Visite de travail de Jean Asselborn au siège des Nations Unies à New York, les 1er et 2 avril 2019

Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, s’est rendu à New York les 1er et 2 avril pour une visite de travail au siège de l’Organisation des Nations Unies.

Le lundi 1er avril, le ministre Asselborn a eu une entrevue avec Miguel Ángel Moratinos, le Haut-Représentant des Nations Unies pour l’Alliance des civilisations. Il s’agissait de la première rencontre entre le ministre Asselborn et le Haut-Représentant Moratinos depuis la prise de fonction de ce dernier en janvier 2019. La rencontre a permis de se pencher sur les grands dossiers de l’actualité politique internationale et d’échanger idées, réflexions et propositions d’action pour parvenir à une meilleure coexistence entre communautés, y compris dans la région du Moyen-Orient.

Le 2 avril, le chef de la diplomatie luxembourgeoise a déposé auprès du Secrétaire général des Nations Unies, représenté pour l’occasion par Miguel de Serpa Soares, Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et Conseiller juridique de l’ONU, l’instrument de ratification des amendements à l’article 8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale adoptés le 14 décembre 2017.

Ces amendements visent à compléter la liste des crimes de guerre inscrits à l’article 8 du Statut de Rome, en incriminant l’utilisation d’armes qui utilisent des agents biologiques ou à toxines, d’armes blessant par des éclats qui ne sont pas localisables par rayons X dans le corps humain et d’armes à laser causant une cécité permanente. L’utilisation de chacune de ces armes cause d’immenses souffrances ou tue de manière indiscriminée, constituant ainsi une violation grave des normes applicables dans les conflits armés.
Avec le dépôt de l’instrument de ratification, qui fait suite à l’adoption le 13 mars 2019 de la loi correspondante par la Chambre des Députés, le Luxembourg devient le premier État partie au Statut de Rome à ratifier ces amendements, ce qui témoigne de son engagement constant pour la justice pénale internationale et, de manière générale, pour le respect du droit international humanitaire.

Communiqué par: ministère des Affaires étrangères et européennes