Déclaration de Jean Asselborn suite au décès de l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan


« Avec la mort de Kofi Annan, l’humanité perd un homme de valeur, un homme bien, un homme digne.

Kofi Annan incarnait l’Organisation des Nations Unies, avec toutes ses forces et ses faiblesses. Un monde sans laissé-pour-compte, voilà l’ambition fondamentale des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) adoptés en 2000, lors du Sommet du Millénaire, sous son impulsion.

L’axiome de Kofi Annan – il n’y a pas de sécurité sans développement et il n’y a pas de développement sans sécurité, et ni l’un et ni l’autre sans respect des droits de l’homme et de l’Etat de droit – est aussi à la base de la politique étrangère luxembourgeoise.

En ces temps, où la boussole morale semble souvent faire défaut, l’œuvre de Kofi Annan est une vraie référence quant au respect des droits de l’homme et des valeurs fondamentales de l’humanité.

Personnellement, j’ai rencontré Kofi Annan pour la première fois en septembre 2004 à l’Assemblée générale des Nations Unies. Nous avons travaillé très étroitement ensemble lors de notre présidence de l’UE et notamment en vue de l’organisation de la conférence internationale sur l’Irak en juin 2005, tenue sous l’égide des Nations Unies.

Le monde a perdu un homme d’Etat, un vrai. »

Communiqué par: ministère des Affaires étrangères et européennes
Photo By US Mission in Geneva [Public domain], via Wikimedia Commons

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