Jean Asselborn au Conseil « Affaires étrangères » de l’Union européenne, le 16 juillet 2018 à Bruxelles

Le ministre des Affaires étrangères et européennes du Luxembourg, Jean Asselborn, a participé au Conseil « Affaires étrangères » de l’Union européenne le 16 juillet 2018 à Bruxelles.

Le Conseil a débuté par un débat sur les questions d’actualité, ce qui a permis de passer en revue les problèmes les plus pressants à l’ordre du jour international, notamment la poursuite de la mise en œuvre de l’accord sur le nucléaire iranien, après la réunion au niveau ministériel de la commission conjointe du plan d’action global commun (JCPOA) qui a eu lieu le 6 juillet à Vienne.
Le Conseil a fait le point sur le Partenariat oriental dont le 10e anniversaire sera marqué en 2019. Les ministres ont examiné la mise en œuvre des 20 objectifs à atteindre d’ici 2020 dans les six pays du Partenariat oriental : l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Belarus, la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine. Ces objectifs visent notamment à renforcer l’économie, la gouvernance, la connectivité et la société dans les six pays du Partenariat.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont également évoqué la situation en Libye et les efforts déployés sous l’égide des Nations Unies pour dynamiser le processus politique et stabiliser le pays, en vue des élections prévues en décembre 2018. Le ministre Asselborn a rappelé sa visite à Tripoli le 5 février 2018 et souligné la nécessité de soutenir les efforts des Nations Unies, en particulier du HCR et de l’OIM, pour apporter une solution à la crise migratoire qui respecte les droits de l’homme et soit conforme au droit international. Jean Asselborn a mis en garde devant la tentation d’ériger une forteresse Europe en se focalisant uniquement sur la protection des frontières extérieures de l’Union: « C’est un leurre indigne de l’humanisme européen. Il nous faut au sein de l’UE un mécanisme fondé sur deux principes, la solidarité et la responsabilité ».
Au cours de leur déjeuner de travail, les ministres se sont penchés sur la République populaire démocratique de Corée (RPDC), plus particulièrement sur les mesures que l’Union européenne peut prendre pour soutenir les pourparlers entre les Etats-Unis et la RPDC et les efforts intra-coréens en cours en vue de la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la péninsule coréenne.

Communiqué par: ministère des Affaires étrangères et européennes

Michel Rod, Didier Reynders, Jean Asselborn et Marija Pejcinovic Buric © MAEE