Socom: 50 ans d’histoire électrisante

Spécialiste des domaines du génie électrique, mécanique, de l’énergie et des réseaux de communication, Socom S.A. conçoit, installe et maintient des systèmes ou sous-systèmes dans l’industrie, les infrastructures et le tertiaire. Fondée en 1971, la société souffle cette année ses 50 bougies. Retour sur un demi-siècle d’histoire et projection dans l’avenir de l’entreprise avec Marc Thein, président du comité de direction.

 

De l’électricité aux solutions multi-techniques

Avec ses 680 collaborateurs, Socom occupe aujourd’hui une place de leader dans le domaine des installations électriques au Luxembourg. L’histoire de la société commence en 1971. «Socom a été fondée afin de soutenir le milieu industriel, principalement l’Arbed (aujourd’hui ArcelorMittal) et Goodyear. En quelques mois, ce ne sont pas moins de 150 salariés qui œuvraient pour ces deux premiers clients. Trois ans plus tard, en 1974, la société avait trouvé son actionnariat actuel. Au fil des années, et en réponse à la crise sidérurgique, l’entreprise a proposé ses services au secteur tertiaire, tout en diversifiant ses activités dans l’industrie pour finalement offrir, aujourd’hui, une solution globale: de l’installation électrique à la serrurerie en passant par la tuyauterie et les solutions en HVAC industriel», raconte Marc Thein.

Et le portefeuille d’activités de la société ne cesse de s’étoffer, témoignant de sa continuelle adaptation aux évolutions du marché. Depuis trois ans, Socom s’adresse en effet au secteur des infrastructures en proposant des services relatifs à l’aménagement de tunnels et parkings, aux énergies renouvelables – notamment le photovoltaïque – ou encore à l’électromobilité.

 

Les références d’un leader

L’emblématique «tour rouge» qui abritait les bureaux de la BIL à Belval, l’ancien bâtiment de la Banque européenne d’investissement, les hauts-fourneaux de l’Arbed, ces édifices bien connus des Luxembourgeois, qui façonnent encore aujourd’hui la ligne d’horizon du pays, ont tous un point commun: leurs installations électriques sont signées Socom. Mais on doit aussi à la société des réalisations plus récentes et diversifiées: «Aujourd’hui, nous nous modernisons. Des hauts-fourneaux, nous nous sommes spécialisés dans les centres de données. Le data centre de Betzdorf est l’une de nos réalisations. Nous nous tournons également vers l’électromobilité et avons réalisé l’installation qui permet de recharger le camion électrique de Biogros, le premier du genre à sillonner les routes luxembourgeoises. L’un de nos projets les plus remarquables demeure celui du tram à Luxembourg: Socom a opéré à l’installation des lignes électriques, à l’équipement de quatre sous-stations d’énergie et a mis en place la signalisation routière et ferroviaire ainsi que l’éclairage public», développe Marc Thein.

 

Une entreprise de valeurs

En tant qu’acteur majeur dans son domaine, Socom s’engage à entretenir un milieu des affaires sain et durable. L’entreprise, labellisée RSE, a mis en place une série d’actions concrètes pour répondre aux enjeux sociaux, éthiques et environnementaux les plus pressants. «Socom s’est dotée de toutes les structures internes qui permettent d’adresser ces questions, comme un service QSE (qualité, sécurité, environnement), un comité d’éthique, ou un service Achats très compétent qui, depuis 2008, suit une charte du fournisseur qui permet, entre autres, de s’assurer que les opérations de production s’effectuent dans un environnement où le travail des enfants est exclu. Nous sélectionnons nos sous-traitants dans le même esprit: en nous assurant qu’ils respectent la législation quant aux paiement des impôts et des cotisations sociales. Pour protéger l’environnement, nous conduisons des véhicules électriques et proposons à nos clients des éclairages LED ou des accumulateurs d’énergie qui permettent de stocker l’énergie photovoltaïque et de la consommer en différé», dévoile le président du comité de direction.

L’entreprise a également imaginé une double action de solidarité grâce à laquelle elle entend soutenir l’Association des Parents d’Enfants Mentalement Handicapés (APEMH) et les restaurateurs qui ont subi de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19. «Au mois d’août, nous lancerons l’action «So Yummy». Chacun peut y participer en s’inscrivant sur soyummy.lu et recevra un cadeau de la part de Socom. L’objectif est alors de se photographier avec ce présent dans un restaurant de son choix. Pour chaque photo reçue, Socom fera un don à l’APEMH. Quant aux dix meilleures, elles seront récompensées par un bon de 100 euros à utiliser dans le restaurant où elles auront été prises», annonce-t-il.

 

Une nouvelle page à écrire

«Le ralentissement économique induit par la crise du coronavirus nous a donné l’occasion de nous pencher sur des questions qui ne touchent pas directement à notre cœur de métier mais qui gagnent en importance, comme la gestion des stocks et du magasin ou l’approvisionnement régional et respectueux de l’environnement. La pénurie des matériaux que nous connaissons actuellement a confirmé le bienfondé de ces réflexions», souligne Marc Thein.

Et puis, comme bon nombre d’entreprises, Socom devra prendre part à la lutte contre le changement climatique. En plus de réaliser de grands travaux d’infrastructures dans les domaines de la mobilité durable et de l’efficacité énergétique, la société se penche désormais sur l’hydrogène en tant que solution pour l’industrie et la mobilité.

Mais bien d’autres défis attendent l’entreprise qui a toujours su tirer profit de son solide héritage industriel pour innover. À l’heure où l’induction se développe et où l’électricité sans fil connait des débuts prometteurs, Socom se prépare au changement. «Grossièrement, notre cœur de métier consiste à tirer des câbles. Avec le développement de ces nouvelles technologies, nous allons devoir prendre un tournant si nous voulons rester leader du marché. Pour ce faire, nous misons beaucoup sur la formation de notre personnel. L’employabilité de nos salariés nous tient à cœur et les formations que nous leur offrons au Centre de compétence du génie technique permettent de perfectionner leur savoir-faire mais aussi de faire avancer l’entreprise tout entière», conclut Marc Thein.

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