Peste porcine africaine: les autorités luxembourgeoises restent vigilantes

Suite à la propagation du virus de la peste porcine le long de la frontière franco-belge, les autorités luxembourgeoises restent vigilantes et suivent de très près l’évolution de la situation.
Prévention – contrôle – éradication restent les maîtres mots dans la lutte contre la peste porcine africaine (PPA).

Pour cette raison, l’échange et la coordination avec les autorités compétentes belges et françaises afin d’enrayer la propagation du virus a été renforcé.

À l’heure actuelle, se basant sur les faits résultants de cette coopération transfrontalière, les autorités luxembourgeoises ont décidé de maintenir toutes les dispositions en place sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg.

Le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, Romain Schneider, précise néanmoins que ces dispositions peuvent à tout moment être renforcées si l’extension de la propagation du virus de la PPA l’exige.

La Task Force PPA, réunissant le ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, le ministère de l’Environnement, du Climat et du Développement durable et leurs administrations concernées, ainsi que toutes les parties prenantes touchées par cette maladie tel que le secteur porcin, les chasseurs, les transporteurs, les abattoirs et d’autres acteurs de la filière viande porcine, les firmes d’aliments pour animaux et les représentants des propriétaires de forêts, est d’ailleurs convoquée une quatrième fois au début du mois prochain pour faire une nouvelle mise au point.

Le ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural souligne également que tous les résultats des 96 tests effectués sur des cadavres de sangliers concernant la PPA ont été négatifs. Jusqu’à ce jour aucun cas de peste porcine africaine sur des sangliers ni sur des porcs n’a été détecté sur notre territoire.

Romain Schneider rappelle, dans ce contexte, que le virus de la PPA affecte les sangliers et les porcs domestiques, mais ne présente aucun risque pour l’homme même en cas de consommation de viande ou de produits de viande contaminés.

Communiqué par: ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural