La plateforme «Fund Information Network» confiée à EBRC

Inspirée par les réseaux sociaux, AssetLogic vient de lancer une plateforme Internet reposant sur les mêmes fondamentaux, mais hautement spécialisée et sécurisée, destinée aux acteurs des fonds d’investissement. L’objectif ? Mettre en relation les membres d’une communauté qui peine à communiquer ensemble, à l’heure où la réglementation fait rage. Le partenaire ICT ? EBRC.
Interview de Samuel Gilstrap et de Ben Cahoon, respectivement CEO et Directeur d’AssetLogic.

 
Messieurs Gilstrap et Cahoon, AssetLogic vient de lancer une plateforme baptisée «Fund Information Network». De quoi s’agit-il ?
SG: Si vous le permettez, pour revenir brièvement sur notre société, AssetLogic est une entreprise active dans l’industrie des technologies de l’information et de la communication. Nos produits, des solutions de gestion des données très innovantes, s’adressent à l’industrie des fonds d’investissement. Dernière solution en date, le lancement du site «Fund Information Network».
 
Comment est née cette dernière initiative, qui vous a conduit à vous installer au Luxembourg ?
SG: Les différents acteurs dans le milieu des fonds d’investissement, tel que les managers de fonds, les administrateurs, les agents de transfert, les auditeurs ou encore les investisseurs, pour ne citer qu’eux, doivent échanger des informations. Et tandis que l’industrie des fonds excelle aujourd’hui dans les transactions financières, c’est loin d’être le cas au niveau de l’échange d’informations. Or sans prétention aucune, nous pensons chez AssetLogic que nous avons découvert les raisons de ces insuffisances. En fait, nous avons constaté que l’ensemble des acteurs dans les fonds a recours à des technologies individuelles, ce qui rend inefficace l’échange d’informations, et en sus de cela, travaille de façon cloisonnée.
BC: Des collaborateurs des ‘Big Four’ ont pris connaissance de notre solution innovante en Californie et nous ont parlé de la directive européenne AIMF, laquelle vise à fournir un cadre réglementaire et de surveillance harmonisé pour les gestionnaires de fonds alternatifs dans l’UE. La conséquence de ces mesures est que les différents acteurs doivent désormais échanger davantage d’informations que par le passé et sur une base plus régulière, le tout dans un environnement plus régulé. Tout ceci nous a convaincu de mettre au point cette plateforme.
 
Concrètement, en quoi consiste cette plateforme, et en quoi est-elle innovante ?
SG: Le principe est très simple, nous avons mis au point une solution qui a pour vocation à réunir les différents acteurs des fonds sur une seule et même plateforme Internet, plateforme qui a pour vocation à devenir un réseau business spécialisé comprenant un maximum d’adhérents dans cette industrie. Pour devenir membre, il faut souscrire à un abonnement. Tout membre peut alors saisir des données à la source mises en ligne par les différents acteurs.
Concrètement, en tant que manager de fonds, par exemple, je détiens mon compte sur le site et je peux demander à chacun de mes administrateurs, agents de transfert et autres acteurs (détenant leurs propres comptes) d’y ajouter les informations dont j’ai besoin. Lorsque je dispose d’informations à partager, je peux le faire en toute sécurité avec n’importe quel membre du réseau.
 
En d’autres termes, la plateforme s’apparente à un réseau social mais décliné sous forme de réseau business spécialisé ?
SG: Tout à fait. L’industrie des fonds nécessite une plateforme d’échange d’informations qui soit aussi simple d’utilisation et efficiente qu’un réseau social mais pourvue de trois composantes supplémentaires, à savoir la sécurité, la confidentialité et la «puissance».
BC : Il s’agit en fait d’une solution ‘Software as a Service’ à laquelle les gens du métier adhèrent via un abonnement. Actuellement, les acteurs amenés à travailler ensemble doivent procéder selon les méthodes traditionnelles pour interagir et partager de l’information, par l’envoi de mails contenant des pièces jointes, avec le manque de souplesse et les problématiques de sécurité que cela suppose.
 
Qu’est-ce qui vous a amené à travailler en étroite collaboration avec EBRC ?
SG: Tout d’abord, nous nous sommes tournés vers le Luxembourg pour l’hébergement de cette plateforme à rayonnement mondial pour trois raisons : l’écosystème « de confiance », la clientèle et les infrastructures IT de premier ordre. En effet, le Luxembourg est réputé pour sa culture de la confidentialité, est la deuxième place mondiale des fonds d’investissement et possède d’excellentes infrastructures IT, notamment en matière de bande passante.
Nous nous sommes tournés vers EBRC pour la gestion de nos applications en « full Managed Services » ; EBRC possède des infrastructures d’hébergement à très haute disponibilité répondant à la norme la plus élevée qui soit, Tier IV, et une expertise qui n’est plus à prouver dans le secteur financier, son secteur de prédilection. EBRC est en outre parfaitement apte à satisfaire tous nos besoins grâce aux services complets proposés qui font d’elle un ‘Trusted One-Stop-Shop’.
 

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