Henri Kox a participé à la visioconférence du Conseil «Justice et affaires intérieures» de l’UE

«Nous devons renforcer notre capacité commune de traitement et d’analyse de données, tout en veillant au respect des droits fondamentaux et de la protection des données»

Le 8 octobre 2020, le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, a participé à la réunion informelle des ministres chargés des «affaires intérieures» de l’UE, organisée en format visioconférence par la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne.

La séance sur la sécurité intérieure a été consacrée à une discussion approfondie sur la coopération policière européenne. Dans ce contexte, la présidence allemande a suggéré d’examiner davantage le concept d’un partenariat européen des forces de police. Le principe de base étant que tout policier au niveau de l’UE et de l’espace Schengen ait accès à tout moment aux informations nécessaires afin de mener à bien ses missions.

Ce débat survient à un moment clé dans le paysage sécuritaire européen alors qu’il est question de se concentrer sur la mise en œuvre des nouveaux systèmes d’échanges d’informations ainsi que des règlements relatifs à «l’interopérabilité» des systèmes d’échange européen.

Ainsi, l’interconnexion des différents systèmes d’information et l’utilisation de la technologie de l’intelligence artificielle sont des étapes cruciales pour permettre à la coopération policière européenne d’évoluer pour faire face aux défis actuels et à venir.

Dans ce contexte, le ministre de la Sécurité intérieure, Henri Kox, partage l’avis qu’il faut absolument renforcer notre capacité commune de traitement et d’analyse des données, notamment par le biais de l’agence Europol. Dans le domaine de l’intelligence artificielle le ministre a cependant souligné que si les services répressifs y avaient recours, elle ne devrait pas pour autant devenir discriminatoire. Il faut dès lors assurer la transparence, l’aspect de la protection des données, la qualité des données et garantir le contrôle humain dans chaque aspect de la procédure.

Lors de son intervention, le ministre Kox a par ailleurs soutenu la présidence allemande en disant que le renfort de la coopération policière passe également par l’utilisation complète des instruments déjà existants tout comme par une harmonisation du cadre légal européen en matière de coopération policière transfrontalière. Sur ce point le ministre a toutefois précisé qu’une certaine flexibilité doit être maintenue permettant aux États membres de réglementer certains aspects par des accords bi- ou multilatéraux.

 

Communiqué par: ministère de la Sécurité intérieure
Photo ©MSI

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