2022 sera une année décisive pour I.C. LUX

Créé en juillet 1999, I.C. LUX est un bureau d’ingénieurs-conseils à la réputation bien établie. Dirigé par un nouvel actionnariat depuis trois ans, l’entreprise a de grandes ambitions pour l’année 2022. Les récentes missions dont elle a la charge en sont la preuve. I.C. LUX grandit et diversifie sa clientèle. Rencontre avec son administrateur délégué, Damien Brettnacher.  

 

Quelle est, selon vous, la principale valeur ajoutée de votre entreprise? 

Contrairement à beaucoup de bureaux d’études, nous sommes assez polyvalents et proposons une large palette de services qui vont bien au-delà de l’ingénieur-conseil stricto sensu. Nous nous adressons également à une grande variété de clients, qu’ils soient publics ou privés, petits ou grands. Hormis le fait que nous ne proposons pas de prestations d’architecte ou d’ingénieur-conseil en techniques spéciales, notre ambition est d’être le «one stop shop» de tout projet de construction pour notre clientèle. C’est assez rare sur le marché luxembourgeois pour un bureau à dimension familiale. 

 

Concrètement, quels sont les services que vous proposez? 

Ils sont divisés en deux grands pôles. Le premier, le Project Management, regroupe la coordination et le pilotage de projets relatifs d’une part aux bâtiments résidentiels et tertiaires et d’autre part aux bâtiments commerciaux, industriels et du domaine pétrolier – principalement les stations-services et les dépôts pétroliers. Nos prestations comportent en général deux axes: les développements/études du projet et la réalisation des travaux. Nous assurons la direction des études, dressons le calendrier des réunions de coordination et de travail, établissons en étroite collaboration avec les autres parties prenantes l’estimation du coût définitif et établissons un planning détaillé. Ensuite, nous coordonnons et suivons les travaux d’exécution du projet jusqu’à sa réalisation finale. Dans le cas des bâtiments pétroliers qui représentent une activité de niche depuis les débuts d’I.C. LUX, nous assumons l’entièreté des projets. 

Nous n’engageons pas uniquement nos collaborateurs sur leurs compétences techniques, mais aussi sur leurs qualités relationnelles.

Au sein du pôle Project Management, nous proposons également d’autres missions. Nous veillons à la coordination sécurité santé (CSS) sur les chantiers temporaires et mobiles, durant les phases de projet et de réalisation de l’ouvrage. Nous effectuons les demandes d’autorisations auprès des diverses administrations publiques (administrations communales, ministère de l’Environnement, Administration de la gestion de l’eau, etc.), y compris pour des installations classées. Là aussi, nous avons des compétences qui ne sont pas nécessairement disponibles ailleurs. Les règlementations au Luxembourg sont complexes, évoluent très vite au fil du temps et nécessitent des profils d’experts pour la préparation des dossiers de demandes.   

 

En quoi consiste votre deuxième pôle d’activités? 

Comme son nom l’indique, le pôle Ingénierie regroupe toutes nos activités d’ingénieurs-conseils proprement dites, à savoir les études et le suivi des travaux d’infrastructure, d’assainissement, des aménagements extérieurs et de stabilité.    

 

Pouvez-vous nous citer quelques projets représentatifs de votre savoir-faire ? 

J’en citerai trois. Il y a tout d’abord un projet historique dont I.C. LUX est très fier : il s’agit du Centre de Musiques Amplifiées Rockhal à Esch-sur-Alzette dont la construction s’est achevée en 2005. La mission de notre bureau a consisté en des études et du suivi des travaux de stabilité du bâtiment. Ce projet symbolise aussi notre net ancrage dans le centre et surtout le sud du pays. 

Deux autres missions qui illustrent bien notre capacité à gérer des projets de grande envergure sont le « South Village » situé au cœur de Howald et le Lycée technique pour professions de santé (LTPS) à Strassen. « South Village », dont la mission de Project Management nous a été confiée par le groupe Capelli, a comme objectif de construire sur une surface de 21.000 m2 deux immeubles qui mêleront une centaine de logements dont certains à coût modéré, des espaces de travail partagés, des bureaux, du co-living et des commerces. Cet espace urbain sera directement connecté à la nouvelle offre de transport public avec l’arrivée du tram prévue pour 2023. Dans le deuxième projet, nous avions en charge les missions des études de stabilité et des aménagements extérieurs. La première phase des travaux – les logements pour étudiants et jeunes et le hall des sports pour le Centre de logopédie – s’est terminée fin 2021. La deuxième phase – le lycée proprement dit qui aura une capacité d’accueil de 1.200 élèves – a démarré en février 2021 et la mise en service opérationnelle est programmée pour la rentrée scolaire 2024.  

 

En quoi ces deux derniers projets représentent un défi important pour votre bureau? 

Le Centre de Musiques Amplifiées Rockhal à Esch-sur-Alzette est un exemple historique, mais représentatif de notre savoir-faire

Les raisons sont diverses d’un projet à l’autre. Dans le cas du LTPS, nous devions faire honneur à la confiance qu’a manifestée l’Administration des bâtiments publics à notre égard en nous confiant cette mission et livrer tous les plans de stabilité et d’aménagements extérieurs dans les délais impartis. En ce qui concerne le «South Village», nous devons veiller à ce que tous les travaux soient réalisés à temps et avec la meilleure qualité possible. Le défi est d’autant plus grand que le secteur du bâtiment est fortement touché par la hausse des prix et fait face actuellement à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. C’est la raison pour laquelle nous nous y prenons toujours très tôt – dès la signature du contrat de Project Management – pour être certains de contacter les bonnes entreprises au bon moment. Nous disposons également d’un bon réseau et jouissons d’une bonne réputation auprès des entreprises de construction. Beaucoup d’entre elles nous font confiance et savent que nous travaillons en général sur de beaux projets.    

 

I.C. LUX est actuellement dans une phase de recrutement. Quelles sont les principales qualités que vous recherchez chez vos futurs collaborateurs? 

Nous sommes actuellement une petite quinzaine de personnes, dont huit ingénieurs-conseils. Nous comptons effectivement étoffer nos équipes dans les mois et années à venir tout en préservant le côté humain de notre entreprise. C’est un point important pour nous. Nous n’engageons pas uniquement nos collaborateurs sur leurs compétences techniques, mais aussi sur leurs qualités relationnelles. Nos collaborateurs doivent être capables de travailler en équipe, aussi bien en interne qu’en externe avec les partenaires et les fournisseurs. Bien sûr, des conflits peuvent toujours éclater sur un chantier, mais, dans ce cas-là, je demande toujours à nos collaborateurs de garder leur sang-froid et de privilégier la discussion et les compromis. Les problèmes techniques seront toujours plus faciles à résoudre si toutes les parties prenantes parviennent à s’entendre et à se comprendre.  

 

Quels sont vos objectifs pour l’avenir? 

Lorsque j’ai repris ICLUX en 2019 avec mes associés Globale ingénierie (représentée par Adrien Loiseau et Fabien Dodeller), Gilles Daems, Marie-Christine Heuveneers et Rachid El Kamouss, notre objectif était de relancer et réorganiser l’entreprise. Hélas, la crise sanitaire est passée par là et a quelque peu ralenti notre développement commercial. Heureusement, nous avons des assises solides et avons pu maintenir le cap. L’année 2022 sera pour nous décisive. Nous comptons poursuivre notre croissance à travers de nouveaux projets de grande taille, arriver à un rythme de croisière, continuer un développement «maitrisé». Certes, la conjoncture est encore très fragile – les récents événements viennent de le prouver – mais nous sommes confiants en l’avenir. 

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