Création d’un nouvel organe de gestion pour le site des anciennes ardoisières de Haut-Martelange

Dans un souci de revalorisation des anciennes ardoisières de Haut-Martelange et suite à la décision du gouvernement de rendre accessibles une partie des galeries à des fins didactiques et touristiques, une association a été créée afin de gérer le site et d’accompagner les travaux de restauration.
Les statuts de l’association «Musée de l’Ardoise a.s.b.l.» ont été signés le 4 décembre 2018 par la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, le secrétaire d’État à la Culture, Guy Arendt, ainsi que le bourgmestre de la commune de Rambrouch, Antoine Rodesch, et la présidente de «Les Amis de l’Ardoise a.s.b.l.», Agnes Hoogenhout.

La nouvelle association regroupe des représentants du ministère de la Culture, du ministère de l’Économie (DG Tourisme), de la commune de Rambrouch ainsi que de «Les Amis de l’Ardoise a.s.b.l.» et son objet est l’exploitation didactique et touristique des anciennes ardoisières. Le ministère de l’Économie conclura une convention avec la nouvelle association afin de subvenir aux frais de fonctionnement, tandis que le ministère de la Culture est en charge de la réhabilitation des chambres souterraines des anciennes ardoisières de Haut-Martelange, le Service des sites et monuments nationaux figurant en tant que maître d’ouvrage.

Francine Closener et Guy Arendt se sont félicités de cette nouvelle étape dans la valorisation et de la préservation de ce site qui présente sur 8 hectares un ensemble architectural cohérent et complet de tous les aspects de l’industrie ardoisière: mines souterraines, bâtiments industriels, administratifs et d’habitation, auxquels s’ajoutent des vestiges du transport ferroviaire.
Unique sous cette constellation sur tout le territoire de l’Europe, le site se distingue avant tout par ses mines souterraines d’une profondeur allant jusqu’à 168 mètres. Celles-ci sont actuellement inondées par la nappe phréatique et l’eau de pluie et les plans prévoient de rendre accessibles les anciennes chambres d’extraction jusqu’à une profondeur de 42 mètres.

Communiqué par: ministère de la Culture / ministère de l’Économie
Photo © MCULT

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