L’alternative verte
Eida est un fournisseur d’électricité verte au Grand-Duché depuis 2006. La libéralisation du marché de l’électricité permet désormais au consommateur de choisir son fournisseur d’énergie, qu’il soit privé, public ou professionnel, ce qui constitue un élément déterminant pour la société qui se positionne comme l’alternative écologique et indépendante des grands du secteur de l’énergie classique dans le pays.
Dans le domaine public, Eida fournit de l’électricité à cinq communes pour leurs infrastructures et leurs bâtiments communaux et au SIDEC, le syndicat de la collecte des déchets du Nord. Eida approvisionne aussi le lycée technique Michel Lucius à Luxembourg-Ville et l’Abbaye de Neumünster. Du côté des professionnels, notons la Banque Raiffeisen, infodata, la Fiduciaire interrégionale, Coplaning, Glaesener-Betz ou encore Lux-Development.
«Nous pouvons dire que nous sommes aujourd’hui réellement établis dans le paysage luxembourgeois et concurrentiels. Nous avons été en mesure de prouver, grâce à notre politique de prix, qu’un fournisseur peut ne pas pratiquer de hausse de prix, ce que nous faisons depuis le lancement de notre société il y a cinq ans. Avec le rapprochement de nos principaux concurrents, nous devenons la seule alternative écologique et indépendante des grands du secteur de l’énergie classique», se félicite Paul Kauten, directeur d’Eida, qui précisé que «dès le départ, il s’agissait pour la société de ne proposer que de l’électricité verte».
Les ambitions sont grandes chez le «nouveau» fournisseur qui, outre proposer un approvisionnement d’énergie renouvelable à 100 pour cent, compte activement contribuer à la sortie du nucléaire.
Pour ce faire, la société Eida apporte une série de services supplémentaires à la «simple» fourniture d’électricité, de sorte que tout un chacun puisse réduire sa consommation en électricité, et ainsi apporter sa pierre à l’édifice dans la préservation de l’environnement. «Nous réalisons à cette fin nous-mêmes des audits des bâtiments, analysons la répartition de la consommation électrique parmi les différents groupes de consommateurs, informatique, chauffage/ventilation, accessoires divers pour suggérer les pistes les plus intéressantes. Et nous constatons souvent que de faibles investissements suffisent à réduire la consommation d’énergie de façon assez conséquente», nous explique Paul Kauten.
La démarche d’Eida va très loin et les solutions sont nombreuses. Eida aide ses clients à les mettre en œuvre, que ce soit en matière de climatisation alternative dans les salles de serveurs des entreprises, d’équipement informatique moins énergivore ou encore des propositions en matière d’éclairage pour les halls sportifs, en s’efforçant de trouver en permanence des produits plus écologiques.
Eida propose également la mise en place d’installations photovoltaïques sur les surfaces de toit des bâtiments communaux, par exemple, et cherche ainsi à développer la filière de production à base d’énergie renouvelable.
Eida offre aux communes la possibilité d’installer un système de comptabilité énergétique. «Ce système leur permet d’analyser systématiquement l’évolution de la consommation de leurs bâtiments et de voir si les mesures d’économie d’énergie envisagées sont susceptibles d’avoir une répercussion réelle sur la consommation du bâtiment. Il permet également de faire du benchmarking, c’est-à-dire voir si le bâtiment en question est basse ou moyenne énergie voire très gourmand en énergie. La préoccupation des communes est double : d’une part revoir leur consommation d’énergie à la baisse, d’autre part réduire les émissions de CO2 de leurs bâtiments», nous confie Paul Kauten.
Concrètement sur le terrain, Eida a équipé toutes les salles de l’école primaire de Beckerich avec des ordinateurs à faible consommation, un projet de référence dans le domaine.
Eida est également sur le point de mettre en place un système de bornes de recharge pour les véhicules électriques dans la commune de Beckerich.