L’axe Bruxelles-Luxembourg dans le Green Deal

2021 est l’année européenne du rail mais aussi l’année du plan de relance «Next Generation». La mobilité ferroviaire transfrontalière doit être le fer de lance du pacte vert européen. Les ministres luxembourgeois et belge de la Mobilité en font leur priorité commune dans le cadre du plan d’investissement pour une Europe durable. Ils avaient interpellé en janvier la Commission européenne afin que des investissements soient réalisés pour l’axe Bruxelles-Luxembourg. Le vice-président de la Commission vient de répondre positivement à cet appel, considérant le projet belgo-luxembourgeois comme «un exemple de notre politique de développement de l’infrastructure à l’échelle européenne».

Par courrier commun du 14 janvier 2021, François Bausch, Vice-Premier ministre et ministre de la Mobilité et des Travaux publics du Grand-Duché de Luxembourg, et Georges Gilkinet, Vice-Premier ministre et ministre de la Mobilité du gouvernement fédéral belge, avaient lancé un appel ardent à l’attention de Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne chargé du pacte vert pour l’Europe, pour mobiliser des sources de financement en vue de l’amélioration de l’axe Bruxelles-Luxembourg dans le cadre du «plan d’investissement pour une Europe durable». Leur demande était claire: mobiliser des sources de financement européennes pour l’axe ferroviaire essentiel.

Dans un courrier envoyé le 10 mars 2021, Frans Timmermans, vice-président, ainsi qu’Adina Vălean, commissaire européenne en charge des transports, reconnaissent l’importance et la dimension européenne de la modernisation de l’axe ferroviaire en question et expriment le soutien de principe de la Commission à ce projet.

Frans Timmermans et Adina Vălean précisent que «le caractère prioritaire de ce projet dans le cadre de la politique RTE-T se manifeste de manière très concrète au travers du soutien constant dont la Commission a fait preuve, tant sur le plan politique que financier. Ainsi, depuis 2006, l’Union a cofinancé études et travaux en Belgique et au Luxembourg à hauteur de 132 millions d’euros pour un investissement total de près de 750 millions d’euros». Ils considèrent que «ce projet peut être un exemple de notre politique de développement de l’infrastructure à l’échelle européenne».

C’est pourquoi le coordinateur européen souhaite «organiser un groupe de travail pour dresser l’état des lieux de la situation. Dans ce cadre, les questions de l’infrastructure et de ses limitations actuelles et des dessertes seront abordées».

Il est évident que les deux ministres de la Mobilité luxembourgeois et belge répondront positivement à cet appel, pour tenter de dégager les moyens nécessaires à accélérer la finalisation de cet axe ferroviaire important.

«Nous nous réjouissons de cette réponse positive de la Commission et nous espérons qu’elle pourra déboucher sur l’octroi de moyens supplémentaires pour la finalisation de ces travaux. Ils sont en effet importants non seulement pour les voyageurs concernés mais également pour nos deux pays, dès lors qu’ils permettront, au-delà de Luxembourg, d’améliorer les liaisons internationales vers l’est de France, voire l’Allemagne, la Suisse et l’Italie. Il s’agit donc aussi par ce projet de donner un coup de pouce important à la poursuite de la construction européenne, raison pour laquelle il nous tient tant à cœur!», concluent François Bausch et Georges Gilkinet.

 

Communiqué par: ministère de la Mobilité et des Travaux publics luxembourgeois / ministère de la Mobilité belge