Les entreprises se responsabilisent

Le 1er février, la Chambre de Commerce a accueilli le lancement du magazine 4×3, premier événement organisé par la jeune association ProRSE présidée par Morgane Haessler. L’occasion de rappeler son attachement à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
Depuis plusieurs années, la Chambre de Commerce s’est lancée dans une démarche de promotion de la Responsabilité Sociale et environnementale des Entreprises (RSE). C’est tout naturellement qu’elle a ouvert ses portes à l’association ProRSE, à l’occasion du lancement du magazine gratuit 4×3, trimestriel d’information qui soutient le dialogue entre les sphères politique, économique, institutionnelle et citoyenne.
«La Chambre de Commerce a adopté très tôt une démarche RSE qui s’appuie sur les missions qui lui ont été confiées par le législateur, une démarche qui vise la création de valeur pour nos entreprises membres et, par ricochet, pour le Luxembourg dans son ensemble», note Carlo Thelen, directeur général de la Chambre de Commerce.
En présence de la présidente de l’association ProRSE, Morgane Haessler, de la ministre de l’Environnement, Carole Dieschbourg, et du ministre du Travail et de l’Economie solidaire, Nicolas Schmit, le rôle des entreprises dans le développement durable mais aussi humain a été abordé.
 
La RSE au cœur de la vie économique
Pour Morgane Haessler, ProRSE «veut faciliter les contacts, les échanges et la coopération entre les professionnels de la RSE». Une cinquantaine de membres ont déjà rejoint l’association. Consultants, responsables RSE, auditeurs, responsables RH ou responsables QHSE ont déjà rejoint l’organisation.
Tous les mois, ProRSE réunira ses membres au travers de réunions, workshops, conférences, ou autres. L’objectif est clair: faire circuler la bonne parole de la RSE dans le réseau des entreprises luxembourgeoises.
Le ministre du Travail, Nicolas Schmit, a insisté à cette occasion sur l’aspect humain de la réussite économique. «L’économie nouvelle sera basée sur des valeurs humaines partagées, sur une prise de conscience et un engagement sociétal des entreprises tournées vers l’avenir», a-t-il déclaré.
Dans ce cheminement vers une économie plus humaine, l’association ProRSE devrait avoir une place centrale.
 
Par Christophe Chohin

Lire sur le même sujet: