La santé mentale, élément central de la politique RH de CBL

Le service des ressources humaines de CBL, entreprise générale de construction, s’occupe de l’ensemble de ses travailleurs depuis la gestion de paie jusqu’aux évaluations en passant par les formations. Le bien-être des collaborateurs étant un point important pour la direction, des efforts conséquents en matière d’accompagnement et de sensibilisation sont fournis autour du thème de la santé mentale. Rencontre avec Marguerite Thommes, directrice RH chez CBL à Niederkorn.

 

Depuis sa création, CBL met l’accent sur l’accueil, la formation et l’accompagnement de son personnel. Et la santé mentale des travailleurs fait intégralement partie de la réflexion menée en la matière.

Quelles actions peuvent être mises en place pour prendre soin des collaborateurs ? Comment soigner certaines addictions pour réduire les risques et augmenter la productivité de chacun ? Si la mentalité a évolué ces dernières années, il y a encore un peu de chemin à parcourir.

 

Prévenir les incidents par une gestion responsable

« Nous évoluons dans un secteur qui dépend finalement de beaucoup de facteurs humains », nous indique la directrice RH Marguerite Thommes. Elle poursuit : « il y a beaucoup de « petites secondes » dans une journée de travail durant lesquelles un moment d’inattention ou un coup de fatigue peuvent avoir des conséquences importantes, pour l’entreprise, pour l’avancement du chantier, mais avant tout pour le travailleur ».

Une blessure, une chute, une mauvaise manipulation de charge peuvent vous tenir éloigné de votre métier pendant des mois ! La gestion de la main-d’œuvre sur les chantiers s’en trouve évidemment compliquée, mais cela a aussi des répercussions sur la vie personnelle du collaborateur en arrêt.

En tant qu’employeur de choix, CBL a pour ambition d’offrir une sécurité d’emploi à ses équipes, mais veille également au bien-être de chacun de ses membres

Un travailleur manuel qui maîtrise certaines compétences clés est indispensable pour la bonne réalisation des ouvrages de l’entreprise de construction luxembourgeoise. « L’expertise qu’il a acquise au fil du temps et les formations qu’il a suivies jusque-là nous permettent de nous reposer sur ce savoir-faire et de lui accorder toute notre confiance. Lorsque ce collaborateur vient à se blesser, par imprudence ou inattention, nous sommes alors contraints de le remplacer à son poste. Et ce n’est pas si évident. Mais, par ailleurs, s’il devait être éloigné de son métier pour une durée relativement longue, ou pire, s’il ne pouvait plus exercer le métier dans lequel il excelle pour une blessure trop importante, le collaborateur commencerait à douter, à perdre confiance. Or, nous nous réalisons aussi par notre engagement professionnel. Rester à l’arrêt n’est pas propice à notre épanouissement personnel », précise Marguerite Thommes.

En tant qu’employeur de choix, CBL a pour ambition d’offrir une sécurité d’emploi à ses équipes, mais veille également au bien-être de chacun de ses membres. En ce sens, elle fait appelle au docteur Simon qui accompagne les salariés en formation et sur le terrain. À l’écoute de différents besoins et des réalités de chacun d’eux, des mesures sont prises pour communiquer autour des dangers de certaines mauvaises habitudes. Les Project Managers et le service QSE (Qualité, Sécurité et Environnement) sont également parties prenantes dans cette démarche en suivant, eux aussi, les formations sur le sujet.

 

Un cadre sécurisant pour tous

« Le risque zéro n’existe pas dans notre métier. Toutefois, pour nous en approcher le plus possibe, nous mettons en place le cadre nécessaire à l’exécution de nos chantiers, que ce soit par les équipements de protection individuelle et collective ou par les contrôles internes réalisés par notre service QSE. Nous garantissons donc la sécurité physique de nos collaborateurs et de nos partenaires et fournisseurs », précise la directrice RH.

Une entreprise n’est aussi forte que grâce aux personnes qui y vivent et y travaillent. -Dee Hock-

Pour CBL, il est essentiel que tous les collaborateurs se sentent concernés par l’importance de la question de la santé mentale, qui n’est pas uniquement liée à la consommation abusive d’alcool ou de drogue. Il en va du bien-être d’un collaborateur dans le cadre de son travail, dont la sphère privée fait éminemment partie. Une personne qui se sent bien sera, in fine, plus enthousiaste. C’est une situation « win-win ».

« Et vous, quand est-ce la dernière fois que vous avez demandé à un ou une collègue : comment vas-tu, comment te sens-tu ? C’est là la première étape de la réussite d’un tel plan. Et si sa réponse est difficile à interpréter, n’hésitez pas à l’inviter à passer au service RH qui sera à l’écoute pour l’accompagner », conclut Marguerite Thommes.

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