Le contrôle de l’excellence

Christophe Meyer est le directeur général d’Elektro Born & Meyer. Cet électricien diplômé d’un brevet de maîtrise luxembourgeois est originaire de la Belgique germanophone. Il fait très tôt ses premières armes dans l’entreprise familiale qu’il reprend à la mort de son père en 2004. Il fusionne alors avec l’entreprise Elektro Born en 2006 qui s’installe à Fischbach. Onze ans plus tard, force est de constater que les locaux deviennent déjà trop étroits pour les 110 employés. Interview.
 
Comment pourrait-on présenter Elektro Born & Meyer?
Comme une société qui s’est fortement développée tout en préservant ses qualités d’entreprise familiale et ce ne sont pas ma mère, mon épouse et ma sœur qui me contrediront (rire).
L’électricité est notre métier historique mais nous avons développé au fil de nos 50 années d’expériences, des excellences dans sept grands domaines que sont: la domotique, le multimédia, le chauffage, les énergies renouvelables, l’éclairage et le design, la sécurité et la surveillance et le service au client.
Nous évoluons dans les résidences, les commerces et les industries mais la plupart de nos clients sont des privés. De nombreux promoteurs font néanmoins appel à notre savoir-faire dans la mesure où les résidences nécessitent aujourd’hui des techniques de pointes.
Nous équipons chaque année dans une centaine de maisons unifamiliales en domotique et œuvrons dans 400 maisons pour le reste de nos activités. Nos six programmeurs en domotique travaillent de synergies dans différentes équipes afin d’offrir à nos clients, la plus large palette de solutions possible.
 
Vos différentes équipes travaillent donc entre elles…
Oui et c’est même indispensable. Un exemple simple: le boom des voitures électriques s’accompagne de celui des bornes de recharges. Pour exemple, un promoteur d’une résidence nous a récemment demandé d’équiper sa trentaine de garage de prises triphasées. Ces installations ont néanmoins impliqué de revoir l’apport énergétique du bâtiment avec un transformateur et des panneaux photovoltaïques.
Nous sommes aussi constamment à la recherche de nouvelles solutions et c’est pourquoi nous nous rendrons au «Light Building» de Francfort en avril 2018.
 
Vous nous accueillez dans votre très jolie salle d’exposition à Beggen, pouvez-vous nous la présenter?
Elle fait 100 m2 et n’a pas été pensée pour exposer un maximum de produits mais afin de donner une idée générale d’ambiance à nos clients.
Un iPad mobile au mur permet de commander toutes les fonctionnalités des pièces. Nous travaillons avec beaucoup de partenaires et proposons dès lors une très large gamme de produits en luminaires. Je prends pour exemple cet interrupteur scindé en quatre parties (visible à gauche de la photo) qui dispose de 16 programmes qui gèrent les couleurs et les intensités de lumière. Et bien souvent, nos clients n’en souhaitent que moitié moins et nous les définissons avec eux. Notre philosophie est de les accompagner selon leurs envies et dans le respect de leur budget.
Nous travaillons aussi avec des programmes informatiques tels que Dialux et Relux afin que nos clients puissent se projeter au mieux dans leur futur chez eux. Notre informaticien travaille aussi actuellement sur l’acquisition de casques d’immersions 3D.
 
Quelles sont vos ambitions futures?
Nos actuels locaux à Fischbach deviennent un peu trop étroits et c’est pourquoi nous déménagerons dans notre nouveau quartier général à Hosingen en 2019. Nous y disposerons d’une deuxième salle d’exposition (500 m2), du triple de stock (1.500 m2) et d’autant en bureaux.
Enfin, nous sommes constamment à la recherche d’un personnel qualifié qui se fait toujours plus rare à Luxembourg. L’entreprise vient de célébrer son premier départ à la retraite et compte parmi ses rangs des collaborateurs de longue date, qui j’ai bien peur, se feront aussi de plus en plus rares. Nous formons nos apprentis en interne en investissant sur leurs connaissances et leurs savoir-faire à venir et sommes toujours tristes de les voir nous quitter pour les services techniques des communes ou des CFL.