquées, nous revenons au point de départ en réanalysant les éléments modifiés afin de déterminer si des défaillances subsistent, et ainsi de suite. Nous pouvons réitérer l’opération autant de fois que nécessaire tout au long de la vie du bâtiment et de l’organisation, que ce soit une institution publique ou privée.

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