Jean Asselborn a participé à la 46e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le 23 février 2021

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, a participé le 23 février 2021 par vidéoconférence à la 46e session ordinaire du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

Dans son intervention lors du segment de haut niveau, le ministre Asselborn a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération multilatérale afin de « réaliser les droits humains pour tous ». Dans cette optique, il a plaidé pour un appui politique et financier plus conséquent au système multilatéral, et notamment au Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Pour sa part, le Luxembourg continue d’augmenter ses contributions volontaires.

Le chef de la diplomatie luxembourgeoise a rappelé qu’en tant que fervent partisan des droits humains, le Luxembourg a présenté sa candidature au Conseil des droits de l’homme pour le mandat 2022-2024 afin de mettre son engagement multilatéral au service de la protection des droits de tous les êtres humains. Le ministre Asselborn a saisi l’occasion de son intervention pour présenter les quatre priorités que le Luxembourg s’est fixées pour son mandat : (1) l’appui à l’Etat de droit, à l’espace civique et aux défenseurs des droits humains et la lutte contre l’impunité ; (2) le développement durable et l’action climatique fondés sur les droits humains ; (3) l’égalité des genres et la lutte contre les discriminations ; et (4) la protection et la promotion des droits de l’enfant.

Le ministre Asselborn a ensuite passé en revue la situation des droits humains dans le monde, en évoquant notamment le Belarus, la Russie, la Turquie, Hong Kong et le Myanmar. « L’esprit de la démocratie vit du dialogue et du débat des idées. Lorsqu’une seule voix parle, c’est généralement celle du plus fort, celle de la répression », a-t-il fait remarquer dans ce contexte.

Jean Asselborn a souligné que « la situation des droits humains se détériore toujours durant les conflits ». Il a déploré les violations des droits humains commises lors des conflits au Haut-Karabakh, dans la région du Tigré en Ethiopie, au Yémen, en Syrie, au Sahel ou encore au Proche-Orient.

Dans sa conclusion, le ministre a rappelé plusieurs enjeux horizontaux d’une importance cruciale liés aux droits humains, tels que le changement climatique, le défi de la migration ou encore les droits et l’autonomisation des femmes et des filles.

Face à ces enjeux de taille, Jean Asselborn a souligné la volonté du Grand-Duché d’agir dans le cadre multilatéral : « Vous pouvez compter sur l’engagement et la contribution du Luxembourg aux travaux du Conseil des droits de l’homme afin de promouvoir tous les droits humains, dans un esprit de solidarité et d’écoute ».

 

Communiqué par: ministère des Affaires étrangères et européennes