Contribuer à une meilleure santé de la population au Luxembourg

Chiffres et exemples à la clé, le centre de recherche a détaillé ses résultats 2013 en présence de la ministre de la Santé, Lydia Mutsch et du secrétaire d’Etat à la Recherche, Marc Hansen, le 28 mai. En quoi le CRP-Santé, qui conjugue éducation, excellence scientifique et atouts économiques, a-t-il joué un rôle clé et incontournable dans le domaine de la médecine et de la recherche biomédicale en 2013? Qu’a-t-il apporté au Luxembourg? Comment a-t-il contribué au renforcement de l’économie du pays? Que ressort-il de ses recherches en 2013?

«L’année 2013 nous a permis de clôturer le second contrat de performance. Nous n’avons pas seulement atteint nos objectifs, mieux que cela: nous les avons dépassés» explique le Dr. Jean-Claude Schmit, directeur général du CRP-Santé. «Lorsque nous regardons rétrospectivement notre travail de 2008, année où nous avons débuté notre premier contrat de performance, nous pouvons aujourd’hui apprécier à sa juste valeur la mesure des améliorations que nous avons obtenues au cours des deux contrats de performance. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer notre confiance et notre impatience à débuter les nouveaux challenges qui nous attendent dans les prochaines années».

Les équipes de laboratoires: socle de l’excellence scientifique

«L'excellence scientifique dépend de façon cruciale des chercheurs et de leurs équipes. En 2013, nous avons apporté un soin tout particulier au recrutement de scientifiques expérimentés qui peuvent ouvrir la voie à de multiples améliorations futures en science» explique le Dr. Jean-Claude Schmit, «Nos départements de recherche seront bientôt orientés par des directeurs de renommée internationale».

Gage de la qualité scientifique, les publications restent le critère majeur d’évaluation d’une science dite de qualité. En 2013, le CRP-Santé a vu 99 articles scientifiques publiés dans des magazines spécialisés internationaux évalués par des experts externes. Le nombre d’articles scientifiques à facteur d’impact supérieur à 5 et à 10 a d’ailleurs augmenté en 2013 en comparaison à l’année 2012: une belle preuve de la qualité scientifique menée par les 250 scientifiques du CRP-Santé.

Dans le domaine de la santé publique, le CRP-Santé a également généré des indications fructueuses qui ont permis d’informer et d’orienter les décideurs politiques du pays, ainsi que les administrations publiques: «Un nouveau défi se profile aujourd’hui en santé publique», explique le directeur général, «les maladies chroniques non transmissibles représentent désormais un fardeau important pour les individus et les systèmes de soins de santé. Des approches thérapeutiques innovantes et rentables sont nécessaires afin de fournir la meilleure qualité de soins lorsque la prévention échoue. Bien qu'une quantité considérable de connaissances ait été générée par la recherche biomédicale au cours des dernières années, le développement de nouvelles thérapies stagne, en partie en raison d'un manque de validation clinique. Le CRP-Santé est bien équipé pour relever ce défi: d'une part, nous avons une unité de recherche en santé publique performante qui est en mesure de suivre l'épidémiologie des maladies chroniques via la mise en œuvre des registres de maladies et d’études de cohortes, et d'autre part, notre Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique (CIEC) reste la plateforme idéale afin de développer une médecine translationnelle relative à ces maladies».

Former les générations futures de scientifiques: une mission d’avenir

Au-delà de ses missions dédiées à la recherche biomédicale, le CRP-Santé a choisi en 2013 de renforcer son rôle de centre de formation destiné aux étudiants en bachelors, masters, doctorats et post-doctorats dans le domaine des sciences de la vie.

«Les étudiants d'aujourd'hui sont les chercheurs de demain et l'éducation reste un investissement pour l'avenir de notre pays», souligne le Dr. Jean-Claude Schmit. «Le CRP-Santé a su obtenir un très bon positionnement dans le domaine de la formation des masters et des PhD, ensemble avec l'Université du Luxembourg et de nombreuses autres universités basées à l'étranger. Dans les années à venir, nous allons porter toute notre attention à la formation de nos étudiants: nous allons continuer à étendre les processus amorcés afin de garantir une formation réussie et ce de manière pérenne», précise le Dr. Schmit. «Notre participation étroite avec les écoles doctorales de l'Université du Luxembourg et de l'Université de Strasbourg sont des atouts essentiels à cet égard. Nous avons aussi participé avec enthousiasme en 2013 à de multiples discussions relatives à la création d’une école de médecine au Luxembourg».
    

Favoriser des collaborations, clé d’un projet réussi

Les collaborations sont au cœur des projets de recherche menés par le CRP-Santé. Non seulement en 2013, le CRP-Santé a su fédérer les hôpitaux luxembourgeois dans le domaine de la recherche clinique mais il a également su mettre à profit ses collaborations au travers de ses projets de recherche.
«L'excellence en science est aussi le résultat de la qualité des réseaux de recherche. Une institution seule, surtout dans un petit pays, ne peut posséder toutes les compétences nécessaires: c’est pourquoi nous avons développé tout au long de l’année 2013 des collaborations avec des partenaires remarquables à l'échelle nationale mais aussi à l’échelle internationale», souligne Dr. Schmit. «En gardant ceci à l’esprit, nous sommes impatients de contribuer à la maturation d’un plan de stratégie nationale dans le domaine biomédical, comme attendu par le nouveau gouvernement».  

Sur le plan international, le CRP-Santé a su faire valoir la qualité de ses projets. En 2013, il a collaboré avec l’ensemble des hôpitaux du pays et autres acteurs clés Luxembourgeois, tels que la Fondation Cancer. Il s’est associé au plus grand centre nord-américain spécialisé dans le traitement des tumeurs du cerveau: le Arthur and Sonia Labatt Brain Research Centre au travers du laboratoire Norlux de Neuro-Oncologie du CRP-Santé. Au travers de son département d’immunologie, il a signé un accord de collaboration avec l’Université de Vienne. Autant de résultats qui démontrent chaque jour le rôle crucial porté par le CRP-Santé dans le domaine de la recherche biomédicale au service des patients.

Permettre une plus-value au pays: un retour sur investissement pour le contribuable

«Nous générons de plus en plus de valeur économique au travers de nos découvertes et de nos inventions, comme en témoigne le nombre de demandes de brevets et les partenariats public-privé avec l'industrie que nous avons initiés», précise Dr. Schmit. «Le CRP-Santé a élaboré une stratégie unique afin de générer une vraie plus-value pour le pays: un véritable mélange de compétences sur des registres à la fois internes et externes. En interne, nous avons créé une unité de transfert de technologie spécialisée dans la biomédecine dont le but est de soutenir les chercheurs du CRP-Santé mais aussi d'autres institutions nationales de recherche afin de mieux identifier et de protéger la valeur économique potentielle de leur recherche. En externe, nous nous appuyons sur les compétences exceptionnelles du secteur académique (par exemple au travers de collaborations avec le VIB à Ghent) et au travers de nos partenaires du secteur privé (via Vesalius BioCapital). Nous démontrons donc désormais que la recherche publique apporte bel et bien une plus-value au pays avec un retour satisfaisant pour le contribuable: les premiers résultats sont prometteurs».

Communiqué par le CRP Santé
 

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