Un vent nouveau souffle sur Indigo Luxembourg

Indigo Park Luxembourg a récemment changé de directeur après le départ à la retraite de Gérard Jeitz qui était à la tête de la filiale depuis 39 ans. Dimitri Matsoukas, son remplaçant désormais directeur général, revient sur son parcours et présente les nouvelles ambitions de la société sur le sol grand-ducal.

 

Pouvez-vous brièvement présenter votre parcours chez Indigo ?

J’ai effectué une formation d’architecte d’intérieur à l’Université Saint-Luc à Liège. Une fois mes études finies, je me suis lancé en tant qu’indépendant, avant de travailler successivement pour plusieurs entreprises au Luxembourg. J’ai pu évoluer dans la direction commerciale puis dans la gestion opérationnelle. J’ai ensuite tout arrêté pour prendre une année de repos et en profiter pour voyager.

C’est par l’intermédiaire d’un bureau de recrutement que l’on m’a proposé le poste de directeur adjoint de la filiale d’Indigo au Grand-Duché, avec la mission de remplacer Gérard Jeitz une fois qu’il aurait pris sa retraite. Je suis entré en fonction en février 2023 comme directeur des opérations, ce qui reste le meilleur écolage pour comprendre comment fonctionne une entreprise, et j’ai repris les rênes de la société en novembre suite au départ de notre ancien directeur.

Notre maison mère à Paris a pour vision de dérouler dans l’ensemble de ses filiales sa stratégie multi-clients (clients publics, B2B & particuliers) dans tous les modes contractuels (prestation de service, concessions, baux, pleine propriété). J’ai été choisi pour mon ancrage local et mon expérience commerciale auprès des villes mais aussi fortement orientée vers la gestion de projets et les relations B to B.

 

Quelle est votre vision et les objectifs que vous souhaitez atteindre pour les années à venir ?

Afin de répondre aux besoins actuels de mobilité, nous nous devons de trouver de nouveaux projets dans un marché ou peu de nouveaux contrats publics sont possibles (marché de renouvellement). Nous souhaitons travailler en amont auprès des promoteurs qui sont confrontés au défi de quantifier et de valoriser adéquatement les capacités des parkings et de leurs développements. Le potentiel est là. Nous avons déjà entrepris les démarches et avons signé de nombreux nouveaux contrats en fin d’année dernière pour des infrastructures allant de 200 à 2.000 places.

De plus, et en corrélation avec cette vision, nous avons pour objectif de transformer les places de stationnement dans les immeubles de bureaux en places publiques afin de valoriser les bâtiments après les heures de travail par exemple.

Par ailleurs, nous souhaiterions proposer différentes offres supplémentaires : réservation de places de parking pour des événements culturels ou sportifs, mise en place de tarifs spéciaux durant les pauses de midi, ajout de services sur nos parkings comme des prêts de parapluie, de câbles de chargement, un service voiturier dans le centre-ville, etc.

En parallèle, il va de soi que nous continuons à travailler aux côtés des villes et communes pour leur offrir le même service de qualité que nous proposons depuis des années, enrichi des dernières évolutions, comme INDIGO NEO.

 

Des nouveautés ou des évolutions sont-elles prévues pour l’application INDIGO NEO ?

Oui. Cette application est déjà très bien adoptée au niveau des consommateurs individuels (>20% de part de marché en voirie à Luxembourg-Ville entre autres). Nous souhaitons étendre son champ d’application au niveau professionnel afin que les entreprises aient plus de facilité pour gérer leur flotte de véhicules. Prenons l’exemple d’une société de construction qui possède des dizaines de camionnettes devant se garer dans les rues pour divers chantiers. C’est très contraignant de jongler avec les pièces de monnaie, le respect des horaires de stationnement et le temps passé sur chaque chantier. INDIGO NEO pourra apporter davantage de flexibilité aux entreprises.

 

D’autres changements sont-ils à prévoir cette année dans la direction d’Indigo Luxembourg ?

Notre directeur financier actuel, Rafael Rodrigues, compte treize ans d’ancienneté et a gravi les échelons petit à petit jusqu’à ce poste. Il est temps pour lui d’évoluer au vu de son expérience. Il me secondera pour le volet opérationnel. Un nouveau directeur financier nous rejoindra très prochainement. Un tel remaniement a pour but d’amener la filiale luxembourgeoise a un niveau plus élevé et répond à nos nouvelles ambitions.

 

Quelles sont les initiatives mises en place au sein de votre groupe, et particulièrement au Luxembourg, en matière de stratégie RSE ?

La Fondation Indigo œuvre en faveur d’initiatives sportives et culturelles dans les pays où les filiales sont implantées via la Fondation de France. Chaque année, le comité passe en revue différents projets. Nous avons par exemple collaboré avec la Philharmonie. L’an dernier, nous avons soutenu plus de 20 projets. Ce volet d’engagement dans la vie de la cité est important à nos yeux.

D’un point de vue environnemental, nous favorisons les produits d’entretien ou de nettoyage biodégradables, avec les certifications adéquates. Notre sous-traitant dispose de toutes les certifications ISO nécessaires. Nous avons aussi développé les cycloparks, des lieux sécurisés dans lesquels les bicyclettes peuvent être stockées afin de favoriser la mobilité douce. De plus, nous nous tournons progressivement vers le « ticketless » grâce à INDIGO NEO. Tous nos parkings ne sont pas encore équipés de lecteurs de plaque mais nous les rénovons petit à petit.

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