Un partenaire fiable dans tous les domaines de santé
Fondée en 1946, Prophac a su s’imposer dans le monde médical, paramédical et pharmaceutique luxembourgeois. Avant tout conçue pour l’importation de médicaments allemands et suisses sur le territoire Grand-Ducal, cette société s’est peu à peu développée et a diversifié ses activités en lançant des automates d’analyses médicales et des appareils de self-monitoring du diabète et de la coagulation, tout en contribuant à l’essor et au développement de la biologie moléculaire. Cet accroissement de services a conduit Prophac à travailler à une réorganisation interne, comme nous l’explique Jean-Paul Heim, directeur du département Pharma Business.
Avant d’évoquer la réorganisation interne de Prophac, pouvez-vous nous présenter brièvement votre société, son histoire et sa vocation?
Pour répondre à la demande des médecins d’importer des médicaments en provenance d’Allemagne ou de Suisse, Prophac a été créée en 1946 par Philippe Zirnheld.
Cédée en 1975 à Théo Zirnheld, l’entreprise est à ce jour dirigée par Philippe Zirnheld, le petit-fils du fondateur.
Concrètement, Prophac représente de grandes firmes pharmaceutiques étrangères telles que Takeda ou UCB GmbH sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg.
Ces sociétés ont besoin d’un partenaire implanté au Grand-Duché et Prophac est le partenaire idéal. Actuellement, Prophac a des partenaires dans toute l’Europe.
En quoi consiste ce partenariat?
Notre action pour ces firmes est double.
Tout d’abord, nous aidons ces fournisseurs à entrer en relation avec les autorités gouvernementales compétentes afin qu’ils puissent faire connaître et obtenir les autorisations de mise en vente de leurs produits sur le marché luxembourgeois.
Une fois ces autorisations acquises, la mise sur le marché du produit est notée au Mémorial et, pour les médicaments concernés, le système de remboursement mis au point par la Caisse Nationale de Santé. Nos délégués médicaux entament alors une campagne d’information scientifique auprès du corps médical et paramédical luxembourgeois.
Nous organisons également, et ce de plus en plus, des conférences afin de présenter de nouveaux produits. Ces réunions d’informations sont d’autant plus utiles lorsqu’il s’agit de l’arrivée d’une nouvelle molécule sur le marché. C’est alors à nous d’informer les prestataires de santé de l’utilité de cette nouvelle molécule, de son fonctionnement, de sa posologie, etc.
Quels sont les principaux domaines de distribution de Prophac?
Il s’agit de médicaments, notamment indiqués pour les traitements touchant aux domaines de la cardiologie, de l’oncologie, de la douleur et de la gastro-entérologie, ainsi que des produits dermo-cosmétiques et des huiles essentielles pour le bain.
Nous commercialisons, à l’attention des médecins ainsi que des patients, des appareils de self-monitoring du diabète et de la coagulation et, pour les laboratoires d’analyses médicales, des automates d’analyses.
Enfin, nous officions également dans la médecine vétérinaire.
On le voit, les domaines d’activités de Prophac se sont multipliés depuis 1946 où sa mission n’était que l’importation de médicaments. Cela a mené à une restructuration dans ses services…
En effet, depuis cette année, Prophac a réuni ses différents domaines d’activités en quatre départements distincts pour plus de clarté, autant pour ses clients que pour ses 32 employés.
Désormais, nous proposons donc un service Professional Diagnostics, un service Pharma Business, un service de “médecine vétérinaire“, ainsi qu’un service information du patient.
Cette restructuration nous a permis de clarifier notre façon de travailler et d’avoir un organigramme simplifié, composé d’un directeur général (ndlr: Philippe Zirnheld), et d’un directeur pour chaque département.
De quel département êtes-vous directeur?
Je suis directeur du service de Pharma Business, c’est-à-dire que je m’occupe de tous les produits sur prescriptions médicales à destinations des patients.
Mon équipe est constituée de quatre délégués médicaux tous issus de filières scientifiques et régulièrement perfectionnés aux produits commercialisés par des formations dispensées par les laboratoires partenaires ou en interne.
J’ai démarré ma carrière en 1983 chez Prophac comme délégué médical. Par la suite, j’ai été Product Manager puis responsable de la délégation avant d’occuper ce poste de directeur.
Comme mes collaborateurs, je suis issu d’une formation médicale.