BlocHome: de nouvelles perspectives d’accès à l’immobilier

Et si devenir propriétaire était autant accessible aux jeunes qu’aux moins jeunes? Et si le principal obstacle à l’investissement, à savoir le capital, tombait? De ces fantasmes, BlocHome entend faire une réalité. Jean-Paul Scheuren, cofondateur, et Axel Veiber, Business Development and Marketing Officer, nous dévoilent comment la tokenisation permet à leur société de proposer une nouvelle voie d’accès à l’immobilier.

 

L’immobilier tokenisé

BlocHome est une société de tokenisation de biens immobiliers, une technologie disruptive qui lui permet de proposer une voie médiane entre l’accès à la propriété et le recours à la location. «Le marché de l’immobilier est caractérisé par une dichotomie entre le propriétaire et le locataire. Jusqu’à présent, un individu était soit l’un, soit l’autre. Grâce à la tokenisation, BlocHome propose désormais un entre-deux. Plutôt que d’acquérir un bien et d’être enregistré comme propriétaire de celui-ci au niveau du cadastre, un acheteur de tokens BlocHome devient copropriétaire des biens que possède la société. Cette alternative permet un accès graduel à la propriété puisque nul crédit n’est nécessaire et que chacun peut investir au fur et à mesure en fonction du capital dont il dispose», indique Jean-Paul Scheuren.

Ainsi, la tokenisation de l’immobilier permet de diviser la valeur d’un bien immobilier en tranches converties en tokens (jetons), des actifs numériques échangeables sur une blockchain. «BlocHome définit d’abord la valeur d’un bien et détermine ensuite le nombre de tokens émis en fonction. Aucun nouveau jeton ne pourra être créé sans qu’il n’y ait création de valeur, c’est-à-dire ajout d’un nouveau bien au sein du portefeuille», précise le cofondateur. Et la tokenisation a l’avantage d’améliorer la liquidité, comme l’explique Axel Veiber: «Sur le marché immobilier classique, soit vous vendez tout votre bien, soit vous ne vendez rien. La tokenisation, au contraire, permet de récupérer de la liquidité à tout moment. Si le bien prend de la valeur au fil du temps, le tokeniseur peut vendre uniquement la part qui l’intéresse et rester actionnaire chez BlocHome».

Basé sur un modèle d’échange en réseau dit «de pair-à-pair», le système confère à l’investisseur la responsabilité de vendre ses tokens à la personne souhaitée. Il facilite simplement les relations de personnes à personnes grâce à la digitalisation, la blockchain permettant de sécuriser les opérations. «La technologie que nous avons mise en place nous permet d’aller extrêmement loin dans la digitalisation. Au-delà de la cession d’un bien, c’est tout un processus que nous parvenons à digitaliser, du développement du projet à la remise des clés, voire à la gestion du bâtiment. C’est pourquoi, en tant que professionnel du secteur, je suis convaincu que la tokenisation changera la donne dans l’immobilier. Il s’agit d’une technologie réellement disruptive qui nous permet de développer des modèles économiques que nous ne pouvions qu’imaginer jusqu’alors», ajoute le cofondateur de BlocHome.

De nouveaux modèles qui permettront de développer, selon lui, une logique de logement «as a Service» et de promouvoir des projets communautaires. «Il est extrêmement important pour BlocHome de fédérer une communauté autour de ses projets. Nous souhaitons que les investisseurs puissent participer de façon démocratique au processus de décision, que ce soit au niveau du choix des équipements des logements ou des projets qui complèteront notre portefeuilles de biens», déclare Jean-Paul Scheuren.

 

BlocHome en pratique

Pour intégrer cette communauté, la première étape est de s’enregistrer sur le site de la société et de soumettre les informations et documents requis pour passer le processus de vérification KYC. Une fois «whitelisté», l’intéressé peut décider du montant de son investissement (à partir de 1.000 euros). BlocHome propose un simulateur de retour sur investissement qui permet de générer des prédictions à court, moyen ou long terme. Tout investisseur peut continuer à acheter des tokens afin d’augmenter progressivement son patrimoine immobilier ou encaisser et vendre ses jetons à d’autres BlocHomers à tout moment depuis son tableau de bord.

 

Le projet Clapton, première opportunité au Grand-Duché

Située à Cessange, en plein centre de la capitale, la résidence Clapton est le premier bien à rejoindre le portefeuille BlocHome. Constituée de huit appartements de standing d’une à deux chambres, chacune ayant sa salle de bain privative, elle a été conçue dans une approche participative impliquant les investisseurs de la société. La remise des clés est programmée pour le premier trimestre 2023.

Pour ce projet d’une valeur de 8 millions d’euros, BlocHome a émis 8 millions de tokens dont 2.150.000 ont déjà été vendus. À l’avenir, la société élargira son portefeuille de biens à l’international et fera sortir de terre de nouveaux immeubles à Paris, Berlin et, pourquoi pas, New York. Plus son portefeuille s’étoffera, plus les possibilités des investisseurs évolueront elles aussi.

 

Une solution à l’une des problématiques du logement

Aux yeux de son cofondateur, BlocHome peut apporter une solution à certains des problèmes rencontrés sur le marché du logement: «Le plus urgent est de permettre à chacun l’accès à une habitation décente à un coût raisonnable. Mais l’accès à la propriété est aussi de plus en plus difficile, même pour la classe moyenne supérieure. Or, il s’agit d’un investissement intéressant auquel peu de jeunes, en particulier, peuvent prétendre. BlocHome apporte une solution à ce problème grâce à l’accès graduel et à faible coût à la propriété. En devenant même partiellement propriétaire, un investisseur bénéficie d’un rendement qu’il peut à nouveau investir dans le logement. Cerise sur le gâteau: BlocHome s’occupe de tout, de la recherche des locataires à la distribution mensuelle des revenus locatifs».

D’ailleurs, BlocHome séduit les jeunes à plus d’un titre: en tant que solution d’investissement, mais aussi en tant qu’employeur! Axel Veiber était stagiaire à son arrivée dans la startup avant d’en devenir employé: «L’équipe BlocHome a été très ouverte dès mon arrivée. Son monde est encore très nouveau, mais j’ai eu la chance de comprendre comment il fonctionne et dans quelle direction la société veut aller. Au terme de mes deux mois de stage, j’ai demandé à rester pour continuer à faire évoluer ce projet ambitieux qui a un bel avenir devant lui», raconte-t-il. La petite équipe entend d’ailleurs s’agrandir prochainement et espère engager de jeunes talents: «BlocHome est un projet qui doit se faire pour les jeunes et avec les jeunes. Un bon mix entre le dynamisme de la jeunesse et l’expérience de l’âge devrait pouvoir le faire progresser très rapidement», estime Jean-Paul Scheuren.

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