Sanem: Une commune soucieuse du bien-être de ses habitants

Sanem et les localités de Belvaux, Ehlerange et Soleuvre forment ensemble la plus grande commune du canton d’Esch-sur-Alzette. Ce territoire, résolument inscrit dans la modernité et tourné vers le futur, répond aux besoins de ses 18.300 habitants avec des projets d’avenir. Gros plan sur l’engagement de la commune en faveur de l’éducation et des services seniors avec Simone Asselborn-Bintz, bourgmestre de Sanem depuis juillet 2020.

Une vision d’avenir pour l’éducation

Les sept sites éducatifs répartis dans la commune de Sanem (Kannercampus, Bieles-​Post, Ehlerange, Roude Wee, Scheierhaff, Suessem, Zolwer 2000) comptaient 1.693 écoliers au 21 décembre 2022 et 1.421 enfants inscrits dans les maisons relais, soit 84% de l’effectif global ce qui est assez exceptionnel car il n’y a pas de liste d’attente. Pour l’année scolaire 2023/2024, les données sont déjà connues: 162 enfants répartis en 10 classes rejoindront le précoce  avec un accès aux maisons relais. Les préscolaires seront au nombre de 441, les primaires 1.189 (inscrits dans 77 classes) avec un total de 123 intervenants. Ce qui représente au total 1.752 enfants, un nombre en augmentation par rapport à la rentrée précédente. La bourgmestre précise: «conscients de la croissance démographique de la commune, nous avons établi un masterplan éducation 2035 avec un état des lieux de tous les bâtiments scolaires et parascolaires existants. Son objectif est d’établir des projections afin de déterminer les besoins en capacité d’accueil des enfants de la commune d’ici 2035. Il prévoit une croissance maximale de 72% d’écoliers, ce qui implique la construction de trois écoles supplémentaires».

L’exercice vise à planifier de façon détaillée les besoins en structures à moyen et long termes au sein des quatre localités. Les installations connexes comme une piscine ou une salle de sport sont également prises en compte. Une nouvelle maison relais doit être construite à Sanem et le récent quartier de Belval nord devrait accueillir plus d’élèves au vu de son fort développement. «L’implantation et l’optimisation des futures structures scolaires ne sont pas faites au hasard car notre réflexion se base sur la géographie des quartiers. Ce sont les habitations et la répartition des rues qui la guident. En effet, pourquoi laisser des bâtiments vides à certains moments de la journée? L’exemple du Kannercampus montre qu’un seul endroit peut accueillir une école, une crèche, une maison relais, un centre de compétences pour le développement intellectuel et un hall sportif. Situé non loin de la place Marcelle-Lentz-Cornette, à proximité de la résidence «Op der Waassertra» notre centre intégré pour personnes âgées, les quatre bâtiments occupent une surface de 23.150 m². Les espaces dédiés à la maison relais sont intégrés aux deux bâtiments de l’école communale afin d’assembler l’enseignement et la maison relais en un ensemble indissociable. Les instituteurs et les éducateurs travaillent ensemble pour répondre au mieux aux besoins de chaque enfant. L’idée de continuité dans le suivi est très importante pour leur épanouissement et leur réussite», précise la bourgmestre.

Les activités extrascolaires ne sont pas en reste puisque des groupes d’éducateurs se chargent d’emmener les enfants au sport ou au conservatoire pour y suivre des cours de solfège et de musique. Citons également l’engagement de la commune pour la promotion d’une alimentation saine et variée afin de prévenir et de lutter contre les maladies telles que la surcharge pondérale infantile en forte hausse depuis plusieurs années.

Un engagement en faveur d’une alimentation saine au sein des structures éducatives

Un comité de surveillance se réunit régulièrement pour assurer l’organisation d’une alimentation saine au sein des maisons relais. Plusieurs acteurs, avec parmi eux des responsables politiques, des représentants des parents d’élèves, de la maison relais et du CIPA REWA, veillent à assurer des prestations de haute qualité. Les menus sont établis par les cuisiniers avec le soutien d’une diététicienne, ils se veulent équilibrés et attrayants pour les enfants! La commune a signé en juillet 2019 une convention «Natur Genéissen» avec le Syndicat Intercommunal pour la Conservation de la Nature (SICONA). Cet engagement stipule que les cuisines de la maison relais sont approvisionnées en produits régionaux, saisonniers, équitables et biologiques. «Cela revêt une importance particulière pour nous. Les enfants sont les parents de demain, il est de notre devoir de leur transmettre toutes les connaissances liées aux enjeux d’une bonne alimentation. Depuis des années nous maintenons également le programme national «Fruit for school» dans nos écoles afin que nos enfants sachent que la consommation journalière de fruits est très importante», complète Simone Asselborn-Bintz.

Une commune qui prend soin de ses aînés

La résidence «Op der Waassertrap» est un centre intégré pour personnes âgées géré par le collège des bourgmestre et échevins de la commune de Sanem. Sa gestion quotidienne est assurée par une direction soucieuse d’offrir la meilleure qualité de vie possible à ses 120 résidents. L’accompagnement s’inscrit sous le signe du respect et se veut personnalisé et attentif aux besoins de chacun. Le quotidien s’organise autour d’activités. Chacun est actif et peut ainsi exprimer ses désirs et idées personnels. Sur place, le directeur et son personnel veillent au bien-être des résidents et de nombreux services sont disponibles pour leur faciliter la vie. Citons le salon de coiffure intégré, un petit magasin pour s’approvisionner avec des produits de première nécessité, le service de transport pour se rendre à des rendez-vous médicaux à l’extérieur et un service social et thérapeutique pour aider les résidents et leurs familles dans leurs démarches administratives. À cela s’ajoute une salle multifonction équipée, entre autres, de vélos connectés pour encourager l’activité des seniors.

Conscients de la croissance démographique de la commune, nous avons établi un masterplan éducation 2035 avec un état des lieux de tous les bâtiments scolaires et parascolaires existants

Le vivre-ensemble se décline aussi avec la présence d’espaces aménagés pour favoriser les échanges et les rencontres entre résidents. La célébration des anniversaires, les thés dansants sont autant d’occasions qui contribuent au plaisir de se retrouver pour partager des moments agréables. «Nous sommes la seule commune à gérer directement une maison de ce type. Cela nous tient à cœur car nous sommes tous acteurs de la politique pour les seniors. Nous engageons du personnel de proximité et travaillons main dans la main avec lui. Rester dans une commune dans laquelle ils ont souvent vécu est capital pour l’équilibre de nos résidents. De plus, leurs familles habitent souvent à quelques kilomètres, ce qui leur permet de se déplacer facilement pour leur rendre visite. La notion de lien social nous est très chère», complète la bourgmestre.

Le lien intergénérationnel se cultive aussi grâce à des rencontres régulières entre les enfants des écoles et leurs aînés. Ensemble, ils participent à des activités. Cette démarche a pour but de tisser des liens et de montrer que chacun a quelque chose à apprendre de l’autre.

Dans la continuité de l’inclusion, comment ne pas évoquer le restaurant de l’asbl Trisomie21, «Madame Witzeg», qui se situe au rez-de-chaussée de la résidence «Op der Waassertrap». Dans cette enseigne au cadre jovial et raffiné, le service, la prise de commandes et la cuisine sont assurés par une équipe de travailleurs porteurs du syndrome de Down, également connu sous le nom de trisomie 21. «Le restaurant n’en est qu’à ses débuts, mais le succès est déjà au rendez-vous. L’ambiance est positive et bienveillante, c’est un très bel exemple d’inclusion. Et tout est très bon!» indique l’élue. La carte du menu est simplifiée et codifiée grâce à des numéros afin d’offrir une information fluide et adaptée au handicap des employés. La commune encourage aussi l’ouverture de la brasserie le soir si une association souhaite organiser un événement ou une partie de quilles; pour l’été c’est une terrasse qui accueillera les promeneurs en leur suggérant des boissons ou une part de tarte.

Les enfants sont les parents de demain, il est de notre devoir de leur transmettre toutes les connaissances liées aux enjeux d’une bonne alimentation

Un peu plus loin, à Soleuvre, c’est l’épicerie solidaire «Eis Epicerie Zolwer» qui propose plus de 1.000 produits pour la plupart bio ou locaux à des prix raisonnables. Ouverte à tous en plus des bénéficiaires de l’office social de Sanem, elle permet à chacun d’effectuer ses achats sans aucune discrimination ou stigmatisation. Elle vise aussi à sensibiliser les clients sur l’importance d’une alimentation de qualité et agit contre le gaspillage alimentaire. Là encore, la commune cultive la diversité et la cohésion sociale en encourageant les habitants à se rencontrer.

Le service IRIS

Les personnes qui vivent seules chez elles bénéficient de l’aide d’une assistante sociale du service Senior+ pour les accompagner dans leurs démarches administratives et orienter leur famille en cas de besoin. La commune va plus loin puisque le service IRIS déployé par la Croix Rouge depuis 2012 sera prochainement effectif en son sein. Son objectif consiste à offrir une présence régulière à ceux qui souffrent de solitude et d’isolement, sans distinction d’âge, de classe ou de culture. Les bénévoles sont les piliers de cette organisation, ils partagent régulièrement des moments conviviaux lors d’une sortie, d’une balade ou d’activités diverses. «Les bénévoles recréent un lien social cher aux personnes souffrant de solitude. Les recevoir représente beaucoup: il y a certes la présence physique, mais le partage du vécu et de souvenirs, l’échange d’expériences sont des éléments très importants. C’est un cercle vertueux pour tous ceux qui partagent cette aventure», précise Simone Asselborn-Bintz. Pour devenir bénévole, il suffit d’être majeur, d’être disponible quelques heures par semaine, de suivre une formation de 20h et de réaliser un stage de 2h auprès d’un bénévole expérimenté.