Représentativité démocratique au Luxembourg : une nécessaire évolution

L’UEL appelle formellement de ses vœux une évolution positive en matière de représentativité démocratique. En effet, l’UEL et ses membres constatent unanimement que le Luxembourg souffre actuellement d’un déficit démocratique important. Près de la moitié des habitants du pays ne peut pas participer aux élections et reste dès lors exclue des prises de décision nationales qui l’impactent au même titre que les Luxembourgeois. L’UEL souhaite d’ailleurs souligner que plus de la moitié des chefs d’entreprises et des salariés sont étrangers. Ce sont donc eux qui créent majoritairement la richesse de notre pays, mais ils sont exclus du processus démocratique.

Quant à l’option même d’instaurer le vote étranger, l’UEL constate qu’il s’agit d’une solution possible et en tout cas celle qui sera proposée au peuple luxembourgeois lors du référendum en 2015. Il n’appartient toutefois pas à l’UEL, organe de représentation des seules entreprises, d’émettre un jugement quant à la solution proposée, cette question étant exclusivement politique et donc de la responsabilité du Parlement et du Gouvernement.

Mais peu importe la solution politique retenue, l’UEL estime qu’il faut trouver un remède à ce problème qui met en danger la cohésion sociale au Luxembourg et de ce fait notre modèle économique qui s’appuie largement sur l’apport immense et indéniable de nos concitoyens étrangers.

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