La flexibilité au rythme de la qualité

Grâce à ses logiciels de gestion de temps de présence et de contrôle d’accès, DSK Systems propose depuis 1992 des systèmes intégrés permettant la simplification de la gestion des ressources humaines à partir d’une seule base de données et d’une interface unique. Gil Da Silva et Thierry Krombach, administrateurs délégués de DSK Systems, présentent leurs solutions flexibles en matière de gestion de temps de présence et de sécurité.

 

Pouvez-vous présenter DSK Systems?

GDS: J’ai créé DSK Systems en 1992 avec mon épouse. Depuis le départ, notre activité s’est axée sur le temps de présence et la sécurité. Bien que différents, ces deux domaines sont complémentaires. Le premier permet de savoir à tout moment qui se trouve sur un site, quant au second, il permet de déterminer qui a le droit d’accéder ou non à différentes parties d’un bâtiment. Aujourd’hui, nous comptons 30 collaborateurs dans notre société. Parmi eux, on retrouve notamment des développeurs informatiques qui sont chargés de la création et du développement des logiciels.

TK: Le temps de présence est un secteur de niche complexe. Nos systèmes sont «made in Luxembourg» et donc compatibles avec la loi de notre pays. S’il y a un changement, celui-ci s’opère directement dans nos paramètres. Nous sommes présents dans le secteur public au niveau communal, mais aussi dans le privé puisque nos clients sont issus de tous secteurs d’activités.

 

Comment vous adaptez-vous aux besoins du client?

TK: Chaque client a sa particularité et souhaite des paramètres différents en matière de temps de présence: gestion des pauses, des heures, etc. Nous nous positionnons sur des solutions flexibles, paramétrables et sur-mesure. Nous allons encore plus loin que le temps de présence: demande de congés, gestion des absences ou gestion des congés maladies.

Nous nous positionnons sur des solutions flexibles, paramétrables et sur-mesure

GDS: Nous mettons à disposition de nos clients un intranet destiné à leurs employés sur lequel ils voient leur pointage de façon à ce qu’ils soient les plus indépendants possible. L’objectif est de pouvoir décharger le responsable des ressources humaines de ces tâches et permettre aux employés de gérer leur temps de façon autonome. Cela nécessite des relations claires et transparentes avec leur employeur.

TK: De plus, nous disposons d’un département de support et de consultance qui offre une formation personnalisée lorsqu’un client fait appel à nous. Celle-ci est obligatoire.

GDS: La planification en amont est très importante pour que nous puissions accéder aux demandes de nos clients et leur proposer des solutions adéquates. Il est nécessaire qu’ils aient une organisation claire et une stratégie bien définie. C’est à eux de mettre en place des règles pour que nous puissions offrir une solution sur-mesure et en adéquation avec leurs demandes. Notre rôle est de les conseiller et de les guider à travers ce qui est faisable et légal grâce à notre expérience et aux bonnes pratiques déjà implantées dans d’autres entreprises.

 

Avec la crise du Covid-19 et l’émergence du télétravail, comment s’adapter aux nouvelles lois et répondre aux enjeux qui y sont liés?

TK: Avant le confinement, le télétravail était une pratique marginale. Les circonstances et la pandémie ont permis son expansion à une très grande majorité de domaines d’activité. L’impact du Covid-19 nous a forcément obligés à anticiper certaines prérogatives. Nous avons par exemple développé deux fonctionnalités. La première permet à l’employeur de voir quels collaborateurs étaient en congé, en télétravail ou en présentiel. La deuxième concède à l’employé la possibilité de pointer à domicile sur mobile de façon virtuelle. Elle permet également de vérifier le lieu de pointage grâce à un système de géolocalisation lié à Google Maps. La localisation peut être liée à un chantier, de manière à ce que l’employeur puisse comptabiliser le temps passé sur chacun d’entre eux pour mieux établir sa facturation. Néanmoins, nous sommes persuadés que le télétravail restera en vigueur en suivant les nouvelles conventions des territoires limitrophes. C’est un sujet complexe car la loi à ce niveau change régulièrement et diffère en fonction des législations nationales.

GDS: Le temps de présence est mandaté par la loi pour protéger les employés et valoriser le temps qu’ils passent au travail. Le texte prévoit donc un registre des heures. Nous ne sommes finalement qu’assez peu impactés par le règlement général sur la protection des données. Nous fournissons en effet des logiciels aux clients. Ce sont eux qui sont responsables du traitement des données. Le droit luxembourgeois reste malgré tout vague. Il laisse beaucoup de place à l’interprétation par rapport à un pays comme la France où le droit est plus prescriptif.

 

Un dernier mot sur votre activité au niveau de la sécurité?

TK: Nous nous occupons notamment des contrôles d’accès. Ceux-ci sont paramétrés en fonction de plusieurs critères comme les besoins en sécurité, la configuration du site et le matériel existant. Généralement les solutions proposées ne proviennent pas d’un seul fournisseur, mais rassemblent les composantes de plusieurs d’entre eux, que nous connectons ensuite en un seul système. Étant nous-mêmes développeurs de nos propres solutions, nous pouvons créer des systèmes sur-mesure pour des situations complexes grâce à des solutions à la pointe de la technologie, comme le sans-fil par exemple.

GDS: Le contrôle d’accès est le plus grand volet, mais nous avons aussi développé notre activité en matière de sécurité en proposant des alarmes anti-intrusion, de la vidéosurveillance ou encore un système de gestion des clés.

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