Inscription de trois nouveaux éléments à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel

La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003 de l’Unesco dispose qu’«on entend par patrimoine culturel immatériel les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel. Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine».

L’Unesco souligne encore que «le meilleur moyen de sauvegarder le patrimoine culturel immatériel passe par la créativité humaine et une adaptation constante à un environnement instable et en perpétuel mutation. Lorsqu’ils disposent des moyens et des occasions d’exprimer leur créativité, les dépositaires du patrimoine culturel immatériel non seulement sauvegardent leur patrimoine vivant, mais encouragent aussi des manières plus durables de notre vivre ensemble dans des sociétés résilientes, inclusives et pacifiques. En d’autres termes, la Convention se tient à la croisée du patrimoine et de la créativité et a un rôle à jouer pour garantir un développement durable».

Depuis 2017, Patrick Dondelinger, chargé d’études dirigeant, est responsable de mettre à jour l’inventaire du patrimoine culturel immatériel du Grand-Duché de Luxembourg. À cet inventaire, établi pour une première fois en 2008, deux nouveaux éléments ont été rajoutés en 2018, à savoir l’art musical des sonneurs de trompe (Haupeschbléiser) et le savoir-faire traditionnel de la construction en pierre sèche (D’Konscht vum Dréchemauerbauen).

Sur avis préalable de la Commission nationale pour la coopération avec l’Unesco, la ministre de la Culture, Sam Tanson, a inscrit, le 29 juillet 2019, les trois éléments suivants à l’inventaire national:
la fête de Saint-Nicolas (Niklosdag);
la domo- et toponymie (d’Haus- a Flouernimm);
la maïeutique (d’Hiewanskonscht).

L’inscription à l’inventaire national permet une meilleure connaissance et une plus grande valorisation des éléments inscrits. Le processus de mise à jour de l’inventaire national se veut évolutif et repose sur la participation active et les recommandations des communautés. En effet, selon l’Unesco, «dans le cadre de ses activités de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, chaque État partie s’efforce d’assurer la plus large participation possible des communautés, des groupes et, le cas échéant, des individus qui créent, entretiennent et transmettent ce patrimoine, et de les impliquer activement dans sa gestion».

Toutes les communautés qui se considèrent être détenteur d’un tel patrimoine culturel immatériel, qui le pratiquent et le transmettent sur notre territoire national depuis des générations, et qui veulent voir leur savoir-faire inscrit à l’inventaire national du patrimoine culturel immatériel, sont ainsi invitées à en faire la demande auprès du ministère de la Culture.

Pour de plus amples informations concernant les éléments inscrits à l’inventaire et la procédure à suivre en cas de demande d’inscription, prière de se référer au site internet mis en place pour la présentation du patrimoine culturel immatériel: www.iki.lu.

Communiqué par: ministère de la Culture

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