Jean Asselborn à la réunion informelle «Gymnich» des ministres des Affaires étrangères de l’UE à Helsinki

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé à la réunion informelle «Gymnich» des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE), qui s’est tenue les 29 et 30 août 2019 à Helsinki, en Finlande.

La Gymnich a débuté par un déjeuner conjoint avec les ministres de la Défense de l’UE au cours duquel les ministres ont eu un débat approfondi sur les menaces hybrides.

Les ministres des Affaires étrangères se sont ensuite penchés sur la situation dans le Golfe, dans le contexte des tensions actuelles dans le détroit d’Ormuz. La discussion a porté sur le rôle que l’UE pourrait jouer pour contribuer à la désescalade et à la préservation de la liberté de navigation dans le détroit.
Appelant l’ensemble des acteurs concernés à la retenue et à la désescalade, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a souligné qu’«une confrontation dans le Golfe serait une grave menace à la paix et à la sécurité de toute la région. Nous espérons que la raison prévaudra».

Le lendemain, les ministres ont eu une discussion sur l’Europe et l’Arctique, pour ensuite poursuivre la Gymnich avec une session de travail conjointe avec les pays partenaires des Balkans occidentaux pour discuter de la coopération régionale.

Les ministres se sont également échangés au sujet de l’accord UE-Mercosur. Réitérant que les accords de Paris sont à respecter, le ministre Asselborn a souligné que «cet accord constitue une opportunité historique pour nous rapprocher et construire une véritable communauté de valeurs. Mais pour que nous puissions aller de l’avant, il faut que la lutte contre le changement climatique soit une partie intégrante de l’accord. Le rythme actuel de la déforestation va dans le sens contraire de l’esprit des accords de Paris».

En ce qui concerne la discussion sur les droits de l’Homme, en présence de plusieurs défenseurs de droits de l’Homme et face au constat de rétrécissement de l’espace d’action de la société civile, le ministre Asselborn dénonce les violations, où qu’elles soient observées dans le monde.

Il convient de rappeler l’importance que le Luxembourg attache au travail des défenseurs des droits de l’Homme et en particulier des femmes.
Le Luxembourg apporte un soutien sans faille aux victimes de violations des droits de l’Homme, et combat la culture d’impunité qui très souvent les accompagne. Tous les États membres de l’Union européenne doivent veiller à assurer le maintien d’un environnement sûr et favorable à la société civile, et la soutenir au-delà des frontières nationales.

Le Luxembourg, candidat pour un mandat au Conseil des droits de l’Homme pour les années 2022-2024, continuera à être attentif à la situation des défenseurs des droits humains dans le monde. Cet engagement a également été repris dans le premier Plan d’action national «Femmes et paix et sécurité 2018-2023» pour la mise en œuvre de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité des Nations unies.

Communiqué par: ministère des Affaires étrangères et européennes
Photo ©MAEE

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