L’ACL tire le bilan après neuf mois

Depuis le début de l’année, les interventions de l’ACL ont augmenté de 3% et les rapatriements opérés par l’ACL de 69%! Non seulement, ces pannes sont extrêmement pénibles mais sans une bonne assistance, elles peuvent aussi coûter très cher.

L’ACL assure l’assistance partout en Europe à quelque 195.000 membres. Depuis le début de l’année, environ un quart de nos adhérents ont fait appel à nos services (plus de 49.000 prestations réalisées entre le 1er janvier et le 30 septembre).

Comme les années précédentes, les interventions pour des batteries 12V déchargées sont les plus fréquentes. Comme l’indique le directeur de l’ACL, Jean-Claude Juchem: «Nos patrouilleurs changent 3.200 batteries 12V par an, un chiffre en progression constante. C’est plus de 8 batteries chaque jour».

Pour rétablir la mobilité des conducteurs, nos membres peuvent compter sur 30 véhicules d’intervention, allant du patrouilleur en VW Caddy jusqu’au camion-grue de 20 tonnes. En tout, chaque jour et à toute heure, 50 dépanneurs, mécaniciens et chauffeurs de camion qui sont formés en continu 3 à 4 fois par an sillonnent les routes luxembourgeoises. Par ailleurs, 40 opérateurs répondent au minimum en sept langues aux personnes en détresse depuis notre centre d’appel basé à Bertrange. Enfin, grâce à nos partenaires du réseau ARC Europe nous pouvons garantir la même qualité de prestations en Europe qu’au Luxembourg.

 

Une inflation inquiétante

La sortie de la crise sanitaire a incité nos concitoyens à voyager davantage avec leur véhicule personnel. Ainsi, par exemple, depuis le début 2022, 13.276 vignettes pour l’Autriche (+ 52,7% par rapport à 2021) et 18 556 vignettes pour la Suisse (+ 8,1%) ont été vendues (chiffres arrêtés au 30 septembre).

En parallèle, le parc automobile vieillit et le risque de pannes augmente en conséquence. Le manque de véhicules neufs disponibles sur le marché (en raison de la pénurie de semi-conducteurs) et la tendance à postposer les achats dans un contexte de crise et d’incertitude ne font qu’accélérer la situation. D’ailleurs, selon les chiffres les plus récents de la SNCA, pour la première fois, les immatriculations de voitures d’occasion ont été plus importantes (58,2%) que celles des voitures neuves (41,8%).

Le contexte inflationniste a, lui aussi, un impact important sur le coût des assistances apportées à nos membres. Non seulement l’indexation sur les salaires pèse lourd sur le budget, mais le coût moyen des dossiers membres à l’étranger a augmenté de 34% en an. Quant au coût du carburant, l’ACL a subi sa hausse de plein fouet (+ 66% par rapport à 2021).

 

Être membre à l’ACL c’est…

C’est principalement bénéficier du support bienveillant d’une équipe qui se démène pour lui venir en aide en toutes circonstances. Et également s’éviter de lourdes déconvenues financières en cas d’immobilisation, et principalement à l’étranger. Selon que les automobilistes sont bloqués au Luxembourg ou en Autriche, le coût d’une panne peut varier de 600€ à 3.460€. Une somme prise en charge par l’ACL et qui comprend le remorquage, le rapatriement du véhicule et des personnes, l’hébergement, les frais de transport (vers hôtel, aéroport, agence de location), les dépenses imprévues et le véhicule de remplacement.

Selon le directeur de l’ACL, Jean-Claude Juchem: «Quelles que soient les difficultés rencontrées, l’ACL accompagne systématiquement ses membres en détresse. Cet été, dans un contexte difficile, nos agents ont néanmoins réussi à organiser le retour à bon port de tous nos membres quand d’autres se contentent au mieux de rembourser les frais».

 

Mobilité d’aujourd’hui et de demain

Avec un parc composé de 10% de véhicules électrifiés dont 2,7% seulement sont 100% électriques, l’objectif de 49% de véhicules électrifiés à l’horizon 2030 semble difficilement atteignable. Aujourd’hui, les motorisations diesel représentent la majorité des voitures en circulation. En remplaçant le diesel classique avec du diesel HVO (un gazole paraffinique de synthèse, certifié durable, fabriqué à partir d’huiles végétales durables, ou à partir de retraitement des déchets) il est possible de réduire immédiatement les émissions de COjusqu’à 90%. Or, il est surtaxé et vendu en moyenne à 2,85€ le litre.

Il appartient aux élus, à un an des élections législatives au Luxembourg, d’envisager sans tarder l’accès aux sources d’énergie alternatives à l’électricité dont on sait qu’elle ne saura répondre à tous les besoins en matière de mobilité, notamment pour les professionnels.

 

Communiqué par l’ACL
Photo: ©ACL

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