Un petit coin de paradis nommé Pidal

La Piscine Intercommunale de l’Alzette, plus connue sous le nom de Pidal, s’agrandit un peu plus tous les dix ans. Construit en 1981, le complexe, qui regroupe les communes de Lorentzweiler, Steinsel et Walferdange, ne proposait alors qu’un espace piscine avec un premier sauna. Aujourd’hui, il s’agit d’un véritable centre de bien-être où n’importe qui peut venir se ressourcer dans les espaces spa, transpirer dans le centre de fitness, nager dans les différents bassins et même manger Aux Berges, le restaurant. Petit tour, chronologique, du propriétaire.

La pluie qui a inondé les mois de juin et de juillet n’a pas fait que des malheureux, bien au contraire. Paul Pepin, chargé de direction au Syndicat Intercommunal Pidal, témoigne, chiffres à l’appui, de bons taux de fréquentations de la Pidal ces derniers mois. «Ils sont mêmes meilleurs que les années précédentes», précise-t-il.
 

1981-2010, petit Pidal deviendra grand

C’est sous l’impulsion du Syndicat intercommunal Pidal, qui comprend les communes de Lorentzweiler, Steinsel et Walferdange que naît la Piscine Intercommunale de l’Alzette (alias Pidal), en 1981. Erigé sur le territoire de cette dernière commune, le complexe de loisirs réuni en son sein deux bassins de nage et un sauna

Si le succès est déjà au rendez-vous, le Syndicat intercommunal ne se repose pas pour autant sur ses lauriers et entame déjà des travaux d’agrandissement.
Ainsi, en 1991, le complexe, qui fête ses dix ans, propose un programme d’activités bien plus étoffé puisqu’il dispose alors de deux nouveaux saunas (dont un bio), d’un bain turc, d’un whirlpool et d’un centre de fitness.

Mais, à peine ces dix premières années célébrées, la Pidal envisage déjà de nouveaux travaux pour devenir peu à peu un véritable centre de bien-être à la portée de tous.

Au moment de souffler sa vingtième bougie, le complexe s’offre un second agrandissement qui prévoit, notamment, de profiter au maximum de l’écrin de verdure dans lequel il est niché. Nouveaux saunas, nouveau bassin d’eau et douche aventure (à plusieurs sortes de jets), font leurs apparitions en même temps qu’un restaurant qui propose une carte variée pour combler les faims creusées par les brasses, ainsi qu’une carte gastronomique pour satisfaire les papilles des plus fins des gourmets.

La salle de fitness, elle aussi, voit ses murs s’élargir. Elle monte même d’un étage et s’équipe des «Formules 1 des machines de sport», assure Paul Pepin. «Elles calculent les différents paramètres de poids, de mesures et de temps d’exercice pour une utilisation des plus efficaces». De véritables coachs électroniques, en somme, mais qui ne remplacent pas pour autant les éducateurs sportifs qui veillent sur le bon déroulement des séances de chacun. Plus loin, dans le fond, une autre petite salle est davantage dédiée aux seniors, plus calmes mais tout aussi sportifs.

A elles seules, ces nouveautés entraînent un bond du nombre de visiteurs qui double presque en l’espace d’une année.

La Pidal, et le Luxembourg d’une manière générale, n’a pas de littoral? Alors c’est la mer qui viendra jusqu’à Walferdange pour remplir un bassin 42m2. Salée à 13% et chauffée à 36 degrés, cette eau offre de véritables vertus thérapeutiques en plus d’un intense moment de détente.
Mais ce n’est pas le seul cadeau que s’offre la Pidal pour ses 30 ans. A cette nouveauté absolument inédite au Grand-Duché, s’ajoutent l’agencement de tout un Espace Spa & Beauté ainsi que des Spa-suites.

Pidal en 2012

Aujourd’hui, ce qui n’était hier qu’une piscine est devenue un véritable lieu de bien-être que ses dirigeants ont découpé en quatre espaces distincts, pour plus de clarté.

Au premier étage, Pidal POOL, qui regroupe toutes les activités d’eau, de la pataugeoire au grand bassin de nage, a vu ses horaires d’ouverture s’élargir, son programme d’activités s’étoffer avec, entre autres, des cours de natation et d’aquagym bien sûr, mais aussi d’aquajogging et d’aquanordwalking, et ses vestiaires rénovés.

La zone Pidal FIT est dédiée aux sportifs et à leurs entraînements de fitness, tandis que les deux et troisième étages, eux, accueillent les clients désirant se faire chouchouter dans le Pidal SPA qui s’étend désormais sur 2.500 m2.
Ici, le personnel dorlote les visiteurs à coups de soins aux produits cent pour cent naturels, dont certaines marques, comme l’autrichienne Vinoble, sont exclusives au Pidal Shop. Bains au lait, bains de vapeurs, gommages, massages ou enveloppements corporels, tout est prévu pour adopter, le temps de quelques heures, la zen-attitude.
Sur le même étage, les cabines individualisées laissent place aux suites, conçues spécialement pour les couples ou les groupes. Au nombre de trois, et proposant toutes un thème assorti à des soins spécifiques, elles permettent de partager ces moments de bien-être entre amis ou amoureux et sont agrémentées de petits en-cas, de thé et même, d’un verre de crémant.
Au fond du couloir du troisième étage, une porte vitrée s’ouvre sur une terrasse dominant les installations extérieures du complexe, mais aussi une partie des alentours de la commune et du Luxembourg, avec, en toile fond, les hautes tours du Kirchberg.

Véritable labyrinthe dans lequel il est néanmoins impossible de se perdre car tout est toujours minutieusement indiqué, toutes ces zones communiquent entre elles à force de détours, d’escaliers, de couloirs et d’ascenseurs. C’est ainsi, qu’après quelques longueurs, quelques minutes de vélo elliptique et quelques massages, il suffit de suivre les flèches menant vers le quatrième et dernier espace, Pidal CHEF pour dévorer une jolie assiette délicieusement garnie.

Et, pour la digestion, il suffira de faire quelque pas dans le jardin en allant, pourquoi pas, saluer la centaine de carpes qui ondulent dans leur bassin, heureuses pensionnaires à vie de ce qui semble être un véritable petit coin de paradis.

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