AC Automation Center: l’informatique communale optimisée

Depuis que l’informatique a infiltré le milieu communal, AC Automation Center s’est fait le partenaire incontournable des administrations en matière d’infrastructures et de sécurité. Fin connaisseur des besoins du service public local, l’intégrateur s’est donné pour mission de maintenir l’outil informatique communal sûr, performant et disponible en toutes circonstances. Philippe Gallina, son directeur général, revient sur les atouts du modèle développé par la société.

 

Pouvez-vous présenter AC Automation Center en quelques mots?

AC Automation Center a été fondée il y a plus de 50 ans, en Belgique. La société luxembourgeoise, elle, a été créée 10 ans plus tard, quasiment au même moment que le syndicat intercommunal de gestion informatique (SIGI) et simultanément à l’émergence de l’informatique communale. Depuis toutes ces années, notre mission est d’accompagner les communes dans leur développement informatique. Le SIGI, d’un côté, développe les outils logiciels propres aux métiers communaux et AC, de l’autre, finance, fournit, intègre et assure le support des infrastructures informatiques et de sécurité nécessaires à leur fonctionnement. Par extension, nous proposons également nos services à toutes les entités qui relèvent de l’instance communale, qu’il s’agisse des écoles fondamentales, des syndicats intercommunaux, des offices sociaux, des centres culturels ou sportifs ou encore des maisons relais. Aujourd’hui, notre entreprise est partenaire de plus de 70 communes, de la moitié des offices sociaux du pays et d’une multitude d’écoles fondamentales. Au quotidien, nous assurons la gestion de 8.000 ordinateurs, 400 serveurs, 300 routers, de centaines de pare-feu et quelque 2.000 switches en antennes wifi.

AC Automation Center appartient à All for One Group S.E. Ce groupe, basé à Stuttgart et côté à la bourse de Francfort, génère plus de 450 millions d’euros de chiffre d’affaires; une solidité financière qui apporte à nos clients l’assurance de la pérennité.

Bien que l’entreprise fasse partie intégrante d’un groupe allemand et que ses activités aient débuté en Belgique, AC Automation Center Luxembourg est une société grand-ducale reconnue comme telle par la Chambre de Commerce qui lui a délivré le label «Made in Luxembourg». Nos bureaux administratifs sont situés à Hamm et notre centre technique et logistique est basé à Esch-sur-Alzette. Nous tenons à cet ancrage local qui nous permet d’exercer nos activités au plus proche de nos clients.

 

Comment votre offre de produits et de services se décline-t-elle?

Elle est construite sur trois piliers. Le premier s’articule autour de contrats de location, l’idée étant que les communes louent du matériel, non seulement pour aplanir les coûts, mais aussi pour bénéficier régulièrement d’une réévaluation de leurs besoins et d’une modernisation de leurs équipements pour un budget équivalent. En proposant ce modèle locatif, notre ambition est de maintenir un outil performant et à la pointe de la technologie.

Le deuxième pilier de notre offre repose sur le service helpdesk. Il est fondamental pour AC puisque c’est par ce biais que nous maintenons le haut niveau de service qui nous distingue d’autres intégrateurs IT. Nous accompagnons les communes depuis tant d’années que nous connaissons parfaitement leurs métiers et leurs besoins, ce qui nous permet de résoudre leurs problèmes au quotidien. En moyenne, nous répondons à quelque 10.000 appels par an, mais notre philosophie est de prévenir plutôt que de guérir. C’est pourquoi, heure par heure, notre système de monitoring contrôle la totalité des équipements installés chez nos clients: mises à jour Windows, antivirus, backups, espace sur les serveurs… tout est passé au crible afin d’identifier les risques potentiels.

Enfin, le dernier pilier est le support hardware qui assure l’utilisateur d’une prise en charge, d’un suivi et d’une résolution en cas de panne. Nous nous engageons contractuellement à intervenir dans un laps de temps bien déterminé qui réduit autant que possible la durée d’immobilisation d’un service.

 

Est-il possible de bénéficier de l’un ou l’autre service séparément?

Notre modèle ne laisse rien au hasard pour garantir la fiabilité de l’informatique communale. Si nous devions reprendre la maintenance d’une commune qui a eu recours aux services d’un autre intégrateur, nous serions contraints d’analyser l’équipement mis en place et sa configuration pour nous assurer de pouvoir rendre un niveau de service aussi haut que lorsque nous monitorons ou intervenons sur nos propres équipements. C’est donc plus contraignant, mais pas inenvisageable.

D’ailleurs, au sein de chaque pilier, nous essayons de proposer une offre flexible en fonction des doléances de nos clients. Une commune souhaite louer nos ordinateurs mais faire l’acquisition des écrans par exemple? C’est une option. Une autre ne veut pas d’un contrat de support sur la totalité de son parc d’imprimantes? Nous nous adaptons. S’il est possible de proposer une offre à la carte, notons tout de même que nos clients apprécient avoir un «one-stop shop» qui s’occupe de tout, raison pour laquelle ils optent généralement pour nos standards.

 

La sécurité informatique est votre second domaine d’expertise. Que proposez-vous en la matière?

Notre mission est de garantir que les dispositifs de sécurité sont aux normes et répondent aux menaces que nous connaissons, mais aussi de sensibiliser les responsables politiques et informatiques aux «best practices» qui ne peuvent être négligées, car les communes collectent et traitent des informations confidentielles qui doivent faire l’objet de la plus haute attention. D’ailleurs, la question n’est jamais de savoir si un incident va arriver, mais quand il va arriver. Nous continuerons à marteler ce message dans les années à venir, d’autant plus que le travail à distance, largement répandu depuis la crise du Covid-19, augmente le risque d’intrusion dans un système. C’est pourquoi nous faisons évoluer en permanence notre politique de sécurité en coordination avec CASES Luxembourg et le CIRCL, deux organismes indépendants qui ont réalisé de multiples audits en la matière auprès de nos clients.

 

Quel message adresseriez-vous aux administrations dont vous n’êtes pas encore partenaire?

Les communes qui ne sont pas clientes d’AC sont certainement satisfaites de la collaboration qu’elles ont développée avec leur fournisseur. Néanmoins, je pense qu’AC connaît et comprend très bien le métier communal et cela nous permet de les aider à relever les enjeux de sécurité car, contrairement à celle de ses concurrents, notre clientèle est composée exclusivement d’administrations communales ou d’acteurs publics locaux.

Notre modèle ne laisse rien au hasard pour garantir la fiabilité de l’informatique communale

Par ailleurs, notre société se distingue par sa connaissance des réseaux. Chaque commune dispose d’un bâtiment principal – à savoir le siège de l’administration – et de services disséminés dans d’autres édifices (comme le service technique, l’atelier communal, les maisons relais, les écoles, etc.). Depuis 40 ans, nous élaborons des extensions de réseaux vers ces antennes «extramuros». Cela permet de mutualiser des éléments clés (accès internet, centrale téléphonique, système de gestion des horaires mobiles, etc.) en un seul «centre nerveux» et donc de réaliser des économies d’échelle extrêmement importantes, notamment en éliminant des abonnements et équipements redondants.

Finalement, la troisième corde à notre arc serait notre expertise en ce qui concerne Office 365. Il y a peu, le SIGI a négocié avec Microsoft pour délivrer de telles licences aux communes. Cette suite bureautique, avec ses outils dans le cloud et collaboratifs, présente de nombreuses nouveautés pour les communes qui ont parfois du mal à l’appréhender. Nous bénéficions néanmoins de l’expérience de 70% d’entre elles, ce qui fait que nous avons une bonne idée de ce que pourraient demander les autres.

 

Quelles sont vos perspectives de développement?

La durabilité est une priorité de notre maison-mère et de nos clients, raison pour laquelle notre ambition sera de fournir aux communes des services et des équipements IT plus verts. C’est un objectif que nous comptons atteindre de trois manières: en renforçant nos procédures de recyclage d’équipements, en allongeant la durée de nos contrats de location pour réduire les déchets et en choisissant des équipements moins énergivores qui présentent une faible empreinte carbone (les copieurs Epson qui recourent à l’impression à froid, par exemple). Nous pourrons certainement activer d’autres leviers que ceux-ci dans les années à venir, à mesure que le secteur opérera sa transition.

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