En septembre, «chacun trouvera une réponse à ses besoins»

C’est une rentrée prometteuse qui s’annonce pour l’IFBL. Avec d’un nouveau conseil d’administration qui frôle la parité, de nouvelles formations, un nouveau catalogue et la mise en place d’une approche aussi bien ciblée sur les particuliers que sur les entreprises, l’IFBL annonce un taux d’inscriptions dont il n’a pas à rougir.
Werner Eckes, son directeur, l’assure: la crise ne freine pas la formation, bien au contraire.
 

Beaucoup de nouveautés accompagnent cette rentrée 2012-2013. Pour commencer, il y a, depuis le mois de juin dernier, de nouveaux visages au conseil d’administration…

En effet, l’IFBL vient de se doter d’un nouveau conseil d’administration et accueille cette année huit nouveaux membres.
Elus pour deux ans, les membres du Conseil sont au nombre de 19 dont, ce dont nous sommes très fier, six femmes.

Par ailleurs, comme à chaque nomination de CA, nous avons procédé à l’élection du bureau exécutif et les mandats restent les mêmes, c’est-à-dire que Fouad Rathle conserve son mandat de président, Giovanni Giallombardo et Michel Coppa ont été reconduits comme vice-présidents, et Serge de Cillia, membre du Comité de Direction de l’ABBL, a été confirmé comme administrateur-délégué de l’Institut.

Si l’entrée de nouvelles figures, notamment féminines, au CA est la preuve que l’IFBL évolue dans le bon sens, la confirmation de la présidence est, quant à elle, gage d’une certaine continuité.

Et en matière de formations, quelles sont les nouveautés?

Une des nouveautés de la rentrée en matière de formation est notre offre “Train the trainer“ qui propose de former les formateurs.
Développée avec la LSC de la Chambre de Commerce, elle s’échelonne sur deux niveaux: tout d’abord, les “fondamentaux“, qui se soldent par un examen pendant lequel le candidat fait “cours“ au jury, puis, en seconde partie, un approfondissement des connaissances.

Ensuite, nous avons élargi notre gamme de produits e-learning, devenus de véritables outils complémentaires aux formations présentielles. Complémentarité grâce aux nouvelles technologies et à l’e-learning que nous avons d’ailleurs l’intention de poursuivre dans les années à venir.
En effet, face à la diversification des professions et des niveaux, tant théoriques que pratiques, nous souhaitons que chacun trouve une réponse à ses besoins de formation et à sa méthodologie.

En outre, nous sommes, depuis l’an passé, très actifs dans le secteur des assurances, suite au partenariat que nous avons souscrit avec l’ACA. C’est en ce sens que, cette année, nous proposons une formation en libre prestation de services.

Enfin, nous avons décidé de faire de notre programme Carrière et Développement personnel, lancée en avril 2012, une seconde filière à part entière que l’on a enrichi d’un grand nombre de formations différentes selon le public.
En effet, aujourd’hui, nous avons deux types de public: les patrons qui veulent former leurs employés, et les particuliers qui désirent tester leur niveau. Face à ces deux portes d’entrées, nous avons souhaité pouvoir proposer des forfaits différents pour une prise en charge selon les besoins spécifiques de chacun. Selon les problèmes de chaque client, notre offre se déclinera de manière la plus personnalisée possible.

En proposant cela, ce que nous voulions surtout, c’est éviter de proposer un catalogue de cours dans lequel il faut choisir ce que l’on veut. Nous avons préféré fonctionner selon la question fondamentale que se pose le client et, de là, le guider vers des outils et des approches et cours appropriés.

Cela signifie-t-il que l’IFBL propose désormais deux catalogues différents?

Oui, et c’est sans doute la plus grande nouveauté de cette année. En octobre, nous proposerons, pour la première fois, deux catalogues distincts.

Le premier sera purement dédié à nos formations, tandis que le second ne concernera que la filière Carrière et Développement personnel.

Un catalogue qui se scinde en deux pour toujours plus de formations, n’est-ce pas un peu risqué en ces temps de crise?

Cette année, nous offrons environ 250 formations différentes pour environ 10 à 11.000 inscriptions. En plus d’être un gage de qualité pour nous, cela montre clairement que, malgré la crise, nos membres donnent de l’importance à la formation.

Nous ne proposons pas des cours juste pour former, mais pour aider ceux qui les suivent et aboutir à quelque chose de bénéfique.

Les formations sont donc toujours d’actualité, même en temps de crise?

Dans les années 2000, le budget formation était le premier à être coupé lorsqu’il s’agissait de faire des économies. Aujourd’hui, non seulement il reste d’actualité, mais, en plus, il ne s’agit plus de formation “à l’arrosoir“. C’est-à-dire que les clients optent pour des formations plus ciblées, qui sont sélectives et qui apportent un bénéfice aussi bien à moyen qu’à long termes.

Terminés les temps où la formation était une récompense ou un “petit plus“. Pour un patron, la formation est aujourd’hui pensée dans un objectif bien précis comme renforcer les compétences de ses collaborateurs ou, tout simplement, les maintenir en poste, tandis que les particuliers, eux, cherchent à savoir ce qu’ils peuvent faire pour rester employables.