Les résultats de l’enquête lancée par Taina Bofferding indiquent une volonté forte de moderniser l’organisation du travail dans le secteur communal

Télétravail, digitalisation, les défis de la communication… l’enquête lancée par le ministère de l’Intérieur avait pour objectif d’une part, d’établir un état des lieux du fonctionnement des services et de l’organisation du travail dans les entités communales pendant la crise liée à la COVID-19 et, d’autre part, d’en tirer des enseignements pour la gestion des administrations dans la période d’après-crise.

«Les résultats ont démontré la volonté tant des responsables politiques que des agentes et agents de digitaliser davantage de procédures et de moderniser l’organisation du travail. Ils confirment que le projet de loi que j’ai déposé en vue d’alléger et de réformer la tutelle administrative va dans le bon sens, et nous guideront lors de la refonte de la loi communale», a expliqué la ministre de l’Intérieur.

Encadrement du télétravail

Parmi les agent-e-s ayant répondu au questionnaire et ayant travaillé à distance pendant la crise, une très grande majorité considère que leur travail se prête aussi à l’exercice du télétravail en période normale, quoique à des degrés divers. Alors que les communes et les entités assimilées ont fait des efforts pour améliorer l’équipement et faciliter le télétravail pendant la période de crise, ces agent-e-s sont d’avis que des mesures techniques, informatiques et organisationnelles supplémentaires s’avèrent nécessaires pour faire fonctionner le travail à distance s’il devenait partie intégrante de l’organisation future du travail.

Parmi les participant-e-s à l’enquête, une partie non-négligeable des personnes ne pouvant pas recourir au télétravail pendant la crise a néanmoins exprimé le souhait de pouvoir travailler à distance à l’avenir. Il n’en reste pas moins que certain-e-s agent-e-s occupent des postes qui, selon les concerné-e-s eux/elles-mêmes ne s’y prêtent pas.

«Environ 76% des responsables politiques ayant participé à l’enquête étaient favorables à ce que le personnel puisse recourir au télétravail en temps normaux, mais la très grande majorité d’entre eux ont insisté sur la nécessité d’élaborer un cadre clair et de limiter le télétravail à 2 ou 3 jours par semaine. Ce cadre sera élaboré avec les partenaires sociaux au sein de la commission centrale», souligne Taina Bofferding.

Accélération de la digitalisation

Plus de la moitié des organes exécutifs ayant répondu au questionnaire ont affirmé que la crise a généré de nouveaux besoins en termes de digitalisation, dont notamment la mise en place d’outils et de matériel informatiques pour le travail à distance et les visioconférences, l’introduction de la signature électronique, la mise en place d’un portail centralisé pour les démarches administratives.

«La digitalisation est un processus qui nécessite un effort concerté à de multiples niveaux: législatif, réglementaire, de programmation et de développement, et ce tant sur le plan national que communal. La crise a certainement joué un rôle d’accélérateur dans ce domaine», conclut la ministre.

 

Le rapport annexé contient le détail des résultats de l’enquête.

 

Communiqué par: ministère de l’Intérieur

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