Le CRP-Santé garantit fiabilité et sécurité

Remise officielle de la Certification ISO 9001 pour 6 unités du CRP-Santé

Le CRP-Santé s’est vu remettre aujourd’hui la Certification ISO 9001 relative à six de ses unités. Cette certification marque un temps fort pour le CRP-Santé : l’institution étant reconnue comme un pôle d’excellence en matière de qualité et de sécurité pour son travail dans le domaine de la recherche biomédicale et de la recherche clinique. Peu de laboratoires sont aujourd’hui certifiés ISO 9001 et cette certification marque un premier aboutissement pour le CRP-Santé alors que le processus est désormais en marche pour d’autres unités de recherche.

Six unités concernées : un grand pas vers la certification globale

La certification ISO 9001 a été décernée aux unités suivantes:
• Le Laboratoire de Rétrovirologie relatif au domaine des maladies infectieuses, hépatites, Sida
• Le Laboratoire de Recherche en Génomique spécialisé dans l’analyse ADN
• Le Centre d’Etudes en Santé Publique réalisant des études sur le diabète, l’obésité, la migraine, etc.
• Le Centre de Compétences en Méthodologie et Statistiques (CCMS), spécialisé dans l’analyse de statistiques inhérentes au projet de recherche
• Le Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique (CIEC) spécialisé en Recherche Clinique
• Les services supports du CRP-Santé: services administratifs et techniques.
L’événement s’est déroulé en présence de la « European Society for Certification of Management Systems » ESCEM, organisme de certification privé, indépendant et de son directeur Monsieur Stefan Zerwes.

Pourquoi une plus-value pour le CRP-Santé ?

« Le CRP-Santé a choisi d’engager cette démarche de certification de manière volontaire » déclare Blandine Valet, responsable Qualité au sein du CRP-Santé, ayant mené le processus de certification depuis plusieurs années. « Cela peut paraitre étonnant car la norme ISO 9001, est une norme initialement conçue pour le secteur industriel. Mais justement, c’est une norme qui place le client au centre des préoccupations de l’Institution » ajoute-elle. « La notion de « client » peut vous surprendre et elle ne fait pas tout à fait l’unanimité dans le monde de la recherche. Mais il ne faut pas oublier que le CRP-Santé est une institution publique, véritablement au service des patients en œuvrant pour l’amélioration de leur diagnostic et du traitement de leur pathologie. Adopter une démarche qualité selon la norme ISO 9001 nous a semblé une méthode efficace pour offrir à nos clients – qu’il s’agisse des ministères, de la communauté scientifique et du grand public – un maximum de transparence et de rigueur » précise Blandine Valet. « La certification n’est pas une fin en soi, elle ne clôture pas le projet qualité, bien au contraire. Elle lance l’institution sur la voie de l’amélioration continue. Notre feuille de route est déjà bien remplie pour les années à venir puisque nous comptons étendre d’ici 4 ans le périmètre de certification à l’ensemble des unités de recherche du CRP-Santé » conclut Blandine Valet.

Deux témoignages, deux exemples réussis de l’association Normalisation /Innovation : domaine de l’infection et domaine de la recherche Clinique

Six unités se sont vues remettre la certification et témoignent de la vraie plus-value que celle-ci va leur apporter. Le Dr. Andy Chevigné, chercheur au Laboratoire de Rétrovirologie et le Dr. Anna Chioti, médecin et Responsable du Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique (CIEC) expliquent pourquoi la certification est une vraie plus-value :  

Dr. Andy Chevigné, chercheur au Laboratoire de Rétrovirologie :
« Pour nous, cette certification est un signe fort à deux niveaux. Tout d’abord du point de vue des analyses effectuées avec le Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL) : la certification a permis d’améliorer notre système de traçabilité des échantillons et des résultats. Elle permet d’aboutir à un meilleur suivi des patients notamment par la gestion d’une base de données spécifiques pour les cliniciens du service national des maladies infectieuses. Le second niveau concerne notre activité de recherche qui se trouve en constante évolution. La certification nous a permis plusieurs points très positifs:
• Tout d’abord, améliorer la gestion des ressources humaines, documentaires (protocole, procédure, base de données), financière (suivi au jour le jour)
• Mieux responsabiliser le personnel dans l’organisation du laboratoire, dans la sécurité et au respect des procédures
• Uniformiser et améliorer la gestion administrative des différents projets
• Pouvoir identifier et résoudre plus tôt les problèmes techniques ou expérimentaux ».

Dr. Anna Chioti, Médecin et Responsable du Centre d’Investigation et D’Epidémiologie Clinique (CIEC) :
« La recherche clinique a pour but de découvrir de nouveaux moyens permettant de mieux prévenir, de diagnostiquer ou de traiter les maladies.
Cette activité est régie par des recommandations internationales de bonnes pratiques cliniques (BPC) qui exigent de mettre en place un système d’assurance qualité.
Pour le Centre d’Investigation et d’Epidémiologie Clinique (CIEC) la certification ISO9001 est une démarche complémentaire aux BPC qui  nous permet de documenter la gestion de nos activités en termes de fiabilité, transparence et efficacité» explique le Dr. Chioti.
La certification ISO 9001 confirme que nos processus de gestion des études cliniques respectent les règles en vigueur et garantissent le respect des normes les plus rigoureuses pour la sécurité des patients et la fiabilité des données recueillies.
La certification nous permet de valoriser notre travail au niveau international et de rester attractif vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique comme partenaire privilégié mais aussi vis-à-vis de réseaux académiques européens comme centre de référence.
En attirant plus d’études cliniques au Luxembourg par ce biais, nous permettons aux personnes malades un accès plus rapide à des nouveaux traitements innovants.  
Les investissements en recherche qui en découlent auront un impact positif sur la prise en charge des malades, sur les hôpitaux, sur les examens de pointe (p.ex. imagerie, biologie moléculaire,…) et in fine sur la santé publique en général ».

Communiqué de presse // Luxembourg, le 12 Décembre 2013
 

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