Plus de 30 dirigeants disent stop aux plastiques à usage unique

Le 11 septembre dernier, lors du dîner annuel du Luxembourg CEO Sustainability Club, IMS a appelé les dirigeants de son réseau à signer un manifeste ambitieux, en partenariat avec le Ministère du Développement durable et des Infrastructures. En quelques jours, plus de 30 CEOs se sont déjà engagés dans ce combat. L’objectif : mettre un terme à l’achat ou la distribution des plastiques à usage unique par les entreprises d’ici fin 2020.

Concrètement, il s’agit des gobelets, pailles, sacs plastiques, et autres touillettes… qui sont conçus pour ne servir qu’une fois. Les entreprises sont de grandes consommatrices de ce type de plastiques et, en y renonçant, ont un véritable pouvoir entre leurs mains. Cet objectif est réalisable dans les deux ans. Avec des effets visibles rapidement.

Aujourd’hui des alternatives durables existent. Les entreprises ne seront pas seules dans cette ambition. IMS a mis en place une cellule et un programme d’accompagnement dédiés sur ce sujet, de l’analyse de l’empreinte plastique à la mise en place de solutions concrètes. Prochain rendez-vous : le 17 octobre avec le lancement du groupe de travail pilote. Au programme, l’audit des déchets plastiques en entreprise, l’analyse des alternatives et la contribution à un guide spécial.

Il est urgent de passer à l’action, IMS appelle le reste de ses membres à rejoindre le mouvement.

Une véritable course contre la montre
La question des plastiques à usage unique est loin d’être anecdotique car s’ils envahissent spectaculairement les océans, leurs microparticules affectent également notre chaîne alimentaire et l’air que chacun respire, bref notre santé. Une question qui nous concerne donc tous ici.
En moins d’un siècle depuis son invention, nous avons produit plus de 8 milliards de tonnes de plastique. Conçu pour durer et particulièrement résistant, il est pourtant destiné à des usages très limités, voire uniques et devient le triste symbole de l’ultra-jetable.
Le résultat est aberrant : très majoritairement non biodégradable, il se répand dans la nature avec des dommages massifs sur l’environnement dont le coût d’ici à 2030 s’élèverait à 22 milliards d’euros. 6 à 8,5 millions de tonnes de plastiques rejoignent les océans chaque année à un rythme si effréné qu’en 2050, les mers contiendront plus de masse plastique que de poissons. Les plastiques à usages unique constituent à eux seuls 70% des déchets trouvés sur les plages et dans les océans, les déchets plastiques constituant à eux seuls 85% de la pollution des océans.
Si cette tendance venait à perdurer, nous pourrions retrouver 12 milliards de tonnes de plastique dans les décharges et l’environnement d’ici cette date. Les conséquences sont catastrophiques sur l’ensemble de l’écosystème. Plus d’un million d’animaux en meurent chaque année. À ce jour, 250 espèces ont déjà ingéré du plastique, affectant l’ensemble de notre chaîne alimentaire. Avec le temps, ce matériau se transforme en une multitude de microparticules extrêmement dommageables pour la santé et rendant sa récupération quasi impossible.
Aujourd’hui, 72 % de l’eau potable est contaminée en Europe et 83% dans le monde. Au-delà des océans et des cours d’eau, le plastique se trouve désormais dans les boissons et aliments que nous consommons et dans l’air que nous respirons.
Problème de santé publique majeur, atteinte grave à la biodiversité, contribution notable au réchauffement climatique, nous faisons face à un phénomène multiforme sans précédent.
Il est temps de dire stop.

Découvrez les entreprises signataires de la première heure :
AG2R La Mondiale ; Agile Partner ; AlterDomus ; Aquabion ; AXA Luxembourg ; Bel Air Partners ; Bourse de Luxembourg ; Champ Cargosystems ; CNDS Asbl ; elisabeth ; Enerdeal ; Excellium Services ; Felten & Associés ; Ferroknepper Buderus ; Banque Fortuna ; IFSB ; IMS Luxembourg ; Infogreen 4×3 ; ING Luxembourg ; Inowai ; Jonk Entrepreneuren ; LuxMobility ; Maâ-Oui! ; Mediation ; Moovee ; ONET ; RBC Investors & Treasury Services ; Reka ; Signa Groupe ; State Street Bank Luxembourg ; Up Consulting ; Wildgen.

Pour en savoir plus et vous engager vous aussi : www.imslux.lu

En partenariat avec le Ministère du Développement durable et des Infrastructures

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