Le LISER a fêté l’anniversaire de ses 30 ans

Le LISER a fêté ses 30 ans d’existence lors d’une soirée dans la magnifique enceinte de la Maison des Arts et des Etudiants rassemblant plus de 250 invités. Une soirée unique entourée de deux conférences permettant au LISER de rappeler les enjeux majeurs des défis sociétaux de demain.

Pour fêter les 30 ans du LISER, Aline Muller, directeur général a souhaité inscrire les célébrations autour de trois messages cruciaux afin que la recherche à Luxembourg soit à la hauteur des enjeux du futur : (a) l’utilisation des informations contenues dans les données produites par la société au profit de politiques et infrastructures intelligentes pour la société, (b) le rôle décisif des collaborations dans l’avancement de la science et (c) l’importance de développer compétences et talents pour développer la recherche de demain.

Depuis 1989 le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER) est au service du Grand-Duché, pour contribuer de manière proactive et ciblée au développement stratégique du pays et pour répondre aux grands défis sociétaux aux niveaux national et international. Dans sa mission de contribuer à une société moderne, résolument durable et inclusive, il a rappelé l’importance de l’exploitation des informations produites par la société au bénéfice des citoyens – enjeu déjà reconnu par le pragmatisme visionnaire du fondateur de l’institut, Gaston Schaber. Cette nécessité a d’ailleurs été débattue à l’occasion de la conférence du Prof. Julia LANE de la Wagner School of Public Policy at New York University intitulée « Make data and evidence work for society « qui a retracé de manière précise et éclairante la manière dont des infrastructures informationnelles durables – où projets, personnes, technologie et gouvernance sont intégrés dans une approche globale – ont pu être mises en place en toute transparence grâce à une information accessible à toutes les parties prenantes et comment elles sont parvenu à construire la confiance nécessaire pour faire de ces infrastructures des instruments capables de produire des politiques publiques intelligentes capables de répondre aux changements économiques et sociaux.

Le second message souligné lors de la soirée avait pour objectif de rappeler que le progrès scientifique restera toujours collectif. Si la recherche trouve sa raison d’être dans le dépassement des limites de la connaissance, elle se caractérise surtout par sa capacité et détermination à dépasser les frontières, que ce soit les frontières entre pays, les frontières entre disciplines, ou la distance entre science et société. C’est dans le croisement de ces perspectives que naissent innovations et progrès et que résident la force et l’impact des projets du LISER. Cette capacité de la recherche à développer des collaborations lui permettant de se développer et à accroître son impact sur la société fut  l’objet de la conférence donnée par le Prof Jacques Drèze qui partagé son expérience en matière de recherche internationale et d’échanges scientifiques avec François Biltgen, juge à la Cour de justice européenne, mais aussi ancien ministre de Enseignement supérieur et de la Recherche, Marc Schiltz, directeur général du Fonds National de la Recherche et président de Science Europe et l’ensemble des invités à la Philharmonie.

Le dernier message transmis lors de la soirée a rappelé que le LISER est ce qu’il est, grâce aux compétences et aux talents de celles et ceux qui le composent. Et pour l’avenir, a insisté le directeur général Aline Muller, la qualité et force de ce que le LISER produira dépendra de sa détermination et capacité à développer les compétences et talents de demain. Aline Muller était à ce titre particulièrement heureuse et fière de rappeler que le premier Accord Collectif de Travail signé il y a un mois réaffirme l’ambition de l’institut de construire une politique de ressources humaines résolument tournée vers le développement des carrières. L’occasion aussi pour Aline Muller de remercier le personnel, la délégation du personnel et le conseil de concertation qui ont tenu et tiennent fermement la boussole du LISER entre leurs mains et qui restent profondément attachés à la défense des valeurs communes de l’institut.

Et pour conclure sur les derniers mots du discours d’Aline Muller:
Comme le disait Victor Hugo « Tant que le possible n’est pas le fait, le devoir n’est pas rempli ! »
Gardons donc le cap et retroussons nos manches. Le voyage s’annonce riche et passionnant.

Communiqué de presse

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